PAF Cours 10
Blow up
Exposé sur la fin du film :
Transition entre la solitude du parc à la collectivité au jeu de tennis.
Figure de symétrie entre le début du film et la fin : vert + hippies.
Cyclique, qqch qui n'a jamais eu lieu, qqch sans fin.
Rupture sonore assez violent. Silence du personnage : incertitude. Marque l'idée d'irréalité. Voiture à vive allure, personnages qui crient, incohérence du son qui restent le même, comme une idée de rêve. Prise de vue à travers le grillage = fiction et réalité. Arrêt des cris d'un coup. Silence avec les mimes. Thomas est observateur en retrait, à l'opposé des mimes. Thomas fixé à travers le grillage → distance. Barrière entre fiction et réalité. Mimes accrochés au grillage → veulent se mêler à la fiction.
GP visage de Thomas, coupe l'écran en deux, séparation. Lieu de rupture. Rapprochement opéré amène à de nouveaux questionnements, nouvelles incertitudes. Rapprochement entre Thomas et la mime qui va chercher sa balle. Rapprochement indirect car coupé de la grille. Prise en compte de l'autre. Thomas s'accroche alors au grillage comme pour montrer une volonté d'y croire de se rapprocher de la balle.
La caméra suit la balle qui réussit à la faire exister aux yeux du spectateur. Succession de deux plans → mimes + Thomas puis Thomas seul. Les mimes font pression sur Thomas pour aller chercher la balle. Plan vert d'herbe, empli de sens pour le spectateur. Il voit la balle, fait le choix de croire à la fiction. Et Thomas aussi.
Ne prend aucune photo durant cette scène. Ne sort pas son appareil photo. Garde son statut d'observateur idéalisant cette scène.
Irréalité : mimes trop statique. Apparence de tableau, qqch d'assez imaginaire. Thomas fait le choix d'aller chercher la balle. Prend position, pose son appareil photo qui le lie à sa réalité. Confrontation entre les deux réalités quand appareil photo posé à côté de la balle. Thomas s'en éloigne pour relancer la balle. Il ré-observe, suit la balle, perçoit les sons. On ne revoit pas le cours de tennis. Imagination ? Acceptation de son imaginaire.
Puis il baisse les yeux et la caméra s'élève. Accentue l'idée. Le personnage rapetisse. Isolement, solitude. Plongée → cours de tennis disparu ? Pour saisir l'appareil photo il doit faire dos à la scène mais se retourne vers la scène pour vérifier qu'elle est toujours là. Pas de lien → saisi l'appareil par la lanière. Disparition en fondue de Thomas avec musique. Pénètre dans l'espace. Message sur l'idée de perception.
Le spectateur a jouer le rôle d'adhérer à l'histoire. Cinéma = imagination, fiction.
Côté cyclique du film. Adaptation d'une nouvelle. Photographe qui ne sait pas voir.
Début – fin du film : début → deux dimensions : herbe + titre où un photographe prend des mannequins en photo. Même thème musical qu'à la fin mais avec une tonalité différente. Durée du film : 24h.
Sortie de l'asile de nuit pour SDF : grilles, héros dans la foule, éteint, tons sur tons, brun, gris, maronnasse, n'existe pas. Côté agressif du sons. Alternance avec les hippies qui sont eux dans la couleurs la lumière le bruit. Contraste. Se met à exister pour nous petit à petit. Seule végétation : tout petit arbre. A tout l'air d'être un SDF. Idée qu'il n'est rien. Sur la fin : habillé en dandy, isolement par rapport à la foule, toujours tons sur tons mais en vert et blanc. Plans resserrés. Idées d'exister, un regard.
Début : Foule est tout ce qu'il n'est pas. Efface tout (nonnes, policiers, …). Sa voiture aussi. Carrefour → effacement. Apprend petit à petit à prendre présence dans le film.
Détestable envers les femmes. Mis à distance. Pas de contact. Ne veut pas voir le monde féminin. Volonté de mettre à distance les femmes. Plumes en amorce. Montage peu fluide, violence, pas de liaisons entre les mouvements. Arrive à supporter la chose en transformant l'acte de prendre les photos en acte sexuel. Contre plongée et plongée accentue la distance.
ANTONIONI a fait repeindre certains éléments du décor : façades rouges (colères), bleu (apaisement).
Femme qui refuse d'être prise en photo. Surcadrage qui nous le met isolé et convoité. Bustes féminins qui ont l'air de le regarder. Pas de contact avec la propriétaire du magasin.
Personnage qui veut être un artiste. Son modèle : Bill. Havre de paix. Le peintre commence à expliquer qu'il découvre des choses quelques années après avoir peint les choses. Lui est investit par son travail. Il vit dans son art. Recherche de son art. Séparation entre les deux : pas dans le même monde, pas un artiste. Femme de Bill qui a une robe comme les tableaux de Bill. Bill est vraiment ancré dans son œuvre. Un peut maternelle envers le personnage.
Magasin d'antiquité : accumule des œuvres d'art, condensé artistique. « What do you want? ». Tombe amoureux de l'hélice. Surexcité. Moyen d'aventure. Idée d'évasion. Mais aussi citation de Marcel DUCHAMPS « Il ne sert à rien de peindre, rien n'est plus beau qu'une hélice. ». Ah. Porte au nues l'art.
Enfermé dans son œuvre. Suit le chemin de Bill en suivant ses agrandissements.
Les sièges de la fac sont tout sauf confortables. En fait.
Scène de concert : monde qui manque de vie, de vivacité, de sang. Part sociale.
Extrait de Zabriskie Point, d'ANTONIONI
Fin du film.
Détruire la société de consommation.
Blow up
Exposé sur la fin du film :
Transition entre la solitude du parc à la collectivité au jeu de tennis.
Figure de symétrie entre le début du film et la fin : vert + hippies.
Cyclique, qqch qui n'a jamais eu lieu, qqch sans fin.
Rupture sonore assez violent. Silence du personnage : incertitude. Marque l'idée d'irréalité. Voiture à vive allure, personnages qui crient, incohérence du son qui restent le même, comme une idée de rêve. Prise de vue à travers le grillage = fiction et réalité. Arrêt des cris d'un coup. Silence avec les mimes. Thomas est observateur en retrait, à l'opposé des mimes. Thomas fixé à travers le grillage → distance. Barrière entre fiction et réalité. Mimes accrochés au grillage → veulent se mêler à la fiction.
GP visage de Thomas, coupe l'écran en deux, séparation. Lieu de rupture. Rapprochement opéré amène à de nouveaux questionnements, nouvelles incertitudes. Rapprochement entre Thomas et la mime qui va chercher sa balle. Rapprochement indirect car coupé de la grille. Prise en compte de l'autre. Thomas s'accroche alors au grillage comme pour montrer une volonté d'y croire de se rapprocher de la balle.
La caméra suit la balle qui réussit à la faire exister aux yeux du spectateur. Succession de deux plans → mimes + Thomas puis Thomas seul. Les mimes font pression sur Thomas pour aller chercher la balle. Plan vert d'herbe, empli de sens pour le spectateur. Il voit la balle, fait le choix de croire à la fiction. Et Thomas aussi.
Ne prend aucune photo durant cette scène. Ne sort pas son appareil photo. Garde son statut d'observateur idéalisant cette scène.
Irréalité : mimes trop statique. Apparence de tableau, qqch d'assez imaginaire. Thomas fait le choix d'aller chercher la balle. Prend position, pose son appareil photo qui le lie à sa réalité. Confrontation entre les deux réalités quand appareil photo posé à côté de la balle. Thomas s'en éloigne pour relancer la balle. Il ré-observe, suit la balle, perçoit les sons. On ne revoit pas le cours de tennis. Imagination ? Acceptation de son imaginaire.
Puis il baisse les yeux et la caméra s'élève. Accentue l'idée. Le personnage rapetisse. Isolement, solitude. Plongée → cours de tennis disparu ? Pour saisir l'appareil photo il doit faire dos à la scène mais se retourne vers la scène pour vérifier qu'elle est toujours là. Pas de lien → saisi l'appareil par la lanière. Disparition en fondue de Thomas avec musique. Pénètre dans l'espace. Message sur l'idée de perception.
Le spectateur a jouer le rôle d'adhérer à l'histoire. Cinéma = imagination, fiction.
Côté cyclique du film. Adaptation d'une nouvelle. Photographe qui ne sait pas voir.
Début – fin du film : début → deux dimensions : herbe + titre où un photographe prend des mannequins en photo. Même thème musical qu'à la fin mais avec une tonalité différente. Durée du film : 24h.
Sortie de l'asile de nuit pour SDF : grilles, héros dans la foule, éteint, tons sur tons, brun, gris, maronnasse, n'existe pas. Côté agressif du sons. Alternance avec les hippies qui sont eux dans la couleurs la lumière le bruit. Contraste. Se met à exister pour nous petit à petit. Seule végétation : tout petit arbre. A tout l'air d'être un SDF. Idée qu'il n'est rien. Sur la fin : habillé en dandy, isolement par rapport à la foule, toujours tons sur tons mais en vert et blanc. Plans resserrés. Idées d'exister, un regard.
Début : Foule est tout ce qu'il n'est pas. Efface tout (nonnes, policiers, …). Sa voiture aussi. Carrefour → effacement. Apprend petit à petit à prendre présence dans le film.
Détestable envers les femmes. Mis à distance. Pas de contact. Ne veut pas voir le monde féminin. Volonté de mettre à distance les femmes. Plumes en amorce. Montage peu fluide, violence, pas de liaisons entre les mouvements. Arrive à supporter la chose en transformant l'acte de prendre les photos en acte sexuel. Contre plongée et plongée accentue la distance.
ANTONIONI a fait repeindre certains éléments du décor : façades rouges (colères), bleu (apaisement).
Femme qui refuse d'être prise en photo. Surcadrage qui nous le met isolé et convoité. Bustes féminins qui ont l'air de le regarder. Pas de contact avec la propriétaire du magasin.
Personnage qui veut être un artiste. Son modèle : Bill. Havre de paix. Le peintre commence à expliquer qu'il découvre des choses quelques années après avoir peint les choses. Lui est investit par son travail. Il vit dans son art. Recherche de son art. Séparation entre les deux : pas dans le même monde, pas un artiste. Femme de Bill qui a une robe comme les tableaux de Bill. Bill est vraiment ancré dans son œuvre. Un peut maternelle envers le personnage.
Magasin d'antiquité : accumule des œuvres d'art, condensé artistique. « What do you want? ». Tombe amoureux de l'hélice. Surexcité. Moyen d'aventure. Idée d'évasion. Mais aussi citation de Marcel DUCHAMPS « Il ne sert à rien de peindre, rien n'est plus beau qu'une hélice. ». Ah. Porte au nues l'art.
Enfermé dans son œuvre. Suit le chemin de Bill en suivant ses agrandissements.
Les sièges de la fac sont tout sauf confortables. En fait.
Scène de concert : monde qui manque de vie, de vivacité, de sang. Part sociale.
Extrait de Zabriskie Point, d'ANTONIONI
Fin du film.
Détruire la société de consommation.