PAF Cours 6
Partiel, pas vraiment une dissertation, plus un commentaire composé, pas décrire simplement mais montrer notre capacité à voir les images et à argumenter les images. Le plus complexe : organiser ses idées. Sorte d'autopsie : défaire pour voir ce qu'il y a à l'intérieur.
Taxi Driver
Où va le héros? Brouillard/fumée → sorte de voile, ne voit pas où il va et ne le verra jamais. Goudron : route noir. Héros impossible à saisir (panoramiques, cercles, cycliques, fondu enchaîné sur le trottoir, … ). Panoramiques cycliques → éternel/machine → absence vie. Dualité (reflet deux têtes), thèmes musicaux différents qui s'enchaînent, taxi fragmenter en différents plans, ainsi que le héros. Deux titres de films, spectateur de sa vie → salle de cinéma X + taxi avec le pare-brise. Eau. = paradoxe. Confusion : état d'esprit qui va perdre le héros. Film vu à la première personne. Pas un seul plan n'est pas vu à la place du héros troublé, point de vue subjectif. Le héros ne voit pas là où il va. Monde complètement halluciné. Le héros est balloté entre deux réalités, la fascination et le massacre, la réalité et le rêve, …
Appelle la femme après leur rendez-vous raté au cinéma. Travis d'abord un peu caché . Plan très long. À la fin, il est complètement décadré. Filme un couloir vide. Téléphone public. Parle par le téléphone. Plus qu'une machine. Se parle pt même à lui-même. Évolution des machines : 3 téléphones de générations différentes. Travis utilise le plus évolué. Réparti du plus vieux au plus récent. Travis est une des machines. Caché, perd de présence, même tonalité de couleur entre sa veste et le fond. Effet de style : décalage de la caméra sur le couloir vide. Couloir vide : couloir de la mort, une impasse, vide, débouche sur l'obscurité. Voix off vient parler sur lui. D'abord la voix mais pas son corps puis son corps mais pas sa voix → confusion total.
Tabouret vide, panoramique sur les fleurs, pourriture générale avec son cancer de l'estomac, maux de tête, perdu.
Scène finale : Couleurs dé-saturées → rêve, folie, …
Absence de logique dans le film : ne donne pas où il va.
Tue le premier maquereau. Confusion : pourquoi il s'est rasé le crâne bordel? Le coupe en deux ==> dualité. Coupe un peu comme un amérindien qui allait à la guerre. Parka militaire américaine. Contradiction. Maquereau : hippie, indien. On rentre un peu dans le western, on sait plus de quel genre le film est-il?
Deux étapes : la montée et la descente. Montée : montée au paradis? Vision de côté, « Je te tuerai » qui donne du réalisme, lui ne parle pas, ne crie pas, s'est fait tirer dessus 3 fois quand même, irréalisme un peu quand même … Descente : pas le point subjectif du héros, plongée totale, fondus enchaînés, GP sur les armes, plans de constat sur les murs, art moderne avec les tâches de sang, façon de vouloir glorifier cette violence pour s'en moquer, ralenti de plus en plus fort, … Horreur montrée par décalage. Musique : deux thèmes fusionnés, thème nouveau, sonorité grave mais côté jazzy. Plus de dualité.
Dernier plan : même plan de la ville qu'au début mais moins de brouillard. Côté cyclique, regard de Travis dans le rétroviseur montre qu'il n'est toujours pas guéri, tout est encore confus, …
Extrait de Tootsie déjà donné en partiel :
Premier jour de travail. Homme déguisé en femme. Il doit le cacher.
Quels sont les éléments de la mise en scène qui montrent les craintes du héros?
Peur(s) du héros :
Baiser de l'acteur
Découverte que c'est un homme
Rentre dans une loge féminine → rentre dans le monde des femmes. Là les femmes se révèlent à lui, complètement accessibles, tentation constante, … Tableaux de licornes : animal phallique. Homme qui ne peut pas montrer que c'est une licorne. Violence des images du monde féminin. Ne veut pas voir. Miroir → passer de l'autre côté. « Oui tellement lisse » : parle de la console mais inconscient parle de la peau de la femme. Une prise sur la console. Pression sur personnage.
Tâche : éviter de se faire embrasser. Sur le plateau, lampes sur les côtés qui rappellent les miroirs. Passage derrière la caméra. Toute la tension de Tootsie qui est montré par les mouvements de caméra dans tous les sens. Surcadrage qui montre qu'on se resserre, qu'elle tombe dans un piège. Engueulades : violence supplémentaire. Zoom : danger tombe de plus en plus sur elle. Dialogue : évocation de la peur de Tootsie. Plans sur le contre champ : scrutée, lumières, beaucoup de gens, comme un public, effet voyeur, peur d'être découvert. Les femmes n'ont pas la voix au chapitre. Contraste entre le traitement des hommes et des femmes. Le réalisateur est brutal et sec, la trimballe de gauche à droite puis lui claque la porte au nez. John lit simplement le texte. Les hommes vont être mis de côté par leur propre bêtise, Tootsie va relever la scène et la condition féminine. Plan dans la régie de dos : vision différentes de la même images par deux écrans différentes. Dans le couloir : hache entre John et Tootsie : a peur de se faire embrasser, de cette violence. Extincteur derrière Tootsie : comme pour éteindre un feu, le baiser. À la fin du tournage de la scène, mélange de tout, Tootsie devient un peu réalisatrice alors qu'elle était que actrice. Lumières sur le côté. A réussi momentanément à repousser le danger qui devait lui tomber dessus mais haha raté. Ne s'en sortira jamais, seulement lorsque elle montrera que c'est un homme. Perdu dans l'espace, perplexe face à ce qu'il doit faire, mise en danger.
Partiel, pas vraiment une dissertation, plus un commentaire composé, pas décrire simplement mais montrer notre capacité à voir les images et à argumenter les images. Le plus complexe : organiser ses idées. Sorte d'autopsie : défaire pour voir ce qu'il y a à l'intérieur.
Taxi Driver
Où va le héros? Brouillard/fumée → sorte de voile, ne voit pas où il va et ne le verra jamais. Goudron : route noir. Héros impossible à saisir (panoramiques, cercles, cycliques, fondu enchaîné sur le trottoir, … ). Panoramiques cycliques → éternel/machine → absence vie. Dualité (reflet deux têtes), thèmes musicaux différents qui s'enchaînent, taxi fragmenter en différents plans, ainsi que le héros. Deux titres de films, spectateur de sa vie → salle de cinéma X + taxi avec le pare-brise. Eau. = paradoxe. Confusion : état d'esprit qui va perdre le héros. Film vu à la première personne. Pas un seul plan n'est pas vu à la place du héros troublé, point de vue subjectif. Le héros ne voit pas là où il va. Monde complètement halluciné. Le héros est balloté entre deux réalités, la fascination et le massacre, la réalité et le rêve, …
Appelle la femme après leur rendez-vous raté au cinéma. Travis d'abord un peu caché . Plan très long. À la fin, il est complètement décadré. Filme un couloir vide. Téléphone public. Parle par le téléphone. Plus qu'une machine. Se parle pt même à lui-même. Évolution des machines : 3 téléphones de générations différentes. Travis utilise le plus évolué. Réparti du plus vieux au plus récent. Travis est une des machines. Caché, perd de présence, même tonalité de couleur entre sa veste et le fond. Effet de style : décalage de la caméra sur le couloir vide. Couloir vide : couloir de la mort, une impasse, vide, débouche sur l'obscurité. Voix off vient parler sur lui. D'abord la voix mais pas son corps puis son corps mais pas sa voix → confusion total.
Tabouret vide, panoramique sur les fleurs, pourriture générale avec son cancer de l'estomac, maux de tête, perdu.
Scène finale : Couleurs dé-saturées → rêve, folie, …
Absence de logique dans le film : ne donne pas où il va.
Tue le premier maquereau. Confusion : pourquoi il s'est rasé le crâne bordel? Le coupe en deux ==> dualité. Coupe un peu comme un amérindien qui allait à la guerre. Parka militaire américaine. Contradiction. Maquereau : hippie, indien. On rentre un peu dans le western, on sait plus de quel genre le film est-il?
Deux étapes : la montée et la descente. Montée : montée au paradis? Vision de côté, « Je te tuerai » qui donne du réalisme, lui ne parle pas, ne crie pas, s'est fait tirer dessus 3 fois quand même, irréalisme un peu quand même … Descente : pas le point subjectif du héros, plongée totale, fondus enchaînés, GP sur les armes, plans de constat sur les murs, art moderne avec les tâches de sang, façon de vouloir glorifier cette violence pour s'en moquer, ralenti de plus en plus fort, … Horreur montrée par décalage. Musique : deux thèmes fusionnés, thème nouveau, sonorité grave mais côté jazzy. Plus de dualité.
Dernier plan : même plan de la ville qu'au début mais moins de brouillard. Côté cyclique, regard de Travis dans le rétroviseur montre qu'il n'est toujours pas guéri, tout est encore confus, …
Extrait de Tootsie déjà donné en partiel :
Premier jour de travail. Homme déguisé en femme. Il doit le cacher.
Quels sont les éléments de la mise en scène qui montrent les craintes du héros?
Peur(s) du héros :
Baiser de l'acteur
Découverte que c'est un homme
Rentre dans une loge féminine → rentre dans le monde des femmes. Là les femmes se révèlent à lui, complètement accessibles, tentation constante, … Tableaux de licornes : animal phallique. Homme qui ne peut pas montrer que c'est une licorne. Violence des images du monde féminin. Ne veut pas voir. Miroir → passer de l'autre côté. « Oui tellement lisse » : parle de la console mais inconscient parle de la peau de la femme. Une prise sur la console. Pression sur personnage.
Tâche : éviter de se faire embrasser. Sur le plateau, lampes sur les côtés qui rappellent les miroirs. Passage derrière la caméra. Toute la tension de Tootsie qui est montré par les mouvements de caméra dans tous les sens. Surcadrage qui montre qu'on se resserre, qu'elle tombe dans un piège. Engueulades : violence supplémentaire. Zoom : danger tombe de plus en plus sur elle. Dialogue : évocation de la peur de Tootsie. Plans sur le contre champ : scrutée, lumières, beaucoup de gens, comme un public, effet voyeur, peur d'être découvert. Les femmes n'ont pas la voix au chapitre. Contraste entre le traitement des hommes et des femmes. Le réalisateur est brutal et sec, la trimballe de gauche à droite puis lui claque la porte au nez. John lit simplement le texte. Les hommes vont être mis de côté par leur propre bêtise, Tootsie va relever la scène et la condition féminine. Plan dans la régie de dos : vision différentes de la même images par deux écrans différentes. Dans le couloir : hache entre John et Tootsie : a peur de se faire embrasser, de cette violence. Extincteur derrière Tootsie : comme pour éteindre un feu, le baiser. À la fin du tournage de la scène, mélange de tout, Tootsie devient un peu réalisatrice alors qu'elle était que actrice. Lumières sur le côté. A réussi momentanément à repousser le danger qui devait lui tomber dessus mais haha raté. Ne s'en sortira jamais, seulement lorsque elle montrera que c'est un homme. Perdu dans l'espace, perplexe face à ce qu'il doit faire, mise en danger.