L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours
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Mercredi 18h-20h Mr Wignesan Cours 9

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Zoue Pelloux


Elève dissipé.
Elève dissipé.

PAF Cours 9 ( cours 8 = partiel)


Shining (suite du cours 7)

Volonté chez Kubrick de mettre en scène toutes les peurs possibles. D'abord, films d'horreur, hôtel comme le château de Dracula, maison hantée. Ensuite la folie, dimension parapsychologique. Hôtel construit sur un cimetière indien : sang qui remonte vers l'hôtel, sang des indiens, minorité détruite par l'Amérique. Amérique fondée sur la violence. Contre les Indiens, contre eux-même. Liquides rouges dans la cuisine. Mauvaise conscience de l'Amérique qui va se réveiller. Film sur la folie de l'artiste, le syndrome de la page blanche qui rend fou, la famille qui rend fou, tuer sa faille, détruire sa famille parce qu'on est un raté. Dès la première image du film, l'image du miroir, plus de différence entre le ciel et la terre, dualité de l'espace, du cerveau. Labyrinthe = cerveau → folie. Figure du labyrinthe, du miroir, du double.
Scène des miroirs : construire l'espace comme un espace perdue, steady-cam, présence invisible comme un diable, un présence qui va attaquée le petit, au sol tapis indien qui représente des formes qui pourraient ressembler à un labyrinthe. Enchaînement entre les personnages de cette famille labyrinthiques. Jack reflet de lui-même. Séparation de lui et de sa femme. Proximité et disparition. Figure de paysage idyllique qui se reflète au dessus de la tête de Jack dans le miroir. Zoom qui annonce la violence des rapports. Nous montrer sa folie. Mise en scène nous le replonge dans son univers. Lien entre la folie et l'écriture. Moquerie de la part de Kubrick. Balle de base-ball qui rebondit sur les murs → uniquement le son. Base-ball typiquement américain. Sur les murs, tapisseries indienne. Attaque des Indiens. Passage d'un labyrinthe à l'autre. Travelling arrière très déstabilisant. Travelling avant. Mouvement très artificiel. Petite musique inappropriée qui monte. « Dead end » idée de mort au bout du couloir. Lien entre le père et les deux autres par un fondu enchaîné. Impression qu'il envoie sa balle sur eux → veut les tuer. Quand il regarde la maquette, a l'impression de voir lui-même les deux autres.
Travail sur l'Amérique qui veut tuer les Indiens. Beaucoup de drapeaux américains, décoration indienne. La femme est devenue une squaw, tunique jaune avec des tipis dessus, très moche. Toutes ces peurs commencent à se mêler. Carte des Etats-Unis.
Côté symétrique qui donne l'idée de miroir avec les deux jumelles, tout ça. Cartons, têtes de chapitre. Le fils tente de trouver du réconfort auprès de son père. Pull Mickey → américain. Jack ne va plus bien du tout. Les miroirs vont révéler qu'il est entre deux monde. Deux Jack. Paysage idyllique toujours au dessus de sa tête. Coupé entre deux monde.
Jack est dans the gold room. Allitération ente cold et gold. Mélange entre les deux mondes. Retour en arrière, revient sur les films d'horreur, d'épouvante et le diable va arrivé. Sorte de miroir, révèle un peu ses pensées.
La femme cherche son mari. « Un Tiens vaut mieux que deux Tu l'auras ». Quand elle voit toutes les pages écrites, ça ressemble à un labyrinthe. Mélange des histoires. Confusion générale amène au malaise. Mélange de tons inattendu participe au malaise. Elle le met dans la cold room cette fois-ci. Enfermé. Contre-plongée typiquement kubrickienne. Miroir qui ne reflète plus rien.
Envie d'évasion de Jack. Envie de changer de monde.
Film assez fluide, serré, droit. Jack meurt congelé dans le labyrinthe encore mis en parallèle avec la gold room. Mais est-il sorti de la cold room où sa femme l'avait enfermé? Est ce qu'il ne s'imagine pas en train de tuer sa femme? Bref bref bref on sait pas.
Photo : lui. Figé sur le papier glacé. Photo du 4 juillet 1921: independance day. Mort → indépendance. 1921 → a toujours été là?


Shining de Stephen King


Extrait de Le Lauréat, de Mike Nichols.

Fin du film. Ben est amoureux d'une jeune fille Elaine. Couche avec la mère. Rend l'union avec la jeune fille difficile. Elle va épousé un garçon. Ben essaie d'empêcher le mariage entre cette jeune fille qu'il aime et ce garçon. (J'ai faim tiens.)
Contradiction de génération, de musicalité. Début : Alpha Roméo. Fin : bus de vieux. Séparés par un surcadrage. Fin pas heureuse. Chanson finale super mélancolique (Sound of Silence de Simon & Garfunkel). Deux attitudes. Lui en haillons, elle en robe de mariée. Alternance des humeurs. Le son du silence. Scène très silencieuse. On les voit partir au loin. Panoramique long. Course très lente à cause de la longue focale. Accord de guitare sur l'image de l'église. Jeu sur le rythme marqué. Comme crucifié. Orgue très fort. Après le « Ben » silence. Zoom effet de mode des années 60. Se rapproche d'Elaine. Idée d'amour, de désir. Descente : renaissance. Sons qu'on entend pas, bruit qu'on entend pas, comme dans un aquarium. Utilisation de la croix, anti-social, rebelle contre les institutions. Comme s'il repoussait des démons, des vampires, des diables, blablabla. Idée de mélange de genres. Impression qu'il y a une confrontation dans le bus : deux allées, public qui les regarde. Les paroles et leur attitude montre que aïe aïe aïe. Pas très heureux.


Extrait de La peau douce de François Truffaut (1964)

C'est un écrivain conférencier : son boulot c'est de faire des conférences hahaha. Va au Portugal et dans l'avion il remarque l'hôtesse de l'air. Échange de regard. Après la conférence, croise l'hôtesse à l'hôtel.
Suspense amoureux. Qqch d'Hitchcock.
Scène de l'ascenseur. Attente. Pour monter au 8ème, beaucoup de temps. Mais pour descendre du 8 au 3, très rapide. Montée exagérée. Grandeur, éloignement entre cet homme et cette femme. Plus on monte, plus de proximité. Les paquets qui tombent : les deux dans le cadre. Marque la montée. Jeu sur les boutons lumineux des étages. Temps monté, montrer comment l'union se fait petit-à-petit entre les deux. Quelque chose de l'amour. On veut jamais que ça s'arrête. Vouloir transformer le temps. Artificiellement longue la montée. Au 8ème, plan hitchcockien. Elle se dandine. Allée de chaussures. On voit les gens en couple et tout seul. Quand il redescend, sorte de route, train d'union, lien qui les toucherait u pas, le décompte, son monde a changé, sorte excitation, retour sur les chaussures qui figurent bien son état d'esprit.
Partie dans la chambre. Moins intéressante. Outrancière sur l'usage de la lumière. Eteindre, allumé. Très artificiel. Nuit jour nuit jour nuit jour nuit jour. Lit vide. Triste. Absence. Vide de sa chambre, de son cœur. Jeu de rapprochement. Le téléphone, la voix, l'intimité. Quand elle le rappelle et qu'il rallume tout, musique entraînante.

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