HCC Cours 2
Chez Chaplin, le muet va pour les personnages nobles, pour les expressions et les émotions. Pantomime. Résistance au son.
Mise en scène discrète mais large, travail sur tout le corps, jeu sur le montage, cadres fixes, plans longs, peu de mouvements de caméra.
Les temps modernes (1936)
1940 : film de bascule : Le Dictateur. États-Unis pas encore entrés en guerre mais Chaplin voit déjà Hitler comme un énorme danger. Mouvement de résistance plein, porteur d'un message fort, vu par plein de monde, pas freiner par le système de studio grâce aux Artistes Associés. Chaplin accuse Hitler de plagiat à cause de la moustache.
Charlot → barbier juif. Personnage très discret. Mais pas de muet. Parole amène un point psychologique plus importante.
Hynkel → le dictateur du film, parle dans une langue très curieuse avec les sonorités de l'allemand d'Hitler, beaucoup de discours.
Film après lequel Charlot va disparaître.
À la fin, discours très long sur l'espoir et le bonheur, humanité, contre la violence et la haine. Emotion de Chaplin lui-même. Dernier plan sur Paulette Goddart.
Monsieur Verdoux : histoire grinçante d'un criminel qui va tué toutes les femmes qu'il épouse pour des histoires d'argent. Tiré de l'histoire vraie Landru. Chaplin joue un criminel, pas de poésie, etc. Décroche du public. Grandeur de Chaplin dans ce film : la public est pris de compassion pour Mr Verdoux.
Les Feux de la rampe : le film qui l'a réconcilié avec ses admirateurs. Renoue avec les valeurs music-hall. Joue un vieux clown qui ne fait plus rire. Façon pour lui de raconter ce qui s'est passé pour ses amis du muet qui ont été éjecter avec le sonore (ex : Buster Keaton qui apparaît dans ce film). Séquences longues. Clown maltraité par le public, drame humain de l'impossibilité à faire rire et le sauvetage du suicide d'une danseuse paralysée. Mélodrame.
Après il fera des films outrancièrement politique et se fera chassé d'Amérique pour discours trop marxiste. S'installe en Angleterre et en Suisse.
Un roi à New-York, critique de la société de consommation américaine.
CINÉMA CLASSIQUE HOLLYWOODIEN
Un système de studios structuré :
Très grands studios qui vont être une entreprise du cinéma.
Directeur, cinéastes, metteurs en scène, stars, figurants. Tout le monde est sous contrat pour un et unique studio.
4 grands studios : Paramount, Warner Bros, Fox, MGM.
Paramount :
directeur : Zukor
cinéastes : Mamoulian, Ernst Lubitsch, Joseph Von Sternberg, Cecil B. Demille, Billy Wilder (1940's)
MGM : Nous vendons de l'art pour l'art
Cinéma spectaculaire, comédie musicale, … Enorme studio, sûrement le plus grand.
producteurs : Thalberg, Selznick
cinéastes : G. Cukor, Brown, Minelli
Idéalisation de la vie.
Warners Bros :
directeur : Warner
cinéaste principal : M. Curtiz (Casablanca)
stars : E. Flynn, Badis
Fox :
directeur : Zanuck
cinéastes : King, J. Ford (western)
stars : Power, Tierney
Studio Universal :
directeur : K. Laemmle
cinéastes : J. Tourneur
RKO :
Cinéastes d'autres films vont faire quelques passages, plus de créativité, de liberté, de choix. Ex : John Ford
O. Welles
Tous les genres même si une légère préférence pour le fantastique.
Columbia :
Cinéaste de premier plan : F. Capra.
United Artists :
Griffith, Chaplin, …
Engloutie dans les années 60 par la MGM.
Censure à Hollywood :
1930's
Censure car on trouve les moeurs d'Hollywood décadentes.
Code Hays : rendre Hollywood plus moral. Règles à respecter.
Ex : chambre à deux lits si couple pas marier.
Termes interdits.
Rend Hollywood plus moderne, jeu d'esprit, jeux de mots, malicieux.
Bercley → comédie musicale. Va la faire avancer. Formes humaines, déferlantes de jeunes femmes positives saines et sportives, plans fantasmatiques.
Elargissement de la comédie musicale vers le rêve et l'onirisme.
1940's : explosion des films fantastiques et de la subjectivité. O. Welles et Mankiwitz.
Films qui vont être à mis chemin entre le réalisme et le rêve.
1950's : stylisation excessive, fin de qqch
FILMS MUSICALS
Débute avec Mamoulian dans Love me tonight avec Maurice Chevalier
Musical inventif et pauvre.
Revue : histoire toute bête d'amour et comment monter le spectacle. Trame qu'on retrouve partout mais à chaque fois dans les revues. Scénario usé à l'extrême mais qui fonctionne si on est inventif.
Top hat
Shall we dance
Chercheurs d'or
Prologue
Quarante-deuxième rue
1940's : MGM Grosse production de comédies musicales
Fred Astaire, Gene Kelly, Gerlang
FILMS DE CAPES ET D'ÉPÉES
G. Sydney : Les Trois Mousquetaires
Chez Chaplin, le muet va pour les personnages nobles, pour les expressions et les émotions. Pantomime. Résistance au son.
Mise en scène discrète mais large, travail sur tout le corps, jeu sur le montage, cadres fixes, plans longs, peu de mouvements de caméra.
Les temps modernes (1936)
1940 : film de bascule : Le Dictateur. États-Unis pas encore entrés en guerre mais Chaplin voit déjà Hitler comme un énorme danger. Mouvement de résistance plein, porteur d'un message fort, vu par plein de monde, pas freiner par le système de studio grâce aux Artistes Associés. Chaplin accuse Hitler de plagiat à cause de la moustache.
Charlot → barbier juif. Personnage très discret. Mais pas de muet. Parole amène un point psychologique plus importante.
Hynkel → le dictateur du film, parle dans une langue très curieuse avec les sonorités de l'allemand d'Hitler, beaucoup de discours.
Film après lequel Charlot va disparaître.
À la fin, discours très long sur l'espoir et le bonheur, humanité, contre la violence et la haine. Emotion de Chaplin lui-même. Dernier plan sur Paulette Goddart.
Monsieur Verdoux : histoire grinçante d'un criminel qui va tué toutes les femmes qu'il épouse pour des histoires d'argent. Tiré de l'histoire vraie Landru. Chaplin joue un criminel, pas de poésie, etc. Décroche du public. Grandeur de Chaplin dans ce film : la public est pris de compassion pour Mr Verdoux.
Les Feux de la rampe : le film qui l'a réconcilié avec ses admirateurs. Renoue avec les valeurs music-hall. Joue un vieux clown qui ne fait plus rire. Façon pour lui de raconter ce qui s'est passé pour ses amis du muet qui ont été éjecter avec le sonore (ex : Buster Keaton qui apparaît dans ce film). Séquences longues. Clown maltraité par le public, drame humain de l'impossibilité à faire rire et le sauvetage du suicide d'une danseuse paralysée. Mélodrame.
Après il fera des films outrancièrement politique et se fera chassé d'Amérique pour discours trop marxiste. S'installe en Angleterre et en Suisse.
Un roi à New-York, critique de la société de consommation américaine.
CINÉMA CLASSIQUE HOLLYWOODIEN
Un système de studios structuré :
Très grands studios qui vont être une entreprise du cinéma.
Directeur, cinéastes, metteurs en scène, stars, figurants. Tout le monde est sous contrat pour un et unique studio.
4 grands studios : Paramount, Warner Bros, Fox, MGM.
Paramount :
directeur : Zukor
cinéastes : Mamoulian, Ernst Lubitsch, Joseph Von Sternberg, Cecil B. Demille, Billy Wilder (1940's)
MGM : Nous vendons de l'art pour l'art
Cinéma spectaculaire, comédie musicale, … Enorme studio, sûrement le plus grand.
producteurs : Thalberg, Selznick
cinéastes : G. Cukor, Brown, Minelli
Idéalisation de la vie.
Warners Bros :
directeur : Warner
cinéaste principal : M. Curtiz (Casablanca)
stars : E. Flynn, Badis
Fox :
directeur : Zanuck
cinéastes : King, J. Ford (western)
stars : Power, Tierney
Studio Universal :
directeur : K. Laemmle
cinéastes : J. Tourneur
RKO :
Cinéastes d'autres films vont faire quelques passages, plus de créativité, de liberté, de choix. Ex : John Ford
O. Welles
Tous les genres même si une légère préférence pour le fantastique.
Columbia :
Cinéaste de premier plan : F. Capra.
United Artists :
Griffith, Chaplin, …
Engloutie dans les années 60 par la MGM.
Censure à Hollywood :
1930's
Censure car on trouve les moeurs d'Hollywood décadentes.
Code Hays : rendre Hollywood plus moral. Règles à respecter.
Ex : chambre à deux lits si couple pas marier.
Termes interdits.
Rend Hollywood plus moderne, jeu d'esprit, jeux de mots, malicieux.
Bercley → comédie musicale. Va la faire avancer. Formes humaines, déferlantes de jeunes femmes positives saines et sportives, plans fantasmatiques.
Elargissement de la comédie musicale vers le rêve et l'onirisme.
1940's : explosion des films fantastiques et de la subjectivité. O. Welles et Mankiwitz.
Films qui vont être à mis chemin entre le réalisme et le rêve.
1950's : stylisation excessive, fin de qqch
FILMS MUSICALS
Débute avec Mamoulian dans Love me tonight avec Maurice Chevalier
Musical inventif et pauvre.
Revue : histoire toute bête d'amour et comment monter le spectacle. Trame qu'on retrouve partout mais à chaque fois dans les revues. Scénario usé à l'extrême mais qui fonctionne si on est inventif.
Top hat
Shall we dance
Chercheurs d'or
Prologue
Quarante-deuxième rue
1940's : MGM Grosse production de comédies musicales
Fred Astaire, Gene Kelly, Gerlang
FILMS DE CAPES ET D'ÉPÉES
G. Sydney : Les Trois Mousquetaires