L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours
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L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours

Forum dédié à l'échange de cours entre les étudiants de L1 Cinéma Audiovisuel des élèves de la Sorbonne Nouvelle.

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LUNDI 14h30-17h30 Mme Quagliarella Cours n°5

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Zoue Pelloux


Elève dissipé.
Elève dissipé.

Cours 5

FILMS NOIRS

Les deux principaux :
Assurance sur la mort, de B. Wilder
Laura, d'Otto Preminger

COMÉDIE HOLLYWOODIENNE

Le burlesque va disparaître avec le parlant. Va être relayé par la comédie sophistiquée.
Le burlesque va réapparaître de manière plus discrète et va se fondre avec la comédie sophistiquée ==> comédie loufoque.
L'Impossible Mr Bébé, de Hawkes.
Va aller à son paroxysme par la loufoquerie et le rapprochement avec le dessin animé. Cartoon confondu avec certains genres dans les années 50.
Jerry chez les cinoques, de Tashlin avec Jerry Lewis. Apprenti médecin qui n'arrive pas à devenir médecin parce qu'il compatit trop avec la douleur de ses malades. Reste donc infirmier.
Cinéaste : Preston Sturgest. Important dans les 40's-50's, précurseur de ce style dans la comédie loufoque qui va rendre plus expressive la loufoquerie.
To be or not to be, de Lubitsch


CINÉMA FRANÇAIS CLASSIQUE

Période mal connue mais pourtant populaire en son temps. La Nouvelle Vague, juste après, est très importante et a donc soutenu que le cinéma classique français n'a aucune cohérence, aucune artistique. Trop littéraires, cinéma de scénaristes et non de cinéastes. Nouvelle Vague : auteur-cinéaste.
Théorie des auteurs : par Truffaut en 55-56. Va fragilisé toutes les autres personnes qui vont participé à un films que le réalisateur. Réalisateur = chef d'orchestre. Le reste est secondaire. Théorie basé sur le metteur en scène. Il considère que dans le cinéma français classique, le scénariste et le chef opérateur sont les chefs d'orchestre donc pas de vrai cinéma. Cinéma très moral et Truffaut se moque de ce cinéma. Va tout synthétiser : cinéma au pessimisme réaliste et psychologique. Pour lui, il exhibe la beauté des humains et un cinéma de la fixité. Pas vivant ni artistiquement vivant. Beaucoup de reproches. Le cinéma français classique ne fait pas du cinéma propre.
Mais un tel avis a eu des répercussions énormes.
Lorsque on regarde les films de Truffaut : émettent le cinéma classique plus que le cinéma moderne mais il ne l'a jamais reconnu.
Dans les 60's, certains cinéastes ne se réclament pas de la Nouvelle Vague mais du cinéma classique. Claude Lellouch, avec Un homme et une femme, devient le bouc émissaire du cinéma de la Nouvelle Vague suite à une discussion avec Truffaut. Celui-ci va être très acerbe envers Lellouch pendant 10 ans suite à cela.
Cinéma incohérent. Extraction de 4 cinéastes : Cocteau, Godard, Renoir, Ophuls. Les autres sont aux oubliettes.

Cinéma qui met en avant la contradiction le réalisme, l'artificiel et l'irréalisme.
Années 30 : réalistes mais vire vers l'onirisme et le fantastique par quelques petites touches.
Années 40 : équilibre entre le réalisme et le fantastiques : films poético-fantastiques : Cocteau, … Pas un genre mais un style.
Années 50 : Onirisme situé plutôt dans la transcription d'un passé proche ou lointain mais d'un passé idéalisé, le plus souvent situé vers les années 1900, la belle époque. Esthétique romantique, réaliste, naturaliste. Un genre qui va être progressif : films de capes et d'épées et d'aventures. Lieux exotiques. Goût de l'exotisme hispanique : Louis Mariano, personnalité énorme dans la chanson et le cinéma.

15 ans de cinéma français, article d'André Bazin À LIRE 1957.

Ce qui fait la cohérence du cinéma classique, c'est la contradiction. Les contraires vont s'attirer. Le réalisme du sujet, dans le traitement, du cadre, du jeu. L'irréaslime : par dose croissante au fur et à mesure des années.

Dans les années 30, Le quai des brumes, de Carné, idée de brouillard et de brume très importante, atmosphère très irréaliste, particulière, subjective, avec Gabin. Certains personnages qui vont avoir des rôles symboliques : ici le petit chien qui emmène Jean là où son destin va l'emmener. Désir d'évasion.
Lorsque le jour se lève, de Carné, désir d'évasion, enfermement, … Carreaux asymétriques, accents sur les visages, figures de l'enfermement par les carreaux de la fenêtre. Vue sur la mer sans surcadrage. Vue de l'extérieur.
Renoir a le même pessimisme.
Au début des années 30, films plutôt optimiste. Cinéma enchanté, vague de comédies musicales et sophistiquée, films de music-halls (Fernandel, Maurice Chevalier, …)
Guitry, cinéaste très important dans le années 30, ex : Le Roman d'un tricheur.

Le Naturalisme : un seul cinéaste : Jean Renoir. Très attiré par la nature, l'extérieur. N'hésite pas à sortir des studios. L'un des seuls cinéastes à le faire. Volonté de décortiquer les trappes de la société comme les naturalistes de la littérature. Amour de la nature. La Règle du jeu, La Bête humaine adapté du roman de Zola, Une partie de campagne. Laisse place à l'improvisation, l'imprévu, le hasard. Laisse aller les choses jusqu'à ce qu'il ait ce qu'il souhaite. Un peu à part du cinéma classique français.

Dans les années 40, Renoir s'en va à Hollywood ainsi que René Clair. Marcel Carné reste. Irruptions d'autres grands cinéastes. Cinéma de l'occupation. Cinéma libre artistiquement? Oui. Alfred Greven. Responsable nommé par les Nazis pour le cinéma. Laissait les cinéastes faire artistiquement. Films surtout fantastiques, car le style réaliste ne peut plus être pareil que dans les années 30. De plus les français avaient besoin d'évasion. Pas d'arrêt du fantastique après la libération contrairement à ce qu'on pourrait penser. Style français très différent du style hollywoodien mais mêmes élans. Esthétique de l'alliance des contraires.
De Poligny, Le Baron fantôme : terreur lié à un traitement comique. Cadrages penchés, bruits, lieu mystérieux, ruines, chat noir, disparition, … Parallèlement aux paroles, des images, genre de flash-backs, mais contredit la terreur et l'épouvante du valet. Marche somnambulique accentuée par un effet comique sonore. Apparition/disparition des meubles.
Le merveilleux du quotidien : films oniriques vers l'évasion totale, une distance face au personnage mais toujours dans la fiction. Exemple : La Nuit fantastique, Marcel L'Herbier, 1942. Ce qui l'intéresse c'est la frontière entre la réalité et l'irréalité.

Dans les années 50, mise à distance, recul par rapport à l'esthétique fantastique et à l'onirisme. Artificialité poussée à son extrême tout en sachant que c'est artificiel.

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