L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours
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LUNDI 14h30-17h30 Mme Quagliarella Cours n°3

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Zoue Pelloux


Elève dissipé.
Elève dissipé.

COURS 3 HCC

Comédie musicale dans les 30's née avec l'avènement du parlant.
Revue : Genre qui met en valeur la prestation de l'artiste, pas cinématographique
Mélange entre comédie sophistiquée et numéros musicaux: histoire sophistiquée, parole acerbe, alternance de scène de comédies et de scènes complètement déconnectées de numéros musicaux. Premières comédies musicales. Monde onirique // monde réel.
1940's, avancée vers ses mondes oniriques, interconnexion des deux mondes, numéros petits à petit insérés à l'action.
1950's, flamboiement de ces comédies musicales. Âge d'or. Toutes formes et toute expressivité.
Apparition massive du Technicolor en 1937/38/39. Couleurs vives, gaies, flamboyantes, … Artifices et monde onirique renforcé.
1939 : Le Magicien d'Oz, deux traitements de couleurs ≠. Technicolor + sépia (monochrome). Deux mondes ≠.
Pour certains cinéastes, la comédie musicale est presque naturelle.

Vicente Minelli : obsédé par la recherche de l'idéal, la version enfantine. À la fois comédies musicales et mélodrames. Persos artistes attirés par le monde onirique.
Un Américain à Paris : l'artiste peintre
Artistes de music hall mis en scène.

Chantons sous la pluie : passages oniriques, pastiche de l'histoire du cinéma.

Symbolisation des actions, jusqu'à l'extrême. Excès d'artificialité. Cinéma classique : fluide, transparent. Aucune visibilité du montage: raccord mouvement, regard, … Pas faire de faux raccord qui déclencherait une gêne pour le spectateur. Regard caméra seulement dans les comédies musicales et les cartoons, proximité avec le public, appuyer une action lors de moments clés. Frontalité. Liberté par rapport aux autres genres. Inventifs au delà des règles.
Pôle de la MGM. Défoulement par tout le monde. Liberté créatrice.

1956/1957 : début chute des studios, comédies musicales avec.

Un jour à New-York, avec Gene Kelly et Franck Sinatra, comédie musicale « de la rue ». Décor extérieur, jeu des danseurs/acteurs/chanteurs n'ont pas évolué, contraste curieux, tjs même chose mais contexte et mise en scène ≠, chant sur ce qui aurait pu être de la parole pure dans les 50's.

Réalisme de + en + total, Bob Fosse, fin 60's début 70's, réalisme total.


MÉLODRAMES

Purement hollywoodien de manière cinématographique. Vient d'Hollywood, autre facette de la comédie musicale, drame, pas d'artistes qui dansent et qui chantent, scènes musicales dues à des choses réalistes. Traitement musical du montage et de la mise en scène. Genre lyrique. Représentation du monde qui exalte l'intériorité de l'être. Respiration des plans, rythme dans la musicalité. Musique : art sensible. Emotions intérieures dites indirectement. Esthétique expressive, artificielle, excessive. Genre larmoyant, récurrence de thèmes, thème du tiraillement entre deux idéaux, thème amoureux, portraits de femmes qui doivent choisir entre deux vies, fin tragique et ouverte, inclusion de l'idée d'un cycle, mort qui fait suite à une renaissance, finesse, femmes martyres. Diverses influences européennes qui se croisent (immigration importante pendant la 2GM).

Tout ce que le ciel permet, de Douglas Sirk, une femme mariée, bourgeoise, tout va bien, société de consommation des années 50, uniformisée, se sent prisonnière de cette société. Rencontre un jardinier. Liaison avec lui. Renonce à l'amour de son jardinier, pour ses enfants, qui vont lui offrir une télé pour qu'elle ne s'ennuie pas.

Dernier film de D. Sirk, Mirage de la vie, même thème mais narration plus élargie, plusieurs grandes péripéties, drame familial, met en avant le problème racial des 50's. Synopsis : Deux femmes qui se rencontrent sur une plage, une actrice blanche en devenir pauvre et une nounou noire forte pauvre. Habitent ensemble, l'actrice devient célèbre mais sacrifie tout pour sa carrière. La nounou très humaine, a une petite fille presque blanche. Cette fille ne dit pas que sa mère était noire. Fugue pour qu'on ne l'ennuie plus sur cette question. À la fin la nounou se laisse mourir à cause de sa fille. Va permettre à sa fille de s'accepter telle qu'elle est.

Max Ophuls (allemand), Lettre d'une inconnue, adaptation d'une nouvelle de Stéphane Zweig (autrichien).
A fait Madame De, Le plaisir et La ronde, succès français.
Un seul film en couleur, son dernier.
Lettre d'une inconnue : sujet allemand, genre viennois (paradis perdu qu'on essaie de reconstruire). Fille heureuse, bonheur, puis dégringolade, déchéance, mais volonté de rester fidèle à son bonheur. Synopsis : Lisa (J. Fontaine) tombe amoureuse d'un musicien dès son arrivée dans une ville autrichienne via sa musique à 12ans. En grandissant, qu'une envie : vivre avec lui. Mais lui dispersé, sans repères, volage, carrière importante mais éphémère. Durant une nuit et qqles jours, elle va être révélatrice de son talent. Mais lui ne va pas le voir. Puis il l'oublie et elle va se marier. Son fils va mourir du typhus, elle est en train de mourir, mais le mari va le provoquer en duel. Reçoit une lettre avant le duel. C'est d'elle. Elle lui raconte toute sa vie. Prise de conscience, se rend au duel pour mourir. Film en flash-back. Délicat, discrétion pour exprimer les sentiments. Point de vue de l'héroïne mis en avant. Rimes, répétition, contrastes, opposition entre le profane et le sacré. Bon succès à sa sortie, film central du cinéma hollywoodien classique.


FANTASTIQUE

Marié avec le mélodrame, film métaphysique et poétique. Histoire d'amour légendaire avec lien avec le merveilleux ou le fantastique. Romantisme.
Pandora, Lewin
Le portrait de Jenny, Dietere
Né fin 40's et se termine milieu des 50's. Montée du style subjectif.

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