Partiel : 18mai : 4 questions qui se rapporteront aux 4 interventions.
dispositif = il y a un sens propre et figuré. Désigne une conduite, un ensemble de procédé.
Le dispositif Théâtre
1) La salle
- Le parallèle entre salle de ciné et salle de théâtre. Par exemple avec une scène à l’italienne on a un dispositif frontal. Mais on peut avoir un dispositif bi-frontal, d’environnement, etc.
-Théâtre d’Epidaure (Grèce): 17 000 places. C’est un théâtre de plein-air construit sur des collines. Ce lieu n’est construit qu’à partir du 4ème siècle avant J.-C. Entre les premiers spectacles et les derniers mille ans ce sont écoulés, donc normal qu’il y ai des évolutions profondes dans la dramaturgie et dans les « salles ». Forte présence de la nature, le mur de fond n’est pas très élevé, sentiment qu’on est dans la nature. Dans l’Antiquité grec les représentations sont liés au culte du dieu Dionysos. Le contact des spectateurs avec le monde et les dieux est fort, on est pas enfermé comme ajd.
- Théâtre Antique d’Orange : demi cercle comme le Théâtre d’Epidaure mais le mur du fond est bcp plus haut. C’est un théâtre qui est bcp plus creux que le théâtre d’Epidaure mais surtout ce qui est différent c’est qu’il y a un mur de fond de scène qui masque l’environnement. On est déjà dans une boîte même si c’est une boîte à ciel ouvert. L’évolution n’a pas été si spectaculaire que ca l’orchestra est partagé en deux partie, la scène vient mordre sur l’orchestra. On l’a reconstitué sur les proportions de la scène Antique. Ce qui prédominait dans le spectacle latin c’était la pantomime. Ce qui est nouveau aussi c’est qu’on commence à avoir l’idée d’un espace clos. Qu’ils pleuvent ou qu’il fasse chaud on tend des toiles. On se dirige donc vers l’idée d’enveloppement.
- Le Colisée à Rome : fermeture (totalement rond). Il y a deux types de lieux spectaculaire au temps romains, un lieu dévolue au théâtre et un autre dévolue au cirque =(combats gladiateurs, spectacles qu’on appelle chasse ou les acteurs se donnent la chasse à des animaux). Les gladiateurs habitent une maison proche du colisée et arrivent par des sous terrains. La grande nouveauté du colisée et de tout les espaces nommés cirques c’est qu’il sont circulaire et construit sur des espaces plats, ils ne sont plus liés aux cultes, on y accède par des « gradins », système d’escaliers, on n’y descend plus comme avec les autres. Le spectacle se déroule sur une piste centrale. On voit à 360° l’action à la différence des théâtre ou on voit de la même façon quelque soit notre position.
- Avignon : la cour d’honneur du Palais des Papes : depuis le début du 20ème certains metteurs en scène se sont dit qu’il serait intéressant de faire des spectacles en plein air. (aménagé par Jean philat). En 1947 on a donné les premières représentations. Le lieu d’où on voit n’est pas ouvert à 180° comme au théâtre antique. Grande nouveauté, on donne plus que des représentations la nuit (Avignon). On ne donne que des représentations dans des salles noires.
- Teatro Olympico, Vincenza, 1585 : on arrive au théâtre à l’italienne. Il ne se construit plus que ça au 18ème. Il y a un faux ciel pour retrouver le « plein air » d’avant malgré que la salle soit fermée. Encore théâtre de pierre. Le théâtre a été construit par un groupe de bourgeois de la ville. Ce théâtre est construit sur le modèle sur une pseudo reconstitution du théâtre antique. C’est une salle qui peut contenir 250personnes pas plus. Il garde le mur de fond de scène, les trois portes principales, l’orchestra se limite à une espèce de petite fausse (pour musiciens), etc. Enjeu de la Renaissance : comment représenter la profondeur dans un espace en 2D ? La perspective est un code de représentation. Sur la porte centrale il y a des petits couloirs de 3m pas plus ils sont en pentes et ils sont ornés de niches avec des statuts et les statuts sont de plus en plus petites (perspective très courte).
- Comédie française, 18ème siècle : cette salle ne se situe pas au Palais Royale celle-ci est celle qui précède la construction du théâtre de l’Odéon. On aboutit à ce modèle : un théâtre à l’italienne, une boîte, qui peut être assez circulaire. Le principe est tjr le même, il y a un plancher qu’on appelle le par terre et le long des murs on a un système de galerie et de loges. Gravure en fond. On vient pour voir des spectacles mais on vient surtout pour se faire voir. Les spectateurs au par terre sont debout car bon marché. Les femmes du par terre sont en bonnet alors que celle des loges sont en chapeau.
C’est au 19ème après Haussmann qu’il y a eu les quartiers des pauvres et des riches. Au centre la visibilité est moins bonne, car on voit en contre plongée. Jusqu’à ce que l’éclairage au gaz devienne rependu (à partir de 1840) le par terre est un lieu agité ou on peut se bagarrer. L’objectif est toujours une vision frontale. L’œil du roi se trouve dans l’axe du théâtre au niveau du premier étage. On a peu à peu supprimer les loges pour ne faire plus qu’un grand balcon.
- Théâtre de Bayreuth, 1876 : c’est Wagner qui a été le concepteur de cette salle, révolutionnaire en son temps construit par le roi Louis II de Bavière qui était grand amateur de musique ? Wagner était soucieux du modèle antique. Wagner fait construire une salle avec des gradins il n’y a plus de loges, plus de balcon et d’orchestra mais une fausse d’orchestre profonde, ils voulait que les musiciens soient invisibles et faire en sorte de donner cette impression que la musique sort des profondeurs. Il faudra du temps pour faire des salles type Bayeurth.
- Grosses Schauspielhaus, Berlin, 1919 : salle qui n’existe plus. Théâtre construit après la guerre et qui a été détruit. C’est un théâtre expressioniste de Hans Poelzig, il a décoré l’interieur de la salle avec des sortes de stalactites.
- Opéra de Bastille, Paris, 1989 : opéra moderne pas très beau mais fonctionnel, la forte inclinaison des balcons offre une bonne visibilité sur le plateau.
Le cinéma et le théâtre sans salle :
- Le théâtre de rue (Big brozeur) : le théâtre dans la rue reste un théâtre limité. A la RF et Rrusse ils ont beaucoup pratiqué ce théâtre dans la rue. Plutôt espèce de défilés. Par ex pour fêter l’anniversaire du 14 juillet 90 il y a eu un grand « défilé » avec char, acteurs, etc.
- le théâtre de rue tel qu’on le connait aujourd’hui est un phénomène qui s’est développé après 1968 en Europe. D’abord mouvement américain radical vers année 60, puis s’est développé en Europe. Après 68 quand on voyait des spectacles de rues les acteurs étaient rémunérés avec les chapeau, aujourd’hui ils sont rémunérés par des compagnies. Le statut subversif du théâtre de rue c’est bcp affaiblie, après 68 faire du théâtre de rue était une manière de refuser le théâtre frontal, d’aller chercher un public qui ne va pas au théâtre. Or, ajd, le public est différent certes mais c’est bien un public de théâtre et pas n’importe qui.
- Spectacle au bord de la mer : Tadeusz Kantor, Happening panoramique de la mer, 1967 : les spectateurs étaient invités à se mettre dans des transat.
- Le cinéma sans salle : projection en plein air
- Hiroshi Sugimoto, Theaters (Drive in)
- cinéma sans salle et sans spectateurs et sans écran mais avec film et projecteur. Melik Ohanian, Invisible film.
Dômes, coupoles, oculus et leurs variations contemporaines :
- Le panthéon à Rome : la coupole et l’oculus zénithal. A midi astronomique, l’axe vertical de l’ellipse lumineux tracé par le Soleil sur le parvis du Temple coïncide avec l’axe du portail, placé vers le nord, mais il se déplace aussi en sens vertical au fur et à mesure du changement des saisons.
- Le panthéon à Paris : sa triple coupole et la simulation du mouvement du pendule de Foucault et son centre.
- recherches James Turrell : Cat Cairn, the Kielder Skyspace, Kileder Forest, Northumberland (2000) : c’est un américain qui est un « sculpteur de lumière » il crée des installations qui font vivre une expérience sensorielle particulière au spectateur. James Turrell, l’expérience fondatrice de Roden Crater (Arizona) : Il a aménagé un cratère de volcan. Il a repéré un cratère de Volcan dans l’Arizona il l’a acheté (« Skyspace » à Roden Crater).
- les dispositifs d’immersion dans des salles-images : le panorama de Robert Barker Leicester Square, Londres, 1798. Pleins de dispositifs on été inventé dès le 18ème qui avaient comme objectif de donner au spectateur l’illusion d’être au centre d’un espace et d’être immergé complètement.
- le cyclorama : (1895) de Manuel Perrier, Chicago. Ce cyclorama était un dispositif de projection avec un grand nb de projecteur (une douzaine) qui projetait sur une toile circulaire un certain nb d’image et l’intérêt est que le visiteur a l’impression d’être au centre de la représentation.
- le cyclorama : de la scène aux studio de télévision. Ce principe on l’utilise toujours. Ex d’usage moderne du cyclorama : Robert Wilson, Madame Butterfly : il l’utilise pour changer la toile de fond rapidement. Les cyclo sont de véritables taches de couleurs jetées sur l’écran.
- principe du blue-screen : donne naissance aux trucages, etc. Le théâtre utilise aussi, depuis la vidéo sur les plateau et le mixage direct. L’acteur est filmé et son image est incrustée sur une image préenregistrée.
- le cinéorama
- le cinérama
2) La scène, l’acteur et l’écran
3) La régie (coulisses, machinerie)
4) Le spectateur
Le dispositif Cinéma
1) La salle (l’enveloppe, la boîte) :
- La salle de « L’impérial » à Montréal (théâtre cinéma) : Salle de théâtre reconverti en cinéma avec un balcon et un petit plateau. Lorsque le cinéma est devenu vraiment une industrie commerciale il n’y avait qu’un seule projection de film par jour.
- Le Gaumont-Palace, Paris, 1931 : 6000 spectateurs. « Le plus grand cinéma du monde » : un seul écran pour 6000 places dans une architecture néobaroque monumentale. Détruit en 1981, devenu un centre commercial et un hôtel de luxe.
=> Le cinéma comme le théâtre s’est emparé de toute sorte de lieu qui n’étaient pas dédiés au théâtre ou au cinéma.
Ex : -Une « salle culte » : église devenue salle de cinéma de Poligny
- une salle mythique : Anthology Film archive à N-Y.
- Une salle historique : Studio historique : studio 28 à Paris.
-> Janet Cardiff (plasticienne canadienne), Muriel Lake Incident, 1999. C’est une boîte de 11m de long sur 5m de large qu’on installe dans une salle de musée. On donne aux spectateurs un casque et il voit défiler pendant 13min un film. Dans cette installation, on entend le son de la salle.
- « Home cinema » : salles délirantes privées. Ex : Le vaisseau spatial pour les fans de Star Wars ou la grotte pour ceux de Batman. Certains se faisaient installer ca chez eux. (Le théâtre de société est fait par des amateurs).
2) L’écran (l’apparition, l’effet) :
3) La projection (la machinerie) :
4) Le spectateur (le sujet)
dispositif = il y a un sens propre et figuré. Désigne une conduite, un ensemble de procédé.
Le dispositif Théâtre
1) La salle
- Le parallèle entre salle de ciné et salle de théâtre. Par exemple avec une scène à l’italienne on a un dispositif frontal. Mais on peut avoir un dispositif bi-frontal, d’environnement, etc.
-Théâtre d’Epidaure (Grèce): 17 000 places. C’est un théâtre de plein-air construit sur des collines. Ce lieu n’est construit qu’à partir du 4ème siècle avant J.-C. Entre les premiers spectacles et les derniers mille ans ce sont écoulés, donc normal qu’il y ai des évolutions profondes dans la dramaturgie et dans les « salles ». Forte présence de la nature, le mur de fond n’est pas très élevé, sentiment qu’on est dans la nature. Dans l’Antiquité grec les représentations sont liés au culte du dieu Dionysos. Le contact des spectateurs avec le monde et les dieux est fort, on est pas enfermé comme ajd.
- Théâtre Antique d’Orange : demi cercle comme le Théâtre d’Epidaure mais le mur du fond est bcp plus haut. C’est un théâtre qui est bcp plus creux que le théâtre d’Epidaure mais surtout ce qui est différent c’est qu’il y a un mur de fond de scène qui masque l’environnement. On est déjà dans une boîte même si c’est une boîte à ciel ouvert. L’évolution n’a pas été si spectaculaire que ca l’orchestra est partagé en deux partie, la scène vient mordre sur l’orchestra. On l’a reconstitué sur les proportions de la scène Antique. Ce qui prédominait dans le spectacle latin c’était la pantomime. Ce qui est nouveau aussi c’est qu’on commence à avoir l’idée d’un espace clos. Qu’ils pleuvent ou qu’il fasse chaud on tend des toiles. On se dirige donc vers l’idée d’enveloppement.
- Le Colisée à Rome : fermeture (totalement rond). Il y a deux types de lieux spectaculaire au temps romains, un lieu dévolue au théâtre et un autre dévolue au cirque =(combats gladiateurs, spectacles qu’on appelle chasse ou les acteurs se donnent la chasse à des animaux). Les gladiateurs habitent une maison proche du colisée et arrivent par des sous terrains. La grande nouveauté du colisée et de tout les espaces nommés cirques c’est qu’il sont circulaire et construit sur des espaces plats, ils ne sont plus liés aux cultes, on y accède par des « gradins », système d’escaliers, on n’y descend plus comme avec les autres. Le spectacle se déroule sur une piste centrale. On voit à 360° l’action à la différence des théâtre ou on voit de la même façon quelque soit notre position.
- Avignon : la cour d’honneur du Palais des Papes : depuis le début du 20ème certains metteurs en scène se sont dit qu’il serait intéressant de faire des spectacles en plein air. (aménagé par Jean philat). En 1947 on a donné les premières représentations. Le lieu d’où on voit n’est pas ouvert à 180° comme au théâtre antique. Grande nouveauté, on donne plus que des représentations la nuit (Avignon). On ne donne que des représentations dans des salles noires.
- Teatro Olympico, Vincenza, 1585 : on arrive au théâtre à l’italienne. Il ne se construit plus que ça au 18ème. Il y a un faux ciel pour retrouver le « plein air » d’avant malgré que la salle soit fermée. Encore théâtre de pierre. Le théâtre a été construit par un groupe de bourgeois de la ville. Ce théâtre est construit sur le modèle sur une pseudo reconstitution du théâtre antique. C’est une salle qui peut contenir 250personnes pas plus. Il garde le mur de fond de scène, les trois portes principales, l’orchestra se limite à une espèce de petite fausse (pour musiciens), etc. Enjeu de la Renaissance : comment représenter la profondeur dans un espace en 2D ? La perspective est un code de représentation. Sur la porte centrale il y a des petits couloirs de 3m pas plus ils sont en pentes et ils sont ornés de niches avec des statuts et les statuts sont de plus en plus petites (perspective très courte).
- Comédie française, 18ème siècle : cette salle ne se situe pas au Palais Royale celle-ci est celle qui précède la construction du théâtre de l’Odéon. On aboutit à ce modèle : un théâtre à l’italienne, une boîte, qui peut être assez circulaire. Le principe est tjr le même, il y a un plancher qu’on appelle le par terre et le long des murs on a un système de galerie et de loges. Gravure en fond. On vient pour voir des spectacles mais on vient surtout pour se faire voir. Les spectateurs au par terre sont debout car bon marché. Les femmes du par terre sont en bonnet alors que celle des loges sont en chapeau.
C’est au 19ème après Haussmann qu’il y a eu les quartiers des pauvres et des riches. Au centre la visibilité est moins bonne, car on voit en contre plongée. Jusqu’à ce que l’éclairage au gaz devienne rependu (à partir de 1840) le par terre est un lieu agité ou on peut se bagarrer. L’objectif est toujours une vision frontale. L’œil du roi se trouve dans l’axe du théâtre au niveau du premier étage. On a peu à peu supprimer les loges pour ne faire plus qu’un grand balcon.
- Théâtre de Bayreuth, 1876 : c’est Wagner qui a été le concepteur de cette salle, révolutionnaire en son temps construit par le roi Louis II de Bavière qui était grand amateur de musique ? Wagner était soucieux du modèle antique. Wagner fait construire une salle avec des gradins il n’y a plus de loges, plus de balcon et d’orchestra mais une fausse d’orchestre profonde, ils voulait que les musiciens soient invisibles et faire en sorte de donner cette impression que la musique sort des profondeurs. Il faudra du temps pour faire des salles type Bayeurth.
- Grosses Schauspielhaus, Berlin, 1919 : salle qui n’existe plus. Théâtre construit après la guerre et qui a été détruit. C’est un théâtre expressioniste de Hans Poelzig, il a décoré l’interieur de la salle avec des sortes de stalactites.
- Opéra de Bastille, Paris, 1989 : opéra moderne pas très beau mais fonctionnel, la forte inclinaison des balcons offre une bonne visibilité sur le plateau.
Le cinéma et le théâtre sans salle :
- Le théâtre de rue (Big brozeur) : le théâtre dans la rue reste un théâtre limité. A la RF et Rrusse ils ont beaucoup pratiqué ce théâtre dans la rue. Plutôt espèce de défilés. Par ex pour fêter l’anniversaire du 14 juillet 90 il y a eu un grand « défilé » avec char, acteurs, etc.
- le théâtre de rue tel qu’on le connait aujourd’hui est un phénomène qui s’est développé après 1968 en Europe. D’abord mouvement américain radical vers année 60, puis s’est développé en Europe. Après 68 quand on voyait des spectacles de rues les acteurs étaient rémunérés avec les chapeau, aujourd’hui ils sont rémunérés par des compagnies. Le statut subversif du théâtre de rue c’est bcp affaiblie, après 68 faire du théâtre de rue était une manière de refuser le théâtre frontal, d’aller chercher un public qui ne va pas au théâtre. Or, ajd, le public est différent certes mais c’est bien un public de théâtre et pas n’importe qui.
- Spectacle au bord de la mer : Tadeusz Kantor, Happening panoramique de la mer, 1967 : les spectateurs étaient invités à se mettre dans des transat.
- Le cinéma sans salle : projection en plein air
- Hiroshi Sugimoto, Theaters (Drive in)
- cinéma sans salle et sans spectateurs et sans écran mais avec film et projecteur. Melik Ohanian, Invisible film.
Dômes, coupoles, oculus et leurs variations contemporaines :
- Le panthéon à Rome : la coupole et l’oculus zénithal. A midi astronomique, l’axe vertical de l’ellipse lumineux tracé par le Soleil sur le parvis du Temple coïncide avec l’axe du portail, placé vers le nord, mais il se déplace aussi en sens vertical au fur et à mesure du changement des saisons.
- Le panthéon à Paris : sa triple coupole et la simulation du mouvement du pendule de Foucault et son centre.
- recherches James Turrell : Cat Cairn, the Kielder Skyspace, Kileder Forest, Northumberland (2000) : c’est un américain qui est un « sculpteur de lumière » il crée des installations qui font vivre une expérience sensorielle particulière au spectateur. James Turrell, l’expérience fondatrice de Roden Crater (Arizona) : Il a aménagé un cratère de volcan. Il a repéré un cratère de Volcan dans l’Arizona il l’a acheté (« Skyspace » à Roden Crater).
- les dispositifs d’immersion dans des salles-images : le panorama de Robert Barker Leicester Square, Londres, 1798. Pleins de dispositifs on été inventé dès le 18ème qui avaient comme objectif de donner au spectateur l’illusion d’être au centre d’un espace et d’être immergé complètement.
- le cyclorama : (1895) de Manuel Perrier, Chicago. Ce cyclorama était un dispositif de projection avec un grand nb de projecteur (une douzaine) qui projetait sur une toile circulaire un certain nb d’image et l’intérêt est que le visiteur a l’impression d’être au centre de la représentation.
- le cyclorama : de la scène aux studio de télévision. Ce principe on l’utilise toujours. Ex d’usage moderne du cyclorama : Robert Wilson, Madame Butterfly : il l’utilise pour changer la toile de fond rapidement. Les cyclo sont de véritables taches de couleurs jetées sur l’écran.
- principe du blue-screen : donne naissance aux trucages, etc. Le théâtre utilise aussi, depuis la vidéo sur les plateau et le mixage direct. L’acteur est filmé et son image est incrustée sur une image préenregistrée.
- le cinéorama
- le cinérama
2) La scène, l’acteur et l’écran
3) La régie (coulisses, machinerie)
4) Le spectateur
Le dispositif Cinéma
1) La salle (l’enveloppe, la boîte) :
- La salle de « L’impérial » à Montréal (théâtre cinéma) : Salle de théâtre reconverti en cinéma avec un balcon et un petit plateau. Lorsque le cinéma est devenu vraiment une industrie commerciale il n’y avait qu’un seule projection de film par jour.
- Le Gaumont-Palace, Paris, 1931 : 6000 spectateurs. « Le plus grand cinéma du monde » : un seul écran pour 6000 places dans une architecture néobaroque monumentale. Détruit en 1981, devenu un centre commercial et un hôtel de luxe.
=> Le cinéma comme le théâtre s’est emparé de toute sorte de lieu qui n’étaient pas dédiés au théâtre ou au cinéma.
Ex : -Une « salle culte » : église devenue salle de cinéma de Poligny
- une salle mythique : Anthology Film archive à N-Y.
- Une salle historique : Studio historique : studio 28 à Paris.
-> Janet Cardiff (plasticienne canadienne), Muriel Lake Incident, 1999. C’est une boîte de 11m de long sur 5m de large qu’on installe dans une salle de musée. On donne aux spectateurs un casque et il voit défiler pendant 13min un film. Dans cette installation, on entend le son de la salle.
- « Home cinema » : salles délirantes privées. Ex : Le vaisseau spatial pour les fans de Star Wars ou la grotte pour ceux de Batman. Certains se faisaient installer ca chez eux. (Le théâtre de société est fait par des amateurs).
2) L’écran (l’apparition, l’effet) :
3) La projection (la machinerie) :
4) Le spectateur (le sujet)