CINEMA ESPAGNOL CONTEMPORAIN
Cours n°7, 8, 9 et 10 : Exposés
Cours n°11 : 14/04/2011
Partiel : Analyse d’une séquence vu en cours (2 Almodovar + 1 medem)
Plan construit suivant problématique : axe directeurs en expliquant la Signification, éléments importants : plan directionnel de l’analyse
Analyse :
Los amantes del circulo polar
Hasard / destin
Rencontre avec l’autre (altérité)
Série d’interrogation ;
Séquence de formation pour l’enfant ou les parents essayent d’apporter une compensation, compréhension des événements.
Beaucoup de gros plans, plans serrés.
Espace intérieur : invisible.
On est dans une façon de filmer ou les personnages se trouvent enfermés à l’intérieur de la voiture, sans que le paysage qui défile soit vraiment visible. On interprète cela comme une séquence « souvenir » qui contient deux moments particuliers qui sont :
D’autres images et séquences-souvenirs correspondant au point de vue de l’enfant, comme toujours.
On a un récit raconté dans une narration assumée par le personnage adulte qui essaye de retrouver les impressions de son enfance : retranscription de ce qu’il éprouve enfant.
Accompagné de cette illustration des paroles du père : premier moment : une image de la mère qui est présentée comme ce qui « dure toujours » -> un repère inaltérable s’opposant au discours fait par le père (sur ce qu’est la vie).
Quand l’enfant pense à sa mère, le son arrive avant : la mère apparaît dans la cuisine.
Du point de vue des couleurs, on peut voir que le film est filmés avec des couleurs froides et la mère avec un filtre bleu : vision subjective du petit garçon. Le bleu renvoie à la froideur, et dans le vert de la salade, il y a un côté chaud : relation plus ou moins chaude et froide entre les individus.
La froideur, la fin des sentiments transparaît à travers le choix des couleurs. La seule qui se différencie de ce chromatisme-là c’est le vert. Qui est relié à la mère : référence archétype maternelle, reliée a la nature. La mère est liée à une nourricière, et qui chante, qui amène de la joie donc dans l’univers de l’enfant.
Il y a un non dit du lieu, de la région sur la région où ils vivent qui est le Pays Basques.
Pas de repères temporelles visibles ou décrits. Région effacée du récit filmique, pas d’information dessus.On peut considérer que le lieu lui-même est problématique, relié aux événements et circonstances particulières du récit.
Deuxième moment : souvenir.
Dans ce choix, on remarque que la disposition des personnages est particulière : père séparé de l’enfant et de la mère : cela nous annonce une distance vis à vis du père et un rapprochement plus vers la mère.
Contraste fort entre les deux couleurs des voitures (rouge : sentiment) et le conducteur est une femme. On a le point de vue de l’enfant, ce qui nous révèle que le père est peut-être un peu volage, facilement séduit par de nouvelles femmes. Retour au présent, ils ont failli rentrer dans un bus : rappel du rouge par la couleur du bus. Le bus est lié à la séparation (couleur rouge) : le bus a provoqué un choc, une douleur pour l’enfant.
Annonce du père : choc et douleur aussi. L’utilisation du véhicule vient en fait annoncer de peu ce qui va être déclaré à l’enfant et comment le bus rouge se transforme en élément annonciateur du destin. Ce qui nous amène à reconsidérer la couleur rouge.
Ressenti de l’enfant face à la séparation. Cette séparation vient fonctionner en termes d’opposition avec le début de la séquence qui était la rencontre. Il y a donc une association qui fait que les éléments, dans la vie, positifs s‘accompagnent aussi d’éléments plus négatifs douleurs : équilibre qui se crée.
Deux morceau de séquence qui s’oppose aussi dans l’espace : rencontre espace ouvert, voiture espace fermer : impossibilité d’échapper à l’annonce qui va être faite. Couleurs et mouvements différentes.
Elle se compose par des signes qui vont être en opposition. Le souvenir du père est un souvenir annonciateur de la séparation. $
Autre séquence : point de vue complémentaire de l’autre séquence. Il est assez différent puisque dans la première séquence, du point de vue masculine, rencontre avec l’autre du féminin. On en a une tout autre conception du point de vue féminin. Elle prend les choses différemment on rentre dans un imaginaire enfantin qui a une vision du monde magique.
De la même façon, le refus de la fin des choses pour le garçon dans la première, le pareil du refus, mais refus e la mort, d’une fin radicale : présentation de l’envers de la situation permet d’expliquer aussi pourquoi la fillette se trouver là, et comment elle a vécu cette rencontre. Pour elle, c’est une rencontre avec une réincarnation du père. De ce point de vue, on a ici peut être un clin d’œil, un jeu avec les conceptions psychanalytiques. L’autre adoptant la figure du père. Et permettant aussi de refuser la mort.
Il y a toute une comparaison qui s’établit entre les actions des deux enfant : court après ballon, puis petite fille : 2 objets de désir. Elle court, pour échapper à l’annoncer et pour revenir en arrière : déplacement de l’espace équivaut à un déplacement de temps selon elle = démarche magique de sa part.
Deux histoires construites en // : fils avec père, fille avec sa mère ; annonce brutale pour les 2.
Jeu avec la représentation de l’accident. Ici, elle prend une tonalité
Elle nous permet de percevoir le refus de la réalité et sa transformation à partir de cette interprétation de la réalité qui fonctionne comme compensation au drame vécu.
Cette différence entre les deux rencontres : l'un rencontre l’inconnu, et l’autre face à son père, il y a un malentendu, une relation qui va être très atypique dans le développement.
Autre extrait : suite de la séquence
Présentation de chacun ; elle sert à confronter les deux versions et les confirme.
Elle croit reconnaître les paroles de son père et lui est confronté à quelqu’un qu’il a du mal à cerner.
Nouveau chapitre : qui permet d’avoir un nouveau récit la aussi. Il est construit avec la mise en image d’Anna, elle parle en voix off , caméra qui s’avance sur elle et le récit du passé va surgir a ce moment-là. Reconstruction d’Anna, à partir du récit d’Otto, qui se représente son passé.
Image qui transparaît : Otto lié personnage familial, passé.
Cours n°7, 8, 9 et 10 : Exposés
Cours n°11 : 14/04/2011
Partiel : Analyse d’une séquence vu en cours (2 Almodovar + 1 medem)
Plan construit suivant problématique : axe directeurs en expliquant la Signification, éléments importants : plan directionnel de l’analyse
Analyse :
Los amantes del circulo polar
Hasard / destin
Rencontre avec l’autre (altérité)
Série d’interrogation ;
Séquence de formation pour l’enfant ou les parents essayent d’apporter une compensation, compréhension des événements.
Beaucoup de gros plans, plans serrés.
Espace intérieur : invisible.
On est dans une façon de filmer ou les personnages se trouvent enfermés à l’intérieur de la voiture, sans que le paysage qui défile soit vraiment visible. On interprète cela comme une séquence « souvenir » qui contient deux moments particuliers qui sont :
D’autres images et séquences-souvenirs correspondant au point de vue de l’enfant, comme toujours.
On a un récit raconté dans une narration assumée par le personnage adulte qui essaye de retrouver les impressions de son enfance : retranscription de ce qu’il éprouve enfant.
Accompagné de cette illustration des paroles du père : premier moment : une image de la mère qui est présentée comme ce qui « dure toujours » -> un repère inaltérable s’opposant au discours fait par le père (sur ce qu’est la vie).
Quand l’enfant pense à sa mère, le son arrive avant : la mère apparaît dans la cuisine.
Du point de vue des couleurs, on peut voir que le film est filmés avec des couleurs froides et la mère avec un filtre bleu : vision subjective du petit garçon. Le bleu renvoie à la froideur, et dans le vert de la salade, il y a un côté chaud : relation plus ou moins chaude et froide entre les individus.
La froideur, la fin des sentiments transparaît à travers le choix des couleurs. La seule qui se différencie de ce chromatisme-là c’est le vert. Qui est relié à la mère : référence archétype maternelle, reliée a la nature. La mère est liée à une nourricière, et qui chante, qui amène de la joie donc dans l’univers de l’enfant.
Il y a un non dit du lieu, de la région sur la région où ils vivent qui est le Pays Basques.
Pas de repères temporelles visibles ou décrits. Région effacée du récit filmique, pas d’information dessus.On peut considérer que le lieu lui-même est problématique, relié aux événements et circonstances particulières du récit.
Deuxième moment : souvenir.
Dans ce choix, on remarque que la disposition des personnages est particulière : père séparé de l’enfant et de la mère : cela nous annonce une distance vis à vis du père et un rapprochement plus vers la mère.
Contraste fort entre les deux couleurs des voitures (rouge : sentiment) et le conducteur est une femme. On a le point de vue de l’enfant, ce qui nous révèle que le père est peut-être un peu volage, facilement séduit par de nouvelles femmes. Retour au présent, ils ont failli rentrer dans un bus : rappel du rouge par la couleur du bus. Le bus est lié à la séparation (couleur rouge) : le bus a provoqué un choc, une douleur pour l’enfant.
Annonce du père : choc et douleur aussi. L’utilisation du véhicule vient en fait annoncer de peu ce qui va être déclaré à l’enfant et comment le bus rouge se transforme en élément annonciateur du destin. Ce qui nous amène à reconsidérer la couleur rouge.
Ressenti de l’enfant face à la séparation. Cette séparation vient fonctionner en termes d’opposition avec le début de la séquence qui était la rencontre. Il y a donc une association qui fait que les éléments, dans la vie, positifs s‘accompagnent aussi d’éléments plus négatifs douleurs : équilibre qui se crée.
Deux morceau de séquence qui s’oppose aussi dans l’espace : rencontre espace ouvert, voiture espace fermer : impossibilité d’échapper à l’annonce qui va être faite. Couleurs et mouvements différentes.
Elle se compose par des signes qui vont être en opposition. Le souvenir du père est un souvenir annonciateur de la séparation. $
Autre séquence : point de vue complémentaire de l’autre séquence. Il est assez différent puisque dans la première séquence, du point de vue masculine, rencontre avec l’autre du féminin. On en a une tout autre conception du point de vue féminin. Elle prend les choses différemment on rentre dans un imaginaire enfantin qui a une vision du monde magique.
De la même façon, le refus de la fin des choses pour le garçon dans la première, le pareil du refus, mais refus e la mort, d’une fin radicale : présentation de l’envers de la situation permet d’expliquer aussi pourquoi la fillette se trouver là, et comment elle a vécu cette rencontre. Pour elle, c’est une rencontre avec une réincarnation du père. De ce point de vue, on a ici peut être un clin d’œil, un jeu avec les conceptions psychanalytiques. L’autre adoptant la figure du père. Et permettant aussi de refuser la mort.
Il y a toute une comparaison qui s’établit entre les actions des deux enfant : court après ballon, puis petite fille : 2 objets de désir. Elle court, pour échapper à l’annoncer et pour revenir en arrière : déplacement de l’espace équivaut à un déplacement de temps selon elle = démarche magique de sa part.
Deux histoires construites en // : fils avec père, fille avec sa mère ; annonce brutale pour les 2.
Jeu avec la représentation de l’accident. Ici, elle prend une tonalité
Elle nous permet de percevoir le refus de la réalité et sa transformation à partir de cette interprétation de la réalité qui fonctionne comme compensation au drame vécu.
Cette différence entre les deux rencontres : l'un rencontre l’inconnu, et l’autre face à son père, il y a un malentendu, une relation qui va être très atypique dans le développement.
Autre extrait : suite de la séquence
Présentation de chacun ; elle sert à confronter les deux versions et les confirme.
Elle croit reconnaître les paroles de son père et lui est confronté à quelqu’un qu’il a du mal à cerner.
Nouveau chapitre : qui permet d’avoir un nouveau récit la aussi. Il est construit avec la mise en image d’Anna, elle parle en voix off , caméra qui s’avance sur elle et le récit du passé va surgir a ce moment-là. Reconstruction d’Anna, à partir du récit d’Otto, qui se représente son passé.
Image qui transparaît : Otto lié personnage familial, passé.