CINEMA ESPAGNOL CONTEMPORAIN
Cours n°3 : 03/03/2011
Absence Jeudi 28 Avril et Jeudi 19 Mai :
Rattrapage Mercredi 30/03 et 06/04 - 17h30-19h
Partiel : Jeudi 12 Mai.
Exposé à deux (15min) : analyse d’une séquence (2 min) en mettant en avant l’intérêt de la séquence : l’axe directeur de l’analyse (moyens ? comment?)
- Almodovar : Etreintes Brisés
- Alex De La Iglesia : Mes chers voisins (La communida)
- Isabelle Coixet : The secret life of words
- Amenabar : Ouvre les yeux
Extrait : « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? » , P. Almodovar
-> Idée principale : Aliénation en tant que femme, mère de famille appartenant aux classes populaires. Monde ou les relations sont régis par l’économie, les intérêts et les échanges financiers.
-> Mise en situation du personnage qui n’a plus aucun moyen pour supporter son existence (refus des médicaments)
-> Espace exigu : élément symbolique de la condition du personnage.
Point de vue pris au niveau du sol.
-> Personnage cherchant des point de repères dans la ville, car elle vient de la campagne. Comme avec son lézard, appelé « dinero ».
Nouveau film conducteur qui renvoi au fait que l’argent est au centre de cette famille c’est donc l’argent qui provoque les désaccords de la famille
-> Tous les plans qui nous révèlent la vie de Gloria sont des plans correspondant à un regard extérieur. Cela signifie qu’a l’intérieur de cette partie du film, le personnage de Gloria n’est pas subjectif : manque d’intériorité.
Almodovar : volonté de traiter le personnage en revenant un aspect particulier : celui qu’on regarde (de l’extérieur à, donc cela le place dans une position d’objet d’étude, de regard et pas en sujet). Ce choix de point de vue fait du personnage qui subit, qui est passif et pas qui porte un regard sur les choses, et qui est actif.
-> Chanson allemande réfère au mari de gloria qui a vécu en Allemagne : réalité espagnole : immigration dans les pays européens dû au chômage. Eléments qui renvoient a un passé et ce que ça peut évoquer chez le personnage de Gloria.
On peut voir que le mari pense quand même a sa femme
->Cette séquence met en scène une dispute conjugale, naissante à partir : de la musique, la jalousie, la préparation du mari pour l’autre femme. On remarque aussi le relationnel très tendu, peu agréables, impératif pas de considération pour l’autre : pour le mari, sa femme est à son service : Scène de ménage.
-> Soudain c’est la rébellion, le refus. Surgit une violence physique, plus verbale. Plan insolite sur le lézard. Ce plan nous dit qu’il sépare les deux personnages. mais c’est surtout un élément symbolique qui explique l’origine de leur différend, la détérioration : le manque d’argent. Réapparition du lézard : semi ellipse. On voit la violence infligée à la femme : sang.
Gloria se rebelle, lui porte un coup aux « cojones » et avec un os de jambon lui tape le crâne (référence première scène) : refus de la domination masculine.
Coup du lapin !!!! : film se transforme en meurtre.
-> Enchaînement avec une voisine : fin pour le meurtre : cela signifie que Gloria se libère de l’oppression masculine. Cet enchaînement montre une autre forme d’oppression : mère sur sa fille.
-> De là, cela nous montre que gloria devient un personnage à part entière.
-> Dernière séquence :
Thématique de la famille : destruction et de sa reconstruction est récurrente.
Fait de retrouver son fils, la ramène « en vie » et dans la famille
Film atypique car il y a un intérêt pour les classes sociales défavorisées (Volver) : discours sociologique :dénonçant leur aliénation-condition de vie difficile de ses familles : là où l’argent prime, ce qui déteint sur les familles
Un film qui s’attaque aux discours franquistes
Lieu d’aliénation, frustration : famille. Perversion du système familial.
Réflexion sur famille : nouveau discours, nouvelle perception à cette époque-là.
Certains critiques ont dit qu’il y avait une influence néo-réaliste : appartement, fils aîné est un jeune des banlieues ; délinquant qui joue son propre rôle a l’intérieur du film. L’aspect réaliste, social peut aussi rappeler les traditions espagnoles.
Extrait : « La Mauvaise éducation », P. Almodovar
- Film : Certains pensaient que c’était un film autobiographique mais il a réfuté cette idée : comme quoi ce n’était pas. Le personnage principal est lui même cinéaste : effet de miroir : début correspond à la période des débuts d’Almodovar => aspect de la réception de ce film.
- Par ailleurs, il travaille sur certains genres cinématographiques, dans ce film.
- Mélange de son identité et du personnage réalisateur : utilisation d’un arrière-plan commun (générique). Cela renvoie à un autre film aussi femmes aux bords de la crise de nerfs : Personnage réel ou de fiction `???
- Film qui nous raconte des histoires contemporaines, très rarement revenant sur le passé : à l’exception de ce film, en chair et en os, étreintes brisés.
Cours n°3 : 03/03/2011
Absence Jeudi 28 Avril et Jeudi 19 Mai :
Rattrapage Mercredi 30/03 et 06/04 - 17h30-19h
Partiel : Jeudi 12 Mai.
Exposé à deux (15min) : analyse d’une séquence (2 min) en mettant en avant l’intérêt de la séquence : l’axe directeur de l’analyse (moyens ? comment?)
- Almodovar : Etreintes Brisés
- Alex De La Iglesia : Mes chers voisins (La communida)
- Isabelle Coixet : The secret life of words
- Amenabar : Ouvre les yeux
Extrait : « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? » , P. Almodovar
-> Idée principale : Aliénation en tant que femme, mère de famille appartenant aux classes populaires. Monde ou les relations sont régis par l’économie, les intérêts et les échanges financiers.
-> Mise en situation du personnage qui n’a plus aucun moyen pour supporter son existence (refus des médicaments)
-> Espace exigu : élément symbolique de la condition du personnage.
Point de vue pris au niveau du sol.
-> Personnage cherchant des point de repères dans la ville, car elle vient de la campagne. Comme avec son lézard, appelé « dinero ».
Nouveau film conducteur qui renvoi au fait que l’argent est au centre de cette famille c’est donc l’argent qui provoque les désaccords de la famille
-> Tous les plans qui nous révèlent la vie de Gloria sont des plans correspondant à un regard extérieur. Cela signifie qu’a l’intérieur de cette partie du film, le personnage de Gloria n’est pas subjectif : manque d’intériorité.
Almodovar : volonté de traiter le personnage en revenant un aspect particulier : celui qu’on regarde (de l’extérieur à, donc cela le place dans une position d’objet d’étude, de regard et pas en sujet). Ce choix de point de vue fait du personnage qui subit, qui est passif et pas qui porte un regard sur les choses, et qui est actif.
-> Chanson allemande réfère au mari de gloria qui a vécu en Allemagne : réalité espagnole : immigration dans les pays européens dû au chômage. Eléments qui renvoient a un passé et ce que ça peut évoquer chez le personnage de Gloria.
On peut voir que le mari pense quand même a sa femme
->Cette séquence met en scène une dispute conjugale, naissante à partir : de la musique, la jalousie, la préparation du mari pour l’autre femme. On remarque aussi le relationnel très tendu, peu agréables, impératif pas de considération pour l’autre : pour le mari, sa femme est à son service : Scène de ménage.
-> Soudain c’est la rébellion, le refus. Surgit une violence physique, plus verbale. Plan insolite sur le lézard. Ce plan nous dit qu’il sépare les deux personnages. mais c’est surtout un élément symbolique qui explique l’origine de leur différend, la détérioration : le manque d’argent. Réapparition du lézard : semi ellipse. On voit la violence infligée à la femme : sang.
Gloria se rebelle, lui porte un coup aux « cojones » et avec un os de jambon lui tape le crâne (référence première scène) : refus de la domination masculine.
Coup du lapin !!!! : film se transforme en meurtre.
-> Enchaînement avec une voisine : fin pour le meurtre : cela signifie que Gloria se libère de l’oppression masculine. Cet enchaînement montre une autre forme d’oppression : mère sur sa fille.
-> De là, cela nous montre que gloria devient un personnage à part entière.
-> Dernière séquence :
Thématique de la famille : destruction et de sa reconstruction est récurrente.
Fait de retrouver son fils, la ramène « en vie » et dans la famille
Film atypique car il y a un intérêt pour les classes sociales défavorisées (Volver) : discours sociologique :dénonçant leur aliénation-condition de vie difficile de ses familles : là où l’argent prime, ce qui déteint sur les familles
Un film qui s’attaque aux discours franquistes
Lieu d’aliénation, frustration : famille. Perversion du système familial.
Réflexion sur famille : nouveau discours, nouvelle perception à cette époque-là.
Certains critiques ont dit qu’il y avait une influence néo-réaliste : appartement, fils aîné est un jeune des banlieues ; délinquant qui joue son propre rôle a l’intérieur du film. L’aspect réaliste, social peut aussi rappeler les traditions espagnoles.
Extrait : « La Mauvaise éducation », P. Almodovar
- Film : Certains pensaient que c’était un film autobiographique mais il a réfuté cette idée : comme quoi ce n’était pas. Le personnage principal est lui même cinéaste : effet de miroir : début correspond à la période des débuts d’Almodovar => aspect de la réception de ce film.
- Par ailleurs, il travaille sur certains genres cinématographiques, dans ce film.
- Mélange de son identité et du personnage réalisateur : utilisation d’un arrière-plan commun (générique). Cela renvoie à un autre film aussi femmes aux bords de la crise de nerfs : Personnage réel ou de fiction `???
- Film qui nous raconte des histoires contemporaines, très rarement revenant sur le passé : à l’exception de ce film, en chair et en os, étreintes brisés.