L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours
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Cinéma Espagnol Contemporain. Mme Rodriguez. Jeudi 17h-18h30. Cours n°1

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Léa Chantel


Petit joueur, mauvais élève.
Petit joueur, mauvais élève.

CINEMA ESPAGNOL CONTEMPORAIN

Cours n°1 : 17/02/2011

Pedro Almodovar :

- Né dans une famille très populaire espagnole, en dessous de Madrid.
Ils ont déménagé dans une autre région très pauvre, agricole, à l’ouest collé au Portugal : Enfance provinciale. Il part à Madrid ou il travaille dans une compagnie téléphonique (matin), l’après- midi, il fait des activités artistiques : pendant la période de la Movida.

- Movida : mover : bouger
Période désignée par les critiques d’art, qui trouvent des points communs entre plusieurs artistes : sensibilité commune. Période antérieure était beaucoup plus statique : dictature.
- 20 novembre 1975 : mort de Franco.
À partir de ce moment, il va y avoir la période de transition, qui se finira a 1982, d’une dictature à une démocratie (1982)

- Almodovar, pendant cette période, est à l’intérieur de ses groupes très actif (groupes de musiques) il fait aussi de la BD,.
« Puppy Lucy boom » : 1er film qu’on lui commande pour refléter la vie d’un groupe musical (pendant 2 ans) : pleins d’histoires compartimentées.
« Labyrinthe des Passions » : centré sur un groupe musical (filles) : histoires amoureuses, désir.
Dans ses deux premiers films, les scénarios sont plutôt décousus et faits avec une bande de copains.
3ème film : « Qu’est-ce que j’ai fiat pour mériter ça ? » il tranche avec ses 2 premiers films.
Il travaille beaucoup plus l’histoire et essaye de renouer avec une certaine tradition espagnole.

Extrait : « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? »
- Début : mise en abîme (voit le plateau et ses techniciens) qu’on retrouve souvent dans ses films=> débuter son film fait qu’il nous indique que cela reste du cinéma : déclaration intention : mon cinéma n’est que du cinéma. C’est un pacte de lecture.
Il s’inspire de la tradition espagnole, qui est de « cinéma social », qui connaît ses beaux jours en Espagne dans les 50’s. ambiguïté : prendre au sérieux mais pas à prendre aux sérieux
Personnage : ménagère, appartenant base classe sociale.
- Dans cette première séquence, on repère :
.Le titre est présenté en défilant en gros plan, doucement ; découverte des mots petit à petit : la signification de ce choix est l’analphabétisme (facteur important) : lire mot à mot et déchiffrer le titre
.La phrase, elle induit une victime : un personnage se sent victime, réflexion sur sa propre condition : annonce une caractérisation qui est propre a un genre filmique, le mélodrame. La deuxième influence de ce film est le genre mélodramatique, ou le personnage central correspond à l’atypification des pers de ce genre.
. Rouge et noir associent colère, énervement.
. Espace connu : premier plan = centre de Madrid
. Pers. De gloria est tout de suite caractérisé comme un personnage qui doit travailler, ayant une activité laborieuse, séparé des autres, et qui cherche à les imiter : ridicule. Compréhension de son statut social, de ses envies. Nuances entre son balai, leur bâton, les couleurs : bleu (espace froid) et le jaune. L’espace la repousse dans un endroit où elle ne peut pas s’exprimer : cela définit un personnage dans un état de frustration.
Deuxièmement : Gloria, utilisation d’un nom signifiant gloire, aux anges donc positif, ce qui est ironique alors qu’au contraire, elle est malheureuse. Contraire de ce qu’exprime le terme lui-même

. Dictature : la famille, cellule de base: l’homme travaillait ms pas la femme, elle n’avait pas d’autorité parentale : le divorce n’existait pas. Valeurs héritées de l’église catho : femme considérée comme une citoyenne de seconde classe.
La dans leur relation, on peut voir l’absence d’affection. Absence de communication au sein d‘un couple
Réification du personnage, on la voit du four : donc par un objet, femme est considérée comme un objet.
Destruction du foyer de la mise à table.

- Le« cinéma social », qui connaît ses beaux jours en Espagne dans les 50’s.
Ce ciné social fait être le fait de considérer des réalisateurs comme officiel et des réalisateurs Qui vont êtres connus pour êtres contestataires.
Contestataires : On parle des 3 B : Bardem (très proches du PC, interdit par régime franquiste), Berlanga (plus incertain, anarchiste, guerroyer avec les soldats nazis), Bunuel (fait des films à l’étranger, inspiré réalisme italien).

- Il y avait aussi Nieves Conde, qui a réalisé en 1951 : « Surcos » un film appuyant le discours officiel, moralisateur, donnant une vision très négative des changements culturels et espace, change la structure familiale, mais en même temps il va montrer comment vivent les classes populaires à Madrid dans les 50 ‘s, et leurs difficultés, leurs conditions de vie.
Berlanga et Bardem vont aussi faire des films montrant l’exploitation, la misère des classes populaires exploitées par les bourgeois, le régime.

« Mort d’un cycliste « de Bardem: indifférence des hautes classes social vis à vis des pauvres
« Le bourreau » 1962

Ce courant insiste sur les conditions difficiles des classes populaires : problème de changement, société sous-développée des choses qui s’oppose a l’image triomphaliste que la dictature cherche à donner aux pays.


Films sur la jeunesse délinquante : cinéma « quinqui » : 50’s., ils vont mettre en scène des malfaiteurs, dealers, voleurs.

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