L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours
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Forum dédié à l'échange de cours entre les étudiants de L1 Cinéma Audiovisuel des élèves de la Sorbonne Nouvelle.


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Cours 4 Histoire du cinéma classique avec Mr CADORET

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Marie Chemineau


Petit joueur, mauvais élève.
Petit joueur, mauvais élève.

Le cinéma français dans les années 30’s
09-03-2011
CADORET
Cours 4

Un des Cinéma les plus reconnus, mais peu productif (environ 50 films par an) > mais films de prestige (pas de films B> pas de distinction)

1930-1933 > Accroissement ++ de la production > entre 100 et 150 films par ans (encouragé par l’arrivée du parlant) dont beaucoup d’adaptation du théâtre > paroles ++ son > moins exploité

Deux sociétés prédominent : (N’arrivent pas à la taille d’une des Minors)
- PATHE-NATHAN (Bernard Nathan rachète Pathé)
- GAUMONT-FRANCO-FILM-AUBERT (GFFA)

1933-1934 > Scandales financiers ++ > Disparaissent en commençant pas Pathé (Bernard Nathan accusé d’escroquerie + attaques par la presse car il était antisémite)

En 5 ans > nouvelles technique apparait et les deux plus grands disparaissent > petits studio et producteurs indépendant arrivent et prennent le relais
Les producteurs indépendants font appel à de plus grandes sociétés de distribution.
Marcel Pagnol et un des premiers producteurs indépendants.

L’équipement des salles et des studios en matériel sonore se fait moins rapidement en France (5 ans) et la propagation des ces techniques se fait en commençant par la capitale. Car les brevets n’étant pas Français, la diffusion se fait lentement.

Importance ++ du théâtre et des hommes de théâtre au cinéma > A cause de l’arrivée du parlant). Deux personnages se démarquent :
Le scénariste et le dialoguiste (Le premier s’occupe de l’histoire, voire de l’adaptation, de décrire les décors, les misent en scène, les péripéties, tandis que le deuxième se préoccupe seulement des dialogues. Qui eux, ont une importance ++ même face au réalisateur (Au contraire, avec la nouvelle vague, les réalisateurs sont considérés comme l’auteur du film)

Problème du recrutement de ces corps de métiers à l’arrivée du parlant > On va les chercher au théâtre !
A partir des 30’s les scénaristes du théâtre voient leurs côte baisser, tandis que les scénaristes du cinéma connaissent un grand succès.
Se démarquent parmi ces derniers :
JEAN RENOIR > Entre 1926 et 1934 > 9 films (dont 8 adaptations)
Entre 1934 et 1939 > 9 films (dont 3 adaptations)
JULIEN DUVIVIER > Entre 1925 et 1936 > 18 films (dont 14 adaptations)
Entre 1936 et 1939 > 5 Films (dont 1 adaptation)

Scénaristes :
JACQUES PREVERT > Entre 1935 er 1938 > 10 scénarios > « Le réalisme poétique »
HENRI JEANSON > Entre 1933 et 1938 > 9 Scénarios
CHARLES SPAAK > Entre 1935 et 1938 > 24 scénarios > Films « social » > Travaille avec RENOIR, DUVIVIER, GREMILLON, CARNE
(JEAN AURENCHE, PIERRE BOST, PIERRE VIOT, BERNARD ZIMMER)
Cette mise en avant ++ pose le problème du véritable auteur du film (A cette époque, les réalisateur n’a pas plus de valeur qu’un technicien) Cette situation dure jusqu’aux 50’s et à la nouvelle vague.
> Les types de films produits sont donc essentiellement liés au monde du théâtre (opérette, pièce de théâtre, romans) avec une prédominance du comique :
Le comique de boulevard
Le comique Troupier > Troupe > Sujets de la hiérarchie, dédramatise le thème de la guerre.

Les réalisateurs de théâtre passent également à la réalisation de films> Plutôt médiocres !
Le théâtre critique ++ le cinéma !
Un homme de théâtre ressort pourtant beaucoup :
SACHA GUITRY : Il adapte ses propres pièces et se lance dans le dialogue, l’écriture de scénario, le jeu d’acteur.
1936 > Le roman d’un tricheur est l’un des plus grand exemples de son œuvre, ainsi que « Faisons un rêve », et en 1938 « Quadrille »

1930’s > Apparition d’une nouvelle génération d’acteur (venues du théâtre, du music-hall…)
JEAN GABIN > Ancien chanteur de music-hall, jouent dans la plupart des films considérés aujourd’hui comme les meilleurs > Joue des héros de classes populaires, spécialiste des «coups de gueule» > Succès ++ auprès des femmes, comme des hommes (charme + identification)
ALBERT PREJEAN > Joue des héros de classes populaires également
MICHEL SIMON > Pas beau, gueule inoubliable ! Jeu d’acteur très étendue (Bien qu’il ne puisse jouer les jeunes premiers à cause de son physique), grande palette de rôles !
LOUIS JOUVET > Prof de théâtre. Acteur de théâtre qui comprendra le mieux l’intérêt qu’il peut trouver dans le cinéma
JULES BERRY > Rôles de méchants
MICHELE MORGAN > + grande vedette féminine de l’époque (joue ++ avec GABIN)
ARLETTY > Personnages avec beaucoup de caractère, pas de rôle de premiers (pas le physique), accent parisien ++.
Seconds rôles ont une importance ++ Sans qu’on connaisse leurs noms, ils sont très utilisés.

PARIS est la capitale culturelle de l’Europe > Exilés ++
Les plus connus qui passent en France dans les 30’s :
LUIS BUNUEL > Espagnol > « Le chien andalou », et « l’âge d’or ».
FRIZT LANG > Contacté parles nazis pour devenir représentant ++ du cinéma nazi. Il quitte l’Allemagne pour la France : « Liliom » (EXTRAIT) - 1934 puis pour les USA.

Cinéma d’«Avant-garde».
Seul représentant qui était là avant :
RENE CLAIR > Sous les toits de Paris - 1930
Le million - 1931
A nous la liberté – 1932 (EXTRAIT)
Le dernier Milliardaire – 1934
Thème de l’argent très présent ! Sous forme de comédie. Toujours les mêmes techniciens
(LAZARE MEERSON, PERINAL). Films a petits budget > Alors que ses ambitions étaient
++ > Il signe un accord avec l’Angleterre et avec un producteur anglais (ALEXANDRE
KORDA) et quitte la France. Logique de cinéma muet ++

JEAN VIGO > - A propos de Nice (EXTRAIT) – 1930 – Court métrage. Documentaire fictif
sur bourgeoisie de Nice. Critique ++. Succès auprès de la critique
- Zéro de conduite (EXTRAIT) – 1933 – Autorité à l’école qu’il a détesté !
Critique beaucoup plus poétique, comique. > Principal école = enfant.
- L’Atalante - 1934
JEAN COCTEAU > Le sang d’un poète – 1930



Le film Social
A partir de 1933 ce type de cinéma apparaît, un cinéma qui met en avant les classes populaire (avec Jean Gabin), au monde ouvrier. Les histoires sont très contemporaines. Discours de gauche et opposé à l’idéologie bourgeoise et qui remet en cause l’influence du théâtre sur le cinéma, à la tradition théâtrale.

Plusieurs « sous genre » :
> Le « réalisme poétique » > Terme littéraire « Le populisme » Marcel Aymé
- MARCEL CARNE – intérêt pour classe ouvrière – Jenny (1936) & Drôle de drame (1937)
- JACQUES PREVERT – Troupe de théâtre d’extrême gauche – Jenny (1936) & Drôle de
drame (1937) (EXTRAIT)
Films ancrées dans une réalité contemporaine, et justement représenté. Mais mise en scène
avec des dialogues très poétiques malgré la condition des personnages > Paradoxe ++.
Personnage du prolétaire amoureux et (donc) rebelle. + Sens de la fatalité, du destin.
Qualité esthétique +++.
« Quai des Brumes » (EXTRAIT) 1938 (Décorateur ALEXANDRE TRAUNER) avec Gabin
« Le jour se lève » (EXTRAIT) 1939 (Décorateur ALEXANDRE TRAUNER) avec Gabin
- GREMILLON – Remorques - 1939

> DUVIVIER – « La belle équipe » 1936 < Ouvriers prenant leurs destin en main. Echec commercial ! Victime de censure ! & « Pépé le Moko » 1937. Influence ++ Scarface (film de gangster)
> JEAN RENOIR. Marqué à gauche ! Comédie (« La chienne » 1931)
« Boudu sauvé des eaux » 1932 & « Crime de Mr Lange » 1935 > Films anarchistes
+ Films collectifs (ex: « La vie est à nous » 1936)
+ « La grande illusion » 1937 (EXTRAIT) & « La règle du jeu » 1939

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