L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours
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Cours 1 Histoire du cinéma classique avec Mr CADORET

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Marie Chemineau


Petit joueur, mauvais élève.
Petit joueur, mauvais élève.

COURS 1
16-02
CADORET

Examen : 30 mars 1h 10 questions de 2pts/ 18 mai questions de cours et une question de synthèse

> Le cinéma sonore de 1929 à 1959
6 octobre 1927 sortie du chanteur de jazz d’Alan Crosland considéré comme le 1er film sonore (il n’est que partiellement sonore et parlant).
Dès le milieu des années 20 existent deux techniques pour le son :
- le son sur disque : lors du tournage et de la projection (tout doit être synchronisé). Enregistrement du son lors du tournage et son passés lors de la projection. Leur durée était de 10mn, on utilisait la même technique que celle des bobines. La technique à était développée en 1922 par Vitaphone (filiale de Western Electric).Les studios sont retissant à s’engager dans le sonore dû à l’apogée du muet. C’est Warner qui va investir dans cette technologie. En 1927, le Movietone acheté par Fox devient le premier concurrent de Vitaphone mais il sera racheté par Western Electric. Le Photophone est présenté en 1928 par la firme R.C.A (qui a créé le studio RKO).Photophone ne sera utilisé que par RKO. Cette technique disparaît au début des années 30.
- Le son optique : la bande sonore est inscrite sur la pellicule. Ce procédé est plus simple (à utiliser et à monter) et plus économique. Il se démocratise donc et remplace le son sur disque. Employé au moins jusqu’à 1948, certains réalisateurs continueront à l’utiliser mais il sera remplacé par les bandes numérique pour le tournage. Mais il est encore utilisé aujourd’hui pour la projection.
Toutes ses découvertes ont eu beaucoup de conséquences. Jusque dans les années 20 il existe beaucoup de studios. A partir des années 30 se crée une poignée de grands studios et une petite poignée de petits studios. Alourdissement du matériel. Division du travail => films plus chers => recherche de rentabilité. Tournage exclusivement en studio pour le son, utilisation de plusieurs caméras.
Effet de ralentissement : caméras plus lourdes donc moins de grands mouvements, tournages plus lent.
Les micros sont très gros et ont une portée limité ce qui oblige les acteurs d’être plus proches des micros. Tout cela crée plus de contraintes aux réalisateurs et aux décorateurs.
Voyage de Martin Scorsese dans le cinéma américain, 1995.
Le passage au parlant rend les orchestres totalement inutile (beaucoup de licenciements). Mais une grande partie de ces musiciens va être engagés dans les orchestres des studios (dû à leur capacité d’improvisation).
Réorganisation du personnel, scénariste devient un métier à part entière (de même pour le dialoguiste). Cet arrivé du dialogue va rapprocher le cinéma et le théâtre, et va favoriser l’adaptation littéraire. Plus d’un tiers des films qui sortent en France sont des adaptations théâtrales. Les gens allaient plus au théâtre d’où cet engouement et certaines pièces ne partaient pas en tournée en province. La plupart des scénaristes et des dialoguistes viennent du théâtre.
Modification dans la direction des acteurs.
La gestuelle est remplacée par la parole, le jeu est moins expressif. Ils doivent apprendre à moins jouer avec leurs expressions (surenchérir) mais avec leur parole. Changement de code. Tout cela va rendre certaines scènes très statiques (alourdissement).
La voix.
Certains acteurs vont réussir à s’adapter au parlant, d’autre non comme Buster Keaton. Il perd sa liberté d’acteur et se fait avoir par des producteurs. Il fera certaines apparitions dans les années 50 en tant qu’icône déchu du muet pour le premier film surtout (Sunset Boulevard de Billy Wilder, 1950 et Les feux de la rampe de Chaplin, 1953).
Harry Langdon, Lilian Gish, Mary Pickford, Gloria Swansow vont aussi souffrir du passage au parlant.
Erich Von Stroheim va devenir acteur (réalisateur), D.W Griffith va préférer prendre sa retraite.
Allongement de durée des plans : entre 1917 et 1927 les plans font en moyenne 5-6s et entre 1928 et 1934 ils font 11s. Cette évolution provient d’un choix commerciale, les producteurs mettent en place le star système.
A la fin des années 20 et au début des années 30 se met en place le champ/contrechamp.
Le passage du parlant à poser problème au Japon, le dernier film muet a été diffusé en 1936. Cela s’explique par la présence du Benshi qui commente les actions, ils étaient tellement appréciés qu’ils pouvaient être plus connus que les films qu’ils commentaient. Ils sont donc devenus très influents dans l’industrie cinématographie et ont empêché l’arrivé du parlant le plus longtemps possible. Le premier film sonore est sorti en 1931 au Japon. En 1936 aux Etats-Unis on ne diffusait plus de films muets.
Les cinéastes soviétiques sont très opposés au parlant. En 1928, est écrit un manifeste qui prône l’utilisation du son comme un matériel (comme pour l’image). Il est signé pas Eisenstein, Poudovkine et Alexandrov.
Aux Etats-Unis la personne la plus réfractaire au parlant est Chaplin. Ses premiers films sonores ne contiennent que de la musique et pratiquement pas de paroles, voir aucune (City Lights, 1931). Les temps modernes, 1935. Pas de dialogue dans la première scène sauf pour le directeur. Un instrument est dédié à chaque personnage.
La période 28-34 est une période d’essor, d’avancé et d’intégration verticale (posséder toutes les étapes de création d’un film : production, distribution et exploitation).
En 1930, la fréquentation des salles va diminuer à cause de la crise boursière. Cette crise va permettre de révéler la détermination des américains de contrôler et de s’enrichir : l’exportation des films leur permet de s’enrichir et de montrer le mode de vie, la philosophie américaine. Les Etats-Unis sont en avance d’un an au niveau technologie ce qui favorise l’exportation. 1928 les sociétés Tobis et Klangsfilm fabriquent des systèmes de sonorisation. En 1929 elles fusionnent pour devenir la Tobis-Klangsfilm et deviennent ainsi des concurrentes directes des sociétés américaines.
L’exploitation des films américains est soutenue par l’état fédéral américain.
En mars 1921 est créé la Paramount France à Joinville-le-Pont. Ce qui ne plait pas aux européens pour des raisons commerciales. En 1927 est créé un quota qui limite la diffusion des films étrangers : Contingentement. En 1928 est créé le visa de censure obligatoire, c’est une autorisation donnée par l’Etat pour diffuser les films étrangers sur le territoire (permet ainsi de limiter la diffusion des films américains). En 1931 les Etats-Unis et la France font un arrangement. Ce quota n’est pas présent qu’en France mais aussi en Angleterre.
En Italie, cette tendance de quota est encore plus drastique qu’en France.
Entre l’Europe et les Etats-Unis va se dérouler une guerre des brevets entre avril 1921 et avril 1930 qui va se conclure avec un accord de paix. Cette guerre à commencer avec les problèmes de compatibilité entre les différents systèmes d’exploitation. Tobis-Klangsfilm garde l’Europe et la Scandinavie, Western Electric garde les Etats-Unis, le Royaume Uni, le Canada, l’Inde, la Nouvelle Zélande, l’URSS. Pour le reste du monde ils restent en concurrence.
Versions multiples.
Avec le son, la barrière de la langue devient le plus gros problème. Le doublage n’existe pas entre 1929 et 1934. Le système des versions multiples concerne les films faits pour l’importation. Le film est retourné, les décors, le scénario reste inchangé mais le casting et l’équipe de tournage changent. C’est deux derniers sont adaptés au pays qui reçoit les films.
Exemple : un film américain qui va être importé au Mexique va être retourné au Mexique avec des acteurs et une équipe local mais l’argent revient au studio américain.
Cette technique est la plus compréhensible pour les spectateurs à cette époque. Les autres technique charcutaient la bande son, le scénario… à cette époque.
En 10 ans, 200 films ont été retourné en espagnol. Cette technique est très utilisé pas la MGM et Universal.
Exemple : Dracula, 1931 de Tod Browning (US) et George

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