L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours
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L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours

Forum dédié à l'échange de cours entre les étudiants de L1 Cinéma Audiovisuel des élèves de la Sorbonne Nouvelle.


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LUNDI 14h30-17h30 Mme Quagliarella Cours n°6

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Zoue Pelloux


Elève dissipé.
Elève dissipé.

Cours 6

FANTASTIQUE

Présence théâtrale très expressive grâce aux personnages.
Théâtre filmé → délaisse les effets cinématographiques
Ce genre va assumer ce qui vient de la littérature, faire du cinéma un art total.
Jean Cocteau : brouillement des frontières, volonté de peindre le réel d'une manière irréaliste. Il va adapter de grands mythes et de grandes légendes.
La Belle et la Bête
L'Éternel Retour de Delannoy avec l'aide de Cocteau 1943 : adaptation de Tristan et Iseult au XXème siècle : plus réaliste, il va garder une esthétique qui va dans la magnificence de l'amour. En même temps, une violence brutale et choquante. Folle passion amoureuse. Côté malsain, cru et fou. Jeu des acteurs sujets à la moquerie : assumé. Esthétique lente, qui sert à éterniser les figures, GP acteurs très travaillés à la lumière, dialogues lents mais avec une certaine musicalité. Volonté musicale. Lenteur → pour fixer quelque chose, pour éterniser le moment important, heureux dans un couple. Amour lié à la mort.
Orphée (1950), mythe grec, adapté dans l'époque contemporaine, avec Jean Marais et François Perrier. Cohabitation de différents style, art de la contradiction. Personnages qui s'inscrivent dans la réalité. Anges de la mort = motards. Miroir pour aller vers l'au-delà.
Marcel Carné.
Les Enfants du Paradis
Les Visiteurs du soir 1944.
Les portes de la nuit
Juliette ou la clef des songes 1950 : film descendu par la critiques et le public. On s'attendait qu'il revienne à ses premiers amours et qu'il se tourne vers le néoréalisme italien, cinéma en opposition avec le cinéma classique italien, volonté de sincérité et d'engagement par rapport à la souffrance subie pendant la guerre, esthétique documentaire. Fantastique. Un jeune homme se retrouve en prison parce qu'il a volé. Il perd son travail, sa petite amie, … Déchéance. Prison morbide. Puis on voit que tous les détenus de cette prison vont s'évader via leurs rêves. Le rêve du personnage : arrive Pays de l'Oubli. Il recherche sa fiancée. Lorsqu'il va la retrouver, elle ne se souvient de rien. Un peu un rêve prémonitoire. Carné va utiliser les moyen des années 40 : va tout filmer en studios, même les passages dans la nature. Bande sonore imposante. Mélange des genres qui s'intensifient, comique + dramatique. Évasion des personnages par le rêve. Thème qui était présent dans Le Quai des brumes.


CINÉMA DE LA BELLE ÉPOQUE

Cycle de films qui a débuté pendant la guerre, se poursuit dans les années 50. La fin de la guerre n'a pas été une rupture dans l'esthétique cinématographique française.
Cinéma français classique nostalgique. Retranscrire les élans de la jeunesse. Émotions, passion. Pas trop de raison. Fantasme. Revient sur l'enfance de la plupart des cinéastes (~1910). Univers et esprit de la belle époque tel qu'on l'a rétrospectivement dans les années 40-50. Flamboyante, réjouissante, joyeuse, pas de mort, ni de maladies, insouciance, amusements, divertissements, … Fantasmagorie. Regard insouciant, mais regard double car regard de personnes qui connaissent l'envers de la belle époque, l'ennui, la mort, la solitude, la vieillesse.
Max Ophuls
René Clair
Jean Renoir
Clouzot Miquette et sa mère
Souvent film en deux temps : première partie : insouciance, monde = spectacles, très léger, loufoque, un peu burlesque ; puis deuxième partie où tout se retourne, prise de conscience d'une douleur, d'un sentiment, nostalgie.
Les grandes manœuvres de René Clair, 1954, un lieutenant fait le pari de séduire une jeune femme avant de partir dans les grandes manœuvres. Femme choisie au hasard. « Je meurs de sommeil. – Oh c'est ce que prétendent les femmes qui veulent se débarrasser de quelqu'un. – Je ne vous le fais pas dire. » et bam avale un calamar et tais toi. Être vu, théâtralisation sociale, valse des rumeurs, plans fixes sur différents personnages. Théâtralisation avec beaucoup de surcadrages. Musicalité sur plusieurs niveaux. On se croirait au théâtre (balcon, scène, colonnes).
French Cancan de Renoir
Le retournement de situation est parfois effectif en une seule séquence. Ex : Madame De de Max Ophuls, Madame De valse avec je-sais-pas-qui et puis une pesanteur qui se greffe petit-à-petit au réel, apparition de l'amour, douleur de la part de l'héroïne, évolution de la question « Avez-vous des nouvelles de votre mari? ». Film à voir, très beau film.
Les cinéastes s'amusent avec leurs personnages. Pas de malaises au départ. Que après le déclic. Phase enfantine/phase adulte. Traitement théâtral, musical, plastique. Nostalgie de l'enfance et de la naissance du cinéma, de son invention, …
Le Silence est d'or, par René Clair en 1947, regarde l'époque de 1900 où le cinéma naît et les réalisateurs/techniciens doivent être inventifs. Regard amusé sur les débuts du cinéma.
Personnages à part, chanteurs, musiciens, …
La Ronde de Max Ophuls. Scènettes de différents couples. Entre chaque, prise de paroles par le meneur de la ronde.


ESSAIS

Années 50
Artifice. Décors d'une stylisation extrême qui les rend difficiles à regarder.
Marguerite de la nuit, de C. Autant-Lara, avec Yves Montant, adaptation du mythe de Faust, stylisation extrême.
La Main du diable de Maurice Tourneur, même thématique du pacte avec le diable.


COMÉDIE LOUFOQUE

Marc Allegret, maître du genre
En effeuillant la marguerite avec Brigitte Bardot
Julietta, un des premiers film avec Jeanne Moreau, Jean Marais.

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