Linklater
Extrait : Slaker (la scène des schtroumpfs) traduit en anglais par « Smurfs scene »
Il a été tourné avec un très petit budget (20 000 dollars) avec une caméra de 20 millimètres. Il a été acheté par Orion classics pour un peu plus et tourné en 25 millimètres. Le succès s’est fait petit à petit. Faire le moins de mouvement de caméra. Montrer des conversations qui sont à la limite du n’importe quoi. Ce ne sont pas des dialogues de cinéma, il n’y a aucun but narratif. Refus de donner une direction précise à son scénario.
Linklater a fait d’autre film après ce film notamment « Rock Academy » qui est un film grand public. En 1994, il tourne « Before Sunrise ».Motif de la rencontre amoureuse. Travail sur le rythme et sur le jeu d’acteur. Le but de ce film est de mettre deux personnages sous un microscope et voir ce qu’il se passe.
Extrait de « Before Sunrise » : scène de la rencontre.
Souci de recontextualiser la scène amoureuse. On ne commence pas par l’histoire importante. Chose que l’on retrouve chez Jarmusch. Ce qu’on voudrait voir, on ne le voit pas tout de suite. Par exemple, le dialogue entre le couple n’arrive pas tout de suite. Dans l’extrait on a un plan fixe dans un bus. On a une série de monologue ; grand effet de déséquilibre qui donne quelque chose de plus authentique que d’habitude. Comme il n’y a pas dialogue, on est beaucoup plus attentif au jeu de l’acteur. On joue avec le « être mal à l’aise » du spectateur.
Extrait : « Waking life » de Linklater, 2001.
La même idée du film très bavard. In Digent : Financer par IFC et fondé par Gary Winick. Le but est de produire des petits films. La seule exigence était de filmer avec des petites caméras. Winick voulait construire des petites équipes ou tout le monde serait payé pareil. Il fait le film « Tape » en 2002, avec un tout petit budget. L’histoire est un huis clos entre trois personnages, dans une chambre d’hôtel. Grand travail sur la prise de vue. Encore la scène d’introduction, ou il n’y a pas vraiment d’histoire. On voit bien le rapport au théâtre. On retrouve un personnage qui ne fait de sa vie, quelqu’un qui n’a pas réussit à s’intégrer dans le système américain. Dans le deuxième extrait, il fait exprès de prendre un style amateur. Ce qui devrait être à mourir d’ennui, arrive à fonctionne
La narration peut aussi être plus complexe. Le récit choral s’articule sur un ensemble de personnages. Le principe est de nous montrer une multiplicité de personnages.
Extrait de « Magnolia » de Paul thomas Anderson
Avec comme personnage principal Tom Cruise. Donc on peut conclure que c’est un film avec un certains budget. On ne s’arrête jamais sur les personnages. C’est tout à fait contraire à ce que fait Jarmusch ou Linklater. On a ici une narration qui s’entrelace. Le risque est de perdre le spectateur. Cela exige du spectateur une logique de concentration. Il y a des ellipses quasiment invisibles. Hors l’objectif hollywoodien est de prendre le spectateur par la main. Ce qui parodie la manière hollywoodienne est le temps mort. A propos du point de vue du film : on put voir dans le passé très loin et une espèce de clin d’œil virtuose lorsque l’on rentre dans les cellules du personnage.
Sorti en 1997, « Boogie Nights » est son premier film. L’intérêt de ce film était de traiter l’industrie du porno. C’est un film qui a été acheté par New line.
« Mystery train » de Jarmusch, 1989.Premier film américain, fiancé par des japonais. C’est un film qui a été fait avec 2,8 millions de dollars. Refus de la transparence qui est le principe de Godard.
Extrait de « Jackie Brown ».
On a l’idée d’un espace circulaire. On n’a pas de répétition de la narration. Il y a une modification du rythme.
Extrait : Slaker (la scène des schtroumpfs) traduit en anglais par « Smurfs scene »
Il a été tourné avec un très petit budget (20 000 dollars) avec une caméra de 20 millimètres. Il a été acheté par Orion classics pour un peu plus et tourné en 25 millimètres. Le succès s’est fait petit à petit. Faire le moins de mouvement de caméra. Montrer des conversations qui sont à la limite du n’importe quoi. Ce ne sont pas des dialogues de cinéma, il n’y a aucun but narratif. Refus de donner une direction précise à son scénario.
Linklater a fait d’autre film après ce film notamment « Rock Academy » qui est un film grand public. En 1994, il tourne « Before Sunrise ».Motif de la rencontre amoureuse. Travail sur le rythme et sur le jeu d’acteur. Le but de ce film est de mettre deux personnages sous un microscope et voir ce qu’il se passe.
Extrait de « Before Sunrise » : scène de la rencontre.
Souci de recontextualiser la scène amoureuse. On ne commence pas par l’histoire importante. Chose que l’on retrouve chez Jarmusch. Ce qu’on voudrait voir, on ne le voit pas tout de suite. Par exemple, le dialogue entre le couple n’arrive pas tout de suite. Dans l’extrait on a un plan fixe dans un bus. On a une série de monologue ; grand effet de déséquilibre qui donne quelque chose de plus authentique que d’habitude. Comme il n’y a pas dialogue, on est beaucoup plus attentif au jeu de l’acteur. On joue avec le « être mal à l’aise » du spectateur.
Extrait : « Waking life » de Linklater, 2001.
La même idée du film très bavard. In Digent : Financer par IFC et fondé par Gary Winick. Le but est de produire des petits films. La seule exigence était de filmer avec des petites caméras. Winick voulait construire des petites équipes ou tout le monde serait payé pareil. Il fait le film « Tape » en 2002, avec un tout petit budget. L’histoire est un huis clos entre trois personnages, dans une chambre d’hôtel. Grand travail sur la prise de vue. Encore la scène d’introduction, ou il n’y a pas vraiment d’histoire. On voit bien le rapport au théâtre. On retrouve un personnage qui ne fait de sa vie, quelqu’un qui n’a pas réussit à s’intégrer dans le système américain. Dans le deuxième extrait, il fait exprès de prendre un style amateur. Ce qui devrait être à mourir d’ennui, arrive à fonctionne
La narration peut aussi être plus complexe. Le récit choral s’articule sur un ensemble de personnages. Le principe est de nous montrer une multiplicité de personnages.
Extrait de « Magnolia » de Paul thomas Anderson
Avec comme personnage principal Tom Cruise. Donc on peut conclure que c’est un film avec un certains budget. On ne s’arrête jamais sur les personnages. C’est tout à fait contraire à ce que fait Jarmusch ou Linklater. On a ici une narration qui s’entrelace. Le risque est de perdre le spectateur. Cela exige du spectateur une logique de concentration. Il y a des ellipses quasiment invisibles. Hors l’objectif hollywoodien est de prendre le spectateur par la main. Ce qui parodie la manière hollywoodienne est le temps mort. A propos du point de vue du film : on put voir dans le passé très loin et une espèce de clin d’œil virtuose lorsque l’on rentre dans les cellules du personnage.
Sorti en 1997, « Boogie Nights » est son premier film. L’intérêt de ce film était de traiter l’industrie du porno. C’est un film qui a été acheté par New line.
« Mystery train » de Jarmusch, 1989.Premier film américain, fiancé par des japonais. C’est un film qui a été fait avec 2,8 millions de dollars. Refus de la transparence qui est le principe de Godard.
Extrait de « Jackie Brown ».
On a l’idée d’un espace circulaire. On n’a pas de répétition de la narration. Il y a une modification du rythme.