Federico Fellini
(1920-1993)
Artiste dual, dialectique, cinéma oscillant entre filmer une petite ville (de naissance : Rimini) où l’on pourrait s’identifier, mais aussi filmer Rome comme une des capitales du monde. Confrontation monde des enfants/monde des adultes. Est resté un enfant impertinent ayant peur des adultes. Dans Amarcord en 1973 : un enfant qui se croit adulte fuit lorsqu’il se retrouve en confrontation avec ce dernier. Décadence importante. Également confrontation monde réel/monde imaginaire. Terre à terre/onirique. Ce n’était pas un cinéaste néo-réaliste, a une aura. 4 Oscars du meilleur film. Né à Rimini, dans une famille de petits bourgeois, enfance agréable loin du diktat mussolinien. Grand, il part à Rome. Est d’abord journaliste : dessinateur dans des journaux de caricatures, le « Marc’ Aurelio ». Il écrit aussi des sketches pour la radio, puis devient assistant à la réalisation, il rentre vite dans le milieu culturel. Il rencontre Julietta Masina, on se rappelle surtout de son rôle de clown Gelsomina côtoyant la caricature du mâle. Il rencontre aussi Alberto Lattuada, dont il sera l’assistant. Plus tard, pour son 1er long-métrage, Le Feu du Music Hall, A. Lattuada co-réalisera. Il se démarque des thématiques de De Sica ou de Rossellini. Alain Bergala pense que ceux qui ont commencé à faire des films après la guerre sont d’une autre génération, même s’ils ont le même âge. I Vittelloni (« les gros veaux » ou « les parasites ») , sur des personnages d’environ 20A, entre l’adolescence et l’âge adulte (extrait : humour, intelligence, homme sorte de Dom Juan voulant séduire toutes les femmes mais le jour où l‘une d‘entre elles tombe enceinte il veut fuir, mariage. Mixage pas intéressant pour les italiens, contrairement à la musique. Personnage de Moraldo reflet de Fellini). La Dolce Vita, film dépressif, de 3h sur un homme qui se déteste, et qui se divertit pour oublier. Reflète bien l’inauguration des 60’s, après baby-boom envie de profiter de la vie. Terme de « paparazzi » inventé par Fellini lors de ce film. Après 7 films et 2 courts-métrages , Huit et Demi , histoire d’un réalisateur qui ne sait plus du tout quoi filmer : difficiles reprise et succès après La Dolce Vita. Comme un film autobiographique. Comme un film charnière, perte de la « connexion » avec son public, ce qui le suivra jusqu’à la fin de sa vie. Les Clowns en 1970. Il Casanova en 1976, tentative de retrouver le succès avec des acteurs mondialement connus (cf. Anthony Queen, américain, mais son post-synchronisé) il choisit Donald Sutherland. Musique de Nino Rota. Début des 80’s, films qui portent un peu plus de messages, car période d’arrivée de Berlusconi, et donc du massacre de la télévision. 1983 Et Vogue le Navire (hommage à l’opéra). En 1986 , Ginger et Fred (hommage au cinéma, Ginger Rogers et Fred Astaire). 1990 dernier film La Voix de la Lune (avec Bennini).
Michelangelo Antonioni
(1912-2007)
Né à Ferrare. Journaliste critique théâtral voire cinématographique (critiques retrouvées par Aldo Tassone). Fait école du CEC, assistant de Marcel Carné, notamment pour Les Visiteurs du Soir , expérience qu’il a détestée, lui montrant alors ce qu’il ne voulait pas faire. Dans les 40’s une dizaine de courts-métrages. 1er long en 1950 Chroniques d’un Amour , rapport au désir, représentation de la femme. homme qui se fiche de la politique, du néo-réalisme, de la religion. Préfère histoires d’amour qui finissent mal. Personnages féminins toujours dominants. Avec Lucia Bosé (miss Italie en 1947). Film sur triangle amoureux. 2nd film : La Dame sans Camélia, puis Femmes entre Elles. Mais il lui manque LE film. En 1960, L’Aventure, où il rencontrera sa muse : Monica Vitti. Certains ont dit que ce film lançait le cinéma moderne. Femme qui comprend qu’elle vit dans un monde de mensonges, elle disparaît. Tout le monde la cherche et ne la trouve pas, puis ils l’oublient. Elle rencontre un autre homme, se rendent compte qu’ils se mentent, le film se finit comme ça, ce qui a créé a révolte chez le public, mais sauvé par la critique, affirmant que le public n’aimait pas dès que cela faisait un peu preuve d’originalité (extrait : cinéma de la sensation et non de la compréhension. Ce qu‘Hitchcok ne montre pas, Antonioni le montre. Il montre ce qui se trouve dans les ellipses d‘Hitchcock. Deleuze « le cinéma est un pli», filmer un couple qui n‘a rien à se dire, roi du panoramique pour le passage d‘un plan à un autre de façon harmonieuse, cinéaste visuel mais importance de la musique). La Note ; L’éclipse. Quand Monica Vitti le quitte, il quitte l’Italie. Réalise Blow Up en Angleterre. Zabriskie Point aux USA (personnage principal mort après le film), sur la musique de Pink Floyd. En Chine Chung Kuo. Puis The Passenger, tourné un peu partout avec Jack Nickolson. Retourne en Italie, en 1979, Le Mystère Obervald. En 1982, L’Identification d’une Femme, réflexion sur la femme double. 1er film qui parle de la foi. Antonioni tombera malade et restera paralysé quelques années, jusqu’à ce que cela s’atténue. Au début des 90’s veut refaire un film, mais n’obtient pas l’assurance, il doit donc trouver un grand réalisateur pour son film : Win Wenders, Au-Delà les Nuages. son dernier film sera Eros en 2003. Meurt le même jour qu’ Ingmar Bergmann en été 2007.
(1920-1993)
Artiste dual, dialectique, cinéma oscillant entre filmer une petite ville (de naissance : Rimini) où l’on pourrait s’identifier, mais aussi filmer Rome comme une des capitales du monde. Confrontation monde des enfants/monde des adultes. Est resté un enfant impertinent ayant peur des adultes. Dans Amarcord en 1973 : un enfant qui se croit adulte fuit lorsqu’il se retrouve en confrontation avec ce dernier. Décadence importante. Également confrontation monde réel/monde imaginaire. Terre à terre/onirique. Ce n’était pas un cinéaste néo-réaliste, a une aura. 4 Oscars du meilleur film. Né à Rimini, dans une famille de petits bourgeois, enfance agréable loin du diktat mussolinien. Grand, il part à Rome. Est d’abord journaliste : dessinateur dans des journaux de caricatures, le « Marc’ Aurelio ». Il écrit aussi des sketches pour la radio, puis devient assistant à la réalisation, il rentre vite dans le milieu culturel. Il rencontre Julietta Masina, on se rappelle surtout de son rôle de clown Gelsomina côtoyant la caricature du mâle. Il rencontre aussi Alberto Lattuada, dont il sera l’assistant. Plus tard, pour son 1er long-métrage, Le Feu du Music Hall, A. Lattuada co-réalisera. Il se démarque des thématiques de De Sica ou de Rossellini. Alain Bergala pense que ceux qui ont commencé à faire des films après la guerre sont d’une autre génération, même s’ils ont le même âge. I Vittelloni (« les gros veaux » ou « les parasites ») , sur des personnages d’environ 20A, entre l’adolescence et l’âge adulte (extrait : humour, intelligence, homme sorte de Dom Juan voulant séduire toutes les femmes mais le jour où l‘une d‘entre elles tombe enceinte il veut fuir, mariage. Mixage pas intéressant pour les italiens, contrairement à la musique. Personnage de Moraldo reflet de Fellini). La Dolce Vita, film dépressif, de 3h sur un homme qui se déteste, et qui se divertit pour oublier. Reflète bien l’inauguration des 60’s, après baby-boom envie de profiter de la vie. Terme de « paparazzi » inventé par Fellini lors de ce film. Après 7 films et 2 courts-métrages , Huit et Demi , histoire d’un réalisateur qui ne sait plus du tout quoi filmer : difficiles reprise et succès après La Dolce Vita. Comme un film autobiographique. Comme un film charnière, perte de la « connexion » avec son public, ce qui le suivra jusqu’à la fin de sa vie. Les Clowns en 1970. Il Casanova en 1976, tentative de retrouver le succès avec des acteurs mondialement connus (cf. Anthony Queen, américain, mais son post-synchronisé) il choisit Donald Sutherland. Musique de Nino Rota. Début des 80’s, films qui portent un peu plus de messages, car période d’arrivée de Berlusconi, et donc du massacre de la télévision. 1983 Et Vogue le Navire (hommage à l’opéra). En 1986 , Ginger et Fred (hommage au cinéma, Ginger Rogers et Fred Astaire). 1990 dernier film La Voix de la Lune (avec Bennini).
Michelangelo Antonioni
(1912-2007)
Né à Ferrare. Journaliste critique théâtral voire cinématographique (critiques retrouvées par Aldo Tassone). Fait école du CEC, assistant de Marcel Carné, notamment pour Les Visiteurs du Soir , expérience qu’il a détestée, lui montrant alors ce qu’il ne voulait pas faire. Dans les 40’s une dizaine de courts-métrages. 1er long en 1950 Chroniques d’un Amour , rapport au désir, représentation de la femme. homme qui se fiche de la politique, du néo-réalisme, de la religion. Préfère histoires d’amour qui finissent mal. Personnages féminins toujours dominants. Avec Lucia Bosé (miss Italie en 1947). Film sur triangle amoureux. 2nd film : La Dame sans Camélia, puis Femmes entre Elles. Mais il lui manque LE film. En 1960, L’Aventure, où il rencontrera sa muse : Monica Vitti. Certains ont dit que ce film lançait le cinéma moderne. Femme qui comprend qu’elle vit dans un monde de mensonges, elle disparaît. Tout le monde la cherche et ne la trouve pas, puis ils l’oublient. Elle rencontre un autre homme, se rendent compte qu’ils se mentent, le film se finit comme ça, ce qui a créé a révolte chez le public, mais sauvé par la critique, affirmant que le public n’aimait pas dès que cela faisait un peu preuve d’originalité (extrait : cinéma de la sensation et non de la compréhension. Ce qu‘Hitchcok ne montre pas, Antonioni le montre. Il montre ce qui se trouve dans les ellipses d‘Hitchcock. Deleuze « le cinéma est un pli», filmer un couple qui n‘a rien à se dire, roi du panoramique pour le passage d‘un plan à un autre de façon harmonieuse, cinéaste visuel mais importance de la musique). La Note ; L’éclipse. Quand Monica Vitti le quitte, il quitte l’Italie. Réalise Blow Up en Angleterre. Zabriskie Point aux USA (personnage principal mort après le film), sur la musique de Pink Floyd. En Chine Chung Kuo. Puis The Passenger, tourné un peu partout avec Jack Nickolson. Retourne en Italie, en 1979, Le Mystère Obervald. En 1982, L’Identification d’une Femme, réflexion sur la femme double. 1er film qui parle de la foi. Antonioni tombera malade et restera paralysé quelques années, jusqu’à ce que cela s’atténue. Au début des 90’s veut refaire un film, mais n’obtient pas l’assurance, il doit donc trouver un grand réalisateur pour son film : Win Wenders, Au-Delà les Nuages. son dernier film sera Eros en 2003. Meurt le même jour qu’ Ingmar Bergmann en été 2007.