L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours
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Cinéma de femme-Lundi 21 mars

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1Cinéma de femme-Lundi 21 mars Empty Cinéma de femme-Lundi 21 mars Mar 22 Mar - 11:27

Solene Cauty


Elève dissipé.
Elève dissipé.

Agnès Varda

Dégoûtée d’avoir aussi peu de considération. Elle dit ne plus vouloir faire d’autres films. Née en 1928 à Bruxelles, elle vit rue Daguerre, vend ses films en face de chez elle. Femme abordable. Est venue s’installer en France peu avant la guerre, à Sète. Absolument pas cinéphile pendant son enfance. Commence à faire ses films dans une réelle spontanéité, choses faites naturellement, avec le talent et la force qui la caractérise, sans se soucier du point de vue qu’elle donnait. Puis venue vivre à Paris, où elle a plutôt mal débuté. Elle commence à faire du baby-sitting chez Jean Villard, qui a créé le Théâtre National Populaire ou encore le Festival d’Avignon. Fait photographie, Villard lui propose de faire des portraits des acteurs de sa troupe. Premier film en1955, de façon totalement autodidacte. Ne connaissait rien au cinéma, y compris les grands noms comme Murnau. La Pointe Courte, avec Philippe Noiret, décor naturel à Sète, film pas très bien construit. En 1958, elle commence à approfondir sa culture cinématographique, et découvrira tous les acteurs/ réalisateurs etc qu’elle ne connaissait pas. Tombe enceinte d’un homme qui l’a déjà quittée : L’Opéra Mouffe. Court-métrage de 15-16mn, sans narration directe, qui montre une rue de Paris, qui filme la rue Mouffetard : documentaire, où l’on peut sentir une certaine maternité. 3 courts-métrages un peu moins ambitieux : La cocotte d’Azur; Du côté de la côte; elle rencontre Jacques Demy, qui fait son premier long-métrage en 1960-61 : Lola. il côtoie les artistes de la Nouvelle Vague, tous films produits par Georges de Beauregard, qui lui demande s’il connaît quelqu’un pour tourner un film, il lui présente Agnès. Film expérimental, il est en temps réel, il y a des ellipses mais spatiales, non temporelles. Avec ce film, Cléo de 5 à 7 en 1962, elle eut du succès et devint LA femme de la Nouvelle Vague. Peu importe le formation la durée, le statut, elle veut jute faire des films. Au retour de vacances elle fait Salut les Cubains. En 1965, Le Bonheur, moins de succès et d’impact, mais la maintiendra dans le métier. Elle participe au collectif Loin du Vietnam. son mari est invité à faire des films à Hollywood, elle le suit mais c’est un moment où ils se séparent : Lions Love. elle fait un documentaire sur les Black Panther. Ils reviennent à Paris pour donner naissance à leur fils, elle tournera donc beaucoup moins (Jim Morirsson mort dans la baignoire de Varda). Réponse de femme : notre corps, notre sexe. Court-métrage à voir sur youtube, original et militant. 1976, Plaisirs d’amour en Iran. La même année, elle fait un court-métrage sur la rue Daguerre, Daguerrotype , à nouveau film topographique, filmer les lieux et les rues, mais surtout les gens. En 1977, L’une chante, l’autre pas (film dont elle ne veut pas parler). En 1981, Murs-murs, documentaire sur les tags. En 1985, un chef-d’œuvre, Sans toit ni lois, portrait de Mona, interprétée par Sandrine Bonnaire (parents témoins de Géovah, 165 frères et sœurs, s’enfuit pour aller faire du cinéma). Une fois, elle rencontre une clocharde qui fait du stop, elles discutent dans sa voiture, elle lui demande de sortir à cause de l’odeur, elle décida donc de faire quelque chose sur ce fait. Quelques années plus tard, un fait divers : une clocharde retrouvée morte dans la rue à cause du froid : elle fait son film. 1988, Kung-fu Master. en 1991, Jacques Demy décède du sida, un des premiers en France à mourir de cette maladie. Elle fera plusieurs film en hommage à son mari : en 1991, Jacquot de Nantes; un hommage aux Demoiselles de Rochefort avec Les Demoiselles ont eu 25ans. En 1995, elle fait L’Univers de Jacques Demy. elle fait un film complètement raté, Les Cent une Nuits de Simon Cinéma. en 2000, avec Les Glaneurs et la Glaneuse. Elle montre son intérêt pour les nouvelles technologies, la caméra DV lui permet de faire ses films sans que ça coûte cher. En 2004, elle fait le trailer de La Viennale de Venise. Elle est ensuite invitée dans les musées pour discuter, cela lui rapporte encore plus, en beaucoup moins de temps. En 2008, elle fait son autoportrait-testament, Les Plages d’Agnès.
Dans l’Opéra Mouffe, elle fait un documentaire pas comme ceux que l’on peut voir habituellement, elle le fait sans commentaires. Les commentaires sont souvent obligatoires, elle met juste ses émotions elle refuse de nous dire ce qu’il faut penser car chacun pense ce qu’il veut. Grand concept du film topographique, s’intéressant à la rue, urbanistique, comme lieu social. Film impressionniste, elle attrape impressions et émotions, ce qu’elle monte ensuite. La femme est nue, dans le générique nous voyons un ventre de femme enceinte, un peu comme nous voyons l’oiseau dans le verre, comme un ventre avec un être vivant dedans. Femme avec deux hommes différents, ce qui en fait une femme très moderne pour les années 50’s. Dreyer : « le plus beau des paysage est le visage ». Extrêmement moderne quand elle filme les clochards, habituellement nous détournons le regard quand nous en croisons, pareil quand ils nous demandent de l’argent. Elle nous montre que ce n’est pas une ville « Paris, ville où tout va bien ». Tous les sons sont post- synchronisés. Peut avoir monté l’image sur le son ou inversement. Certaines images sont mises en scène, d’autres non, cependant on ne peut pas savoir si les vieilles femmes filmées n’ont pas dû donner l’autorisation pour que Varda les filme.
N’est pas fait, comme certains autres films, pour donner des effets d’identification (spectateur passif), elle prend des risques en donnant des effets de distanciation.

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