L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours
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L1 Cinéma Audiovisuel : Echange de cours

Forum dédié à l'échange de cours entre les étudiants de L1 Cinéma Audiovisuel des élèves de la Sorbonne Nouvelle.

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cours le jeudi de 14h à 17h avec Mme Frappat

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judith szpindel



17/02
Mail prof : mariefrappat@gmail.com
Bibliographie :
- Faire l’histoire du cinéma : les modèles américains, D.Gomery et R.C Allen, Nathan, 1993
- De l’histoire au cinéma : Méthode Historique et Histoire du Cinéma, M.Lagny, Armand Colin

Sites :
- www.archive.org
- www.europafilmtreasures.org.com ?

Introduction :
- Le cinéma : un art avec une série de créateurs et d’œuvre d’art mais aussi une industrie (et s’intéresse donc à toutes les conditions de p° du cinéma >>le cinéma est le produit de différentes techniques, économiques, esthétiques…).
- Années 30-40 = l’histoire a une influence énorme sur l’histoire du cinéma (rapport cinéma/histoire).
- L’histoire du ciné se fait à partir de sources primaires (docs…): films, docs de p°, témoignages d’acteurs/réalisateurs, archives de production, journaux …

31/03 = premier partiel (1h30 MAX >> questions de cours sur les 6 premières séances + une question sur la programmation de la cinémathèque universitaire)

19/05 = partiel final en 3h (dernière séance) >> dissertation (peut-être une question transversale, une citation…).

Problème majeur = la synchronisation entre son et image
La Warner a été pionnière dans la production du cinéma avec le Vitaphone
Son optique = variation sonore
Des les années 30 = système Warner avec son sur disque a été abandonné au profit des systèmes Moviephone et Photophone.
1931 = les derniers films produit par la Warner avec le Vitaphone
1932 = disparaît complètement (CF FEUILLE)
1929= transition dans le parlant en Allemagne et Grande Bretagne
1930=transition en France et Italie

Conséquences sur les carrières des gens qui travaillaient dans le cinéma : la fin du muet =fin d’une époque. Pas mal de carrières de cinéastes déclinent ou s’arrêtent de tourner.
Quelques cinéastes résistent au parlant = Lubich, Steinberg

L’arrivant du parlant = nombreuses personnes de théâtre dont à New York viennent épauler des cinéastes du muet puis passe à la mise en scène : Cukor, Mamoulian.
Avec l’arrivée du parlant = scénaristes qui apparaissent.

Le cinéma parlant pose surtout des problèmes pour les acteurs étrangers (à cause de leurs accents par exemple).
Beaucoup d’acteurs viennent des théâtres new-yorkais.

Profession la plus touché par le parlant : les musiciens d’orchestre = ils sont licenciés en masse et une minorité est engagé dans les studios.

Conséquence sur le style des films et l’organisation de l’industrie = différente organisation dans le travail. L’arrivée du son remet en q° l’organisation du L. Chacun faisait son travail séparément, avec l’arrivée du son tout devient lié car tout peut avoir une répercussion sur la prise de son (mouvement de caméra…). Il faut donc arrivé à une grande collaboration (tournage des films demandent une grande préparation). Les films deviennent des « produits finis près à la consommation ».

La tendance = mettre la caméra dans une machine insonorisée (la « ice box ») pour éviter les bruitages.

Progrès rapide :
1929 = caméra silencieuse
1931= apparition de la perche
1933 = post synchronisation (filmé puis de travailler sur le son ensuite)

Conséquence économique : cout de p° accru = donc équipé les studios + salles + nouveaux technitiens
Pas n’importe quelle société pouvaient se lancer dans le parlant = tres cher.
Il y a un renforcement du « Star System » (pour recours sur investissement) >> donc plus de coût
Donc mouvement de concentration.

Conséquence sur évolution du style = évolution artistique. L’arrivée du parlant a été une involution dans l’histoire du cinéma (MAIS il faut nuancer). Les contraintes nt été rapidement surmonté. Il y a eu un retour rapidement dans les studios et on a moins tourné à la lumière du soleil. Il y a eu un certains allongements des plans (à Hollywood entre 1927 et 1957 = entre 5 et 6sec et 1928 et 1934 = environ 11sec)>> muet = on ne voulait pas couper les acteurs qui parlent (champ-contre champ)
Beaucoup recours au « théâtre filmé » + adaptation de pièce de théâtre = dialogue tout près.
1930 et 1934 = 37% de films français sont des adaptations de pièces de théâtre
La comédie musicale est arrivée avec le parlant à l’écran = beaucoup de succès

Conséquence technique = avec le parlant on est passé a 24 images par seconde. La cadence s’accélère
La barrière de la langue qui réapparait avec le parlant. Avec le muet = carton avec intertitres pour traduire. Le cinéma se voyait comme le nouveau langage universel.

« Allo Berlin, ici Paris » le réalisateur joue sur la barrière de la langue : allemands et français peuvent comprendre.

Sous titrage et doublage ont débuté à cette époque :
Problème des sous titres = reste minoritaire et ¼ des dialogue ne sont pas traduit par les sous titres (=problème d’espace).
Le doublage = aux EU, aux départs, il était rejeté par le public car sentiment de tromperie.

1931 = doublage commence a être une activité régulière
1932 = loi en France : doublage étranger fait en France.

Italie = doublage utilisé comme mesure protectionniste contre l’influence des mœurs étrangères.
1930 = 1er film parlant italien
Mussolini interdit les films qui contiennent des dialogues en langues étrangères.
D’autres solutions temporaires =
- distribué le film sonore en muet et on ajouté des cartons = désastre mais permettait de distribuer des films en Italie à cause de Mussolini.
Enjeu = unification de la langue italienne.
- Pays de l’Est = on laisse les dialogues originales mais il y a une voix au dessus qui traduit.
- Solution des versions multiples = très utilisé entre 29 et 34 : solution pour exploiter les films à l’étranger. Version multiples : principe : tourner le même film (plan par plan) mais en plusieurs langues (parfois c’est le même acteur qui le fait en plusieurs langues mais des fois autres acteurs = donc pas forcément le même film exactement).
Entre Allemagne et France dans les années 30 = beaucoup de collaboration franco-allemande.
Dans studio US= MGM et Universal = politique de tout faire sur place (Hollywood).
Dans ces studios beaucoup d’acteurs étrangers pour constituer des sortes de départements « langue étrangères »
La Paramount, à eu une autre idée = créer un studio sur le marché où les versions étrangères aller être exploitées. Avril 1930 : ouvert un studio a Joinville le pont (banlieue parisienne).
Parfois le réalisateur était le même (ex : « l’ange bleu » >> même réalisateur pour film en France et en Allemagne)

24/02/11

Le mixage
Il a permit le doublage en plusieurs langues (à partir de 1932). On a pu enregistrer les 3 éléments qui composent la piste sonore : pistes sonores, bruits et les dialogue >> enregistré sur pistes séparées. On peut garder les bruits et changer les pistes sonores en fonction des langues voulues. Avant l’arrivée du mixage = on juxtaposé les différents plans sonores.
Exemple : « l’ange bleu » de ?
Au début du parlant = accompagnement musical légèrement rejeté a part lorsque l’orchestre + ébullition dans le domaine du son = beaucoup d’expérience (dont des films très inventifs).
Exemple : « aimez-moi soir » qui est une opérette avec Maurice Chevalier de Mamoulian (son utilisé comme une symphonie)

Le son
Avec l’arrivée du parlant, 2 réactions opposés :
- Certain l’ont vu comme l’accomplissement du cinéma (qui complète le cinéma a représenter le réel). Ex : Renoir
- Pour d’autre, le son est arrivée comme une dégénérescence, comme une copie du réel au dépend de l’inventivité et de la gestuelle>> Surtout les soviétiques comme Eisenstein, Alexandrov et Poudovkine : l’utilisation du son mais sans l’appliquer à l’image (= va a l’encontre du réalisme). Plus contre l’arrivée du parlant que du sonore.

René Clair = critique, grande admiration pour le cinéma muet. Textes réticents au parlant. Pour lui l’arrivée de la parole représente un danger. Fait partie de l’avant-garde français des années 20 et a réaliser des films tirés de pièces de théâtre. Quand le parlant arrive au cinéma il s’écarte de la voie du théâtre. Il refuse le théâtre filmé. L’arrivée du film sonore et source d’espoir. On peut orchestrer les bruits et la musique. Alternance entre image et son.
Exemple : « Sous les toits de Paris » (1930) de René Clair >> 1er film parlant (personnes qui chantent = chœur). Ce film a été la source de nombreux disques et passé à la radio = plus qu’un film (il s’inscrit dans un réseau).
Autre film de René Clair : « Le million » = comédie musicale (rare en France).


Charles Chaplin
C’est le plus grand résistant du parlant. Il est hostile a la parole mais pas au son (il est heureux quand le son arrive au cinéma). Il n’était pas satisfait des musiques qui accompagnées ses films, donc avec l’arrivée du son il va faire lui-même ses accompagnements.
Il fait que 3 films dans les années 30 : « les lumières de la ville » 1931 (accompagnement musical mais dialogues sous formes de cartons, son pas synchrone), « les temps modernes » (satire de la mécanisation et du fordisme + jeu sur les bruitages des machines) en 1936, « le dictateur » en 1940 >> 1er vrai film parlant Chaplin et le 1er film US à montrer son opposition face au régime nazi (dialogues restreints).

Martin Barnier « En route vers le parlant »
Michel Chion « Un art sonore : le cinéma » (chapitre : naissance du parlant/sonore)
Rick Altman

Les Studios
Années 30-1940
Cinéma touché par la crise (Warner Bros licencie des salariés).
Période sur le plan internationale : tension provoqué par les régimes totalitaires.
Position des USA : ne pas intervenir quoi qu’il arrive (jusqu’en 1941)
Activités cinématographiques regroupés à Hollywood (depuis les années 10>> soleil) alors qu’avant films tournés sur la côte Est (surtout New-York).
Mise en place du système hollywoodien des studios : caractérisés par 5 points majeures :
-regroupés dans es grandes firmes : les studios
-organisé en genre
-fondé sur le star system
-gouverné par un code d’auto censure
-cinéma hollywoodien = utilise et profite de tous les apports des vagues d’immigration (Lang, Lubish, Garbo…). Ceci continue encore de nos jours.

1
1930-1940 = apogée des studios
Les intérêts financiers qui se trouvent a NY (wall street…) sont liés aux sociétés de productions se trouvent sur la côte Ouest dans les environs de Los Angeles.
Organisation des studios précises : un président, producteur, et producteur d’autonomie variables.
Hiérarchisations au sein des studios : 5 majeures compagny (ou « Big Five ») = produisent 50/60 films par an et les « little three » : produisent une 20aines de films par an (cf. feuille polycopiée).
Avec l’arrivée du parlant = règne du producteur (et période muet = règne du metteur en scène) = production en masse.
La reprise de modèle qui sont un peu les mêmes et en même temps on innove.
Organisation du système lui-même :
-organisation économique= intégration verticale. Les studios de l’époque sont très puissants car ils st organisés sur ce modèle économique (intégration verticale) : producteur, distributeur, exploitant (qui sont les salles de cinéma). Ces trois secteurs sont contrôlés par les compagnies elle-même (structure de monopole qui sera contesté des 1938). Monopole aussi horizontale car réalisateurs et distributeurs indépendants (mais ils sont minoritaires).
Salle de cinéma indépendantes sont contraintes par des pratiques : le Block Booking et le Blind Booking (la location à l’aveugle >> les majors disent aux indépendants : « tu peux louer çà mais t’as pas le droit de le voir ») >> MONTRE LE POUVOIR DES MAJORS
-organisation du travail par département : dans chaque studio il y a un département qui s’occupe des divers départements (départements musique, décors…). Un chef de département qui control.
Les scénaristes et les réalisateurs sont sous l’autorité des producteurs. Chef de départements ne rendent aucun comptes eux réalisateurs mais au responsable de studios. Départements = importance capital. Chaque studio se constitue une réserve de costume, de musique …
Système de contrat = les studios employaient de manière permanente les réalisateurs, musiciens, décorateurs…les réalisateurs et les scénaristes travaillaient sous contrat.
A la MGM : 4000 employés permanent.
Les réalisateurs, acteurs sont des artisans car ils sont sous contrat.
Star Bette Davis (Warner) : procès contre le studio pour esclavage.
Une star ne pouvait pas menée la vie qu’elle voulait.

-hiérarchie entre les films :
Apparait dans les années 30 lors des doubles programmes : 2 films
1 grand film principal (= film A) et 1 autre film complémentaire (film B) et enfin des films d’animation (environ 5min). Donc séance de 3h environ
Différence film A et B : films B dure environ moins d’1h10 et le budget étaient beaucoup moins élevés que les films A. Très peu de pellicules et de prises
Début années 30 : les majors ont délégués leur production a d’autres firmes spécialisées (comme Columbia…) >> jusqu'à fin années 40.
1930 : 80 000 000 de spectateurs par semaine (USA)
1939 : un peu près les mêmes chiffres
1946 :100 000 000 de spectateurs
1957 : 40 000 000 de spectateurs
Donc chute.

Années 50 : le drive-in (cinéma en voiture)

Par ordre d’importance économique dans les années 30 (chaque studio à ses techniciens, ses réalisateurs) :
- Le plus grand studio (+ riche…) :
- MGM (Metro Goldwin Meyer). Le style de publicité est marqué par la prétention. Elle affirmait posséder plus d’étoiles et de stars
Louis B.Meyer : le patron de la MGM + le salarié le mieux payé du monde + très conservateur du point de vu esthétique et politique (donc républicain et hostile à Roosevelt).
Opposé a Meyer : Irving Thalberg mort en 1936 à 37 ans. Lie le côté artistique et économique. Le mutilateur de plusieurs films de Stroheim dont « les rapaces ».
Années 30 : les comédies brillantes/ les opérettes/les mélodrames/les comédies musicales.
Les responsables des départements étaient plus soucieux de la réputation de leur département que de la qualité final du film lui-même.
Cedric Gibbons = décorateur depuis 1924 à la MGM. Incarne le département décors. Il était tellement important qu’il pouvait imposer ses choix visuels au grès des réalisateurs…
Eclairage High-Key = éclairage sans ombre, qui escompte tout les contraste
Margarette Booth (monteuse) = Montage invisible >> ne pas heurté le spectateur
Très peu de réalisateurs marquants à la MGM mais ils restent longtemps dans la société.
VOIR POLYCOPIE

- Fox : studio pionné dans l’avènement du parlant (fusion = 20th Century Fox depuis 1935). Personnalité importante : Darryl F.Zanuck = vice président chargé de la production.
Ce qui prime pour la Fox est la qualité du scénario, donc les scénaristes sont importants >> réalise beaucoup de films sur l’histoire des E.U, la nature.
Alfred Newman = principal compositeur de la firme pendant 20 ans.
VOIR POLYCOPIE

- Paramount : signifie « supérieur » (cf. logo). Personnalité importante a la tête de la firme : Adolph Zuckor.
Le studio le plus « européen » de Hollywood et le plus cosmopolite dans les gouts esthétiques et les artistes engagés dans la firme >> ex : Steinberg (réalisateur importante de la firme), Lubish.
C’est le studio qui a fait le film « l’ange bleu » de Steinberg ? >> vérifier le réalisateur.
Au début du parlant c’est ce studio qui a mit en place le doublage (Cf. studio a Joinville le pont)
Fin années 30 : perd un peu son image européenne (surtout avec la guerre) >> comédies…
Grande ambition artistique.
Le décorateur vedette : Hans Dreier.
Vedettes étrangères : Maurice chevalier, Marlene Dietrich

- Warner : studio clé dans les années 30. Accède au rang des Majors avec l’arrivée du parlant.
Ecusson avec les lettres WB (logo)
Personnalité la plus importante : Jack Warner qui incarne une très grande continuité dans la production (dirige le studio). Il est impliqué directement dans la production des films (en plus de dirigé la société), très forte personnalité, énergétique, un peu monarque, il menait ses stars « a la baguette ». Zanuck qui a travaillé au départ à la Warner comparait un gérant d’une société de production à un rédacteur de presse.
C’est le studio le plus « social ».
Sujets privilégiés : débats de sociétés, films sociaux.
C’est le studio dont la politique des genres est la plus marquée : films de gangsters (ex : « little Caesar » de Mervyn Leroy 1931) >> époque de prohibition (vers 1930), drames sociaux, biopic, films d’action et d’aventure (cape et d’épée avec Errol Flynn : « Robin des bois » [1938] de Michael Curtiz…), les comédies musicales de coulisses.
On admire sa vivacité, son dynamisme, son style d’interprétation. L’acteur se met au service de l’histoire…Les vedettes ne sont pas la que pour être contempler mais ils sont aussi la pour incarner des personnages (dont gangster) contrairement à la MGM.
Tous les départements collaborent au service des films, beaucoup de techniciens d’origine allemande (influence).
Films Warner : pas vraiment de décorateur en chef (le plus connu : d’origine polonaise) >> décors toujours réduit (pas budget exorbitant) mais souciant de leur qualité, ils sont assez styliser. Grande utilisation du story-board à la Warner. Conception des décors rejoint le style visuel des films >>privilégie le style Low-Key (différent de la MGM >> High Key) (Low Key = éclairage dans lequel les zones d’ombres et sombres sont prédominantes), donc images très contrastées (films de gangsters >> atmosphère nocturne…). Elle va promouvoir un style noir qui s’oppose au style blanc de la MGM (Cf. films noirs).
Certains compositeurs influent : VOIR POLYCOPIE >> Steiner
Réalisateurs : Michel Curtiz (Hongrois) : le réalisateur maison de la Warner (80 films et resté près de 30 ans) et il a travaillé dans tout les genres mais surtout célèbre pour ses films de cape et d’épée, exemple : « Capitaine Blood ».

03/03/11

Suite Warner Bros

Extrait « Les aventures de Robin des Bois » de Michael Curtiz 1938
Beaucoup de succès.

Busby Berkeley
Comédies musicales et séquences de ballets de certaines comédies musicales >> comédies musicales de coulisses des années 30
Extrait : le numéro final du film « Dames » 1934
Les comédies musicales Warner imprégner de la réalité social (mettaient en scène les sujets sociaux).
« Chercheuse d’or » 1937 le chorégraphe décide mettre en scène le sujet de la crise économique : le n° s’appel « remember the forgotten man ».

Studio très riche dans les années 30.

RKO : studio nait avec l’arrivé du sonore. Disparait assez tôt (années 50). Il a suscité quelques nostalgies. Filiale de la RCA.
Attentif à la qualité technique de ces films.
Slogan : « la voix d’or de l’écran d’argent »
Studio le plus faible des « Big Five » car leur réseau de salle était faible donc ils étaient dépendant.
Confronté à de nombreux changements de dirigeants (pas d’équipes dirigeantes stables).
Culturel et raffiné
Pas de « stars maisons », pas beaucoup de contrats a longs termes. Les seuls contrats a longs termes : Fred Astaire et Ginger Rogers >> surtout comédies musicales.
Réalisateurs : ils ne s’attachent pas à la RKO très longtemps
Films : le 1er (qui est un film majeur) : « King Kong » (1932) de Merian C. Cooper et Erian B. Schoedsack >> important concernant le film : musique (Max Steiner) et les effets spéciaux : Willis O’Brien.
Dans les années 30 à la RKO les autres films importants : ceux d’Astaire et Rogers. Contrairement à la comédie musicale de coulisse (où les n° sont indépendants les uns des autres) les comédies musicales d’Astaire et Rogers dansent dans la continuité de l’histoire + décors très marqués par l’influence « art déco ».
Studio qui produit d’autres films comme ceux de John Ford : « le mouchard » 1935 et produira aussi les 1er films d’Orson Wells (« Citizen Kane »)

The Little Three

La Columbia
Patron : Harry Cohn >> réputation exécrable
Studio de 2de rang qui n’avait pas vraiment de style propre/définit. Cohn cherché à avoir la reconnaissance de ses pairs.
Biographie de Franck Capra : « Hollywood Story » >> rapport cinéaste/studio
Studio qui n’a pas vraiment une troupe de vedette (= emprunte à d’autres firmes ou contrat partagé : exemple : Cary Grant).
Son grand atout : les scénaristes de comédies et les réalisateurs de comédies loufoques (« screwball ») >> exemple de cinéastes : Howard Hawks, LaCava…
Le plus important cinéaste des années 30 : Franck Capra = beaucoup de comédies comme « New-York-Miami » avec Gable (film qui a raflé tout les oscars en 1934). Il est d’origine italienne, acteur de talent et restait à la Columbia car bénéficiait d’une grande liberté. On se souvient de lui surtout pour ses comédies et films aux ambitions artistiques.

Universal
Grand studio à l’époque du muet et avec l’arrivée du parlant : 2de rang.
Fait beaucoup de mélodrames dans les années 30 (vision social intéressante) avec le réalisateur John M. Stahl dont fera l’objet de beaucoup de remake dans les années 50 (réalisateur de remake : Douglas Sirk), western mais les genres d’Universal sont l’horreur et le fantastique. Réalisateur français : Florey, anglais : Whale…
Films Universal : mythes cinématographiques (Dracula, Frankenstein…)

United Artist
Studio crée en 1919 par Chaplin, Fairbanks, Pickford et Griffith pour promouvoir une idée d’un cinéma d’auteur.
A des studios de tournages mais ce consacre surtout aux distributions de productions de films indépendants mais échec.
Les deux plus gros succès commerciaux des années 30 (« Au temps en emporte le vent » et « blanche neige et les 7 nains » 1940 (« Duel au soleil ») appartiennent a des producteurs indépendants.

Disney
Commence par le court métrage.
Sortie du 1er long métrage : « Blanche neige… » >> Un paris audacieux, peu de gens croyait au succès (18 mois de fabrication). Grâce à ce succès Disney commence un marché de cinéma d’animation dont il aura le monopole. Adaptation de la littérature.

Goldwyn
Goldwyn devient producteur indépendant après la création de la MGM >> réputation d’inculture mais il promeut une politique de prestige avec adaptations littéraire + théâtrale
Collaborateurs de Goldwyn : réalisateurs : Wyler, Cooper…
Adaptation littéraire : « les hauts de hurlevent »… VOIR POLYCOPIE

Selznick
Producteur à la Paramount puis à la RKO et à la MGM et en 1936 il se met à son compte et il produit des films lui même en co-production avec des studios (passe par les Majors pour la promotion de ses films) mais il garde le pouvoir sur les films qu’il produit et attentif à la qualité littéraire des films qu’il adapte.
Stratégie : adaptation d’un best seller + perso femme fort + réalisateur de prestige/
Lancera dans les années 40 Ingrid Bergman
Produit « Rebecca » d’Hitchcock>> Hitchcock en aura marre des interventions de Selznick
Plus gros succès : « autant en emporte le vent» 4,25 millions de dollars >> le film le plus cher tourné à l’époque. Il est adapté d’un best seller qui traite de la guerre de sécession (3h40min + beaucoup de collaborateur) >> Selznick voulait être en même temps réal + producteur donc il ne donnait pas la liberté à ses collaborateurs.
3 réalisateurs se sont succédé : Fleming, Cukor, Wood)
« Naissance d’une nation » >> model pour guerre de sécession
Menzies = personnage clé de la production du film
Clark Gable = star MGM à l’origine (=emprunt en échange des droits de distribution …) et Olivia De Havillang (star de la Warner)
Compositeur = Max Steiner
Au final : film grandiose qui a eu énormément de succès + beaucoup oscarisé (meilleur acteur, actrice, décors, film…) + reconnu par l’académie et les spectateurs

Il y a le système des studios, des films en série mais chaque studio a son propre style + influence entre eux + échanges (acteurs, réal…)
Système général mis en place par une innovation courante = propre de l’industrie américaine (Tradition + innovation).
Un classicisme des genres et des formes

Le Star System

Au tout début du cinéma les acteurs et actrices étaient tenus dans l’anonymat (Cf. Trust Edison). Ce sont les indépendants de l’époque qui ont promus le système des stars dont Zukor avec la « Famous Players » (studio de p°, ancêtre de la Paramount) qui avait pour slogan « les acteurs célèbres font des spectacles célèbres » = promotion de la politique des stars (année 10 et l’apogée de la star system sera dans les années 30).

Qu’est ce que la star ?
Selon Edgar Morin : pas seulement un comédien. Citation : « il y a star lorsque l’interprète prime sur le personnage tout en bénéficiant de celui-ci et lorsque le personnage bénéficie de la star sur le plan mythique ». Donc la star tend a projeter sa propre personnalité sur les personnages. On voit plus la star que le personnage (exemple : Clark Gable). Pour les spectateurs, un personnage interprété par Gable peut s’identifier à d’autres personnages qu’il a interprétés.
Autre citation de Morin « la star est le produit d’une dialectique de la personnalité : un acteur impose sa personnalité à ses héros, ces héros imposent leur personnalité à un acteur ; de cette sur impression nait un être mixte : la star
Eléments concrets du star system : la star est au centre de toute une attention particulière, c’est le produit de cette attention dans le production d’un film qui relève de l’éclaire, du maquillage, costume pour magnificier la star. Les films n’étaient que des objets de mise en valeur de la star. Les stars avaient certains techniciens attitrées. On mettait tout en œuvre pour mettre la star sous son meilleur jour.
A la Paramount on jouait sur l’image de Dietrich.
Dans la fabrication de l’image de la star = costumier important
Le star system repose sur d’autre moyens que les films : photos, pubs, courriers, magasines = gestion publicitaire et éco de la star. Les signes extérieurs de la vie privée des stars sont réglementés par les studios à l’aide de contrat (La Warner a mené en justice Betty Davis pour non respect de contrat >> cf. POLYCOPIE).
Cela va de paire avec le développement de fans magazine. Les stars ont une influence sur la mode.

Bande annonce « La reine Christine » avec Greta Garbo (MGM) >> le grand retour de Garbo à l’écran : tout ce joue sur la personnalité de Garbo. Le personnage de la Reine Christine qui est suédoise (donc proche d’elle) + dimension mythique = tout les éléments du star system dans cette bande annonce.

Typologie : couleur de la chevelure (surtout avec le technicolor), critères sociaux (proximité ou non de la star avec les spectateurs), origines géographiques (comme Garbo = côté exotique), pour les hommes = image du latin lover.

Présence d’une star = enjeu artistique + influe sur le développement de la mise en scène

Le Code Haye

Toute forme de classicisme obéisse à certaines règles de bienséance
Auto censure : 1934-1952 = période où le code règne et respecté = période du classicisme hollywoodien
Code d’auto censure. Pas extérieur à la p°, c’est la p° elle-même qui met en place ce code.
Aux EU il n’y a pas de censure fédéral du cinéma mais il y a énormément de groupes de pressions (sociétés religieuses influentes…), des censures locales.
Le 1er amendement de la constitution qui protège la liberté d’expression. En réalité, en
1915 la cour suprême des EU a reconnu la censure cinématographique (donc pas protégé) car elle considère « l’exploitation des films comme une entreprise commerciale pure et simple établit et pratiqué aux seules fins du profit ». Le problème de l’industrie est quelle n’avait plus de contrôle sur ses films (films différents selon les villes…) et donc a décidé de mettre en place ce system d’auto censure, d’auto réglementation pour éviter qu’il y est une censure fédérale, la menace des boycottes.
Dans les années 20 : films : prostitution, consommation d’alcools…sujets courants a l’écran et dans vie privée >> suscite une très forte réprobation. Série de scandale : le plus grand : Arbuckle : au début des années 20, une jeune femme serait morte étouffé par lui lors d’une soirée.

MPPDA devient la MPAA (Motion Picture Association of America) >> années 20 = c’est un organisme d’auto réglementation pour éviter tout ces scandales.
Will Hays a présidé cet organisme (républicain, ambassadeur d’Hollywood)

Dans les années 20, on esquisse de façon assez vague un code de « bonne conduite », en 1927 on précise ce code avec une liste de « don’t » et « be careful » >> code assez bref et général des choses qu’il était interdit de montrer à l’écran. A partir de 1929-1930, le code est rédigé dans le plus grand détail. Avec l’arrivée du parlant il y a une surenchère. Code très précis mais pas forcément respecté car il n’y a pas de contraintes dissuasives pour faire respecter ce code. Une menace très forte de la part de la Legion Of Decency (ligue de vertu) d’un boycotte général si le code n’était pas respecté
= hantise des studios). En 1934 : bureau spécifique qui fait respecter le code.

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