La Nouvelle Vague
Introduction :
1/ Le Problème que pose la nouvelle vague
2/ Le sens de l'expression "Nouvelle Vague"
3/ Equipe des 5
1/Le Problème que pose la nouvelle vague
La nouvelle vague est elle une école esthétique ? un vrai courant ? ou bien n'est elle au fond qu'un slogan journalistique qui ne correponderait, au fond, qu'a un phenomene de fond ?. La nouvelle vague est ce un veritable tournant dans l'hitoire du cinéma ?, a t'elle produit du neuf dans les formes cinématographique est ce un rupture ou le resultat d'une promotion, d'une publicité, d'un battage merveilleusement orchestré par quelques cinéastes ?
La nouvelle vague n'est surement pas une ecole en tant que tel, ce qui est claire c'est qu' un moment donné, un groupe de jeunes critiques, cinéphile, rattachés a un meme journal, les cahiers du cinéma ont réalisé des films neuf, qui rompait la tradition que l'on appelait "le cinéma de la qualité francaise" . Ces 5 ce sont reconnu comme appartenant a un meme groupe, d'abord d'amis, puis appartenant a une memme tendance.
La nouvelle vague veut dire des jeunes cinéastes ayant au moins des idées communes sur le cinéma.
Différentes personnalités.
Dans la mesure ou la nouvelle vague a a rapidement bénéficié d'une aura, d'un label, certains réalisateur ont pu se placer sous se label pour bénéficier d'une certaine audience , il y a pu avoir des abus. Mais la pietre qualité des oeuvres de ces abusateur les a fait tombé dans l'oubli. A l'époque l'utilisation du terme nouvelle vague pour tout ce qui était moderne, lui a valu beaucoup de critiques. Bien distinguer ces jeunes réalisateurs arrivistes des 5 grands de la nouvelle vague : Les 5 ont tous continuer a réaliser des films et a faire carrière.
Ils ont malgré tout fait des films extrement différents, ont va essayer de montrer que cette fracture entre ces différents réalisateurs etait présente des le départ.
Comment malgré ce qui les unit chacun trace un chemin différent ?
2/Le sens de l'expression "Nouvelle Vague"
L'expression nouvelle vague nait dans l'express sous la plume de francoise girou en 1957, une enquete est organisée sur la jeunesse consistant à interroger tout un panel de jeunes sur leurs gouts et idées. Cette enquete va courir sur plusieurs exemplaires, sur plusieurs semaines voir mois. Cela va prendre une telle ampleur qu'en 1958 Francoise Girou regroupe l'ensemble de ces temoignages dans un ouvrage qui s'appelle : La nouvelle Vague, Portrait de la jeunesse. C'est la premiere fois que l'expression est employé. Echoimportant a cette ouvrage qui sera relayé dans la presse. Ce debat de société autour de cette nouvelle vague en 58 - 59. L'expresse prolonge le debat en interrogeant des intellectuels sur ces jeunes. Ils seraient sans culture ni tradition qui ne penserait qu'au bonheur présent.
C'est Pierre Billard qui utilise en fevrier 58 cette expression par rapport au nouveau cinéma francais émergeant.
La nouvelle vague comme courant cinématographique se confond avec l'emergence de cette nouvelle génération qui a des gouts différents à celles de leurs parents. c'est une des conditions de la reussite des premiers films de la nouvelle vague. Elle a reussi directement car ce sont des films réalisé par de jeunes auteurs dans la quelle la jeunesse de l'epoque peut se retrouver. Ce cinéma moderne est en phase avec le public qui se deplace dans les salles, un public de jeunes.
Et Dieu créa la femme a été adoré par les réalisateur de la nouvelle vague, car Bardot parle avec une certaine jeunesse. Monica de Bergman également.
3/ Radiographie de la bande des 5 (Truffaut, Godard, Chabrol, Rivette, Rohmer)
Qui sont ils ? Qu'est ce qui les reunit au moment ou ils vont commencer a réaliser leur premier films ?
Les 5, à l'exeption de Truffaut, ils sont issus de la moyenne bourgeoisie, des jeunes qui ont une vie relativelent insouciante d'un point de vue materiel ou financier. Chabrol l'a dit : C'etait seulement pour T. que faire du cinéma etait vital.
Les 5 avant d'avoir eté réalisateur étaient cinéphiles et critiques. Ils ont vu les memes films et partagent une meme culture cinématographique, celle de la cinematheque. "La vie c'était l'écran". ils voient tous les films qui sortent, les revois et en parle. De cinéphiles ils deviennent critiques et principalement dans la veine des "cahiers du cinema". Le premier a rentrer au cahiers est Truffaut par le biais de Bazin, et par lui les autres suivront. La cinémathèque leur a donné une connaissance du classique.
Des contemporains ne font pas vraiment partie de la nouvelle vague, n'ont rien a voir avec ces cinéastes ( Resnais, Varda, Marker) car ils n'ont pas cette culture, ce besoin de parler ciné.
Truffaut a eu la plus grande carriere critique. Ils ont tracé en pointillé le type de cinéma qu'ils voulaient faire et finalement qu'ils ont fait. Ce n'est pas une école , il n'y a pas de manifeste. En revanche il y a un certainnombre de textes qui constitue les signes avant coureur des films qu'ils réaliseront peu apres, spécificité que l'on ne retrouvera jamais apres. La critique fondamentale de Truffaut est de 1954.
Influences :
_Ce sont tous des "enfants" de André Bazin, qui est leur maitre a penser en matiere de gouts cinématographiques et sur leur écriture. Qu'est cette influence du Bazinisme ? C'est ce réalisme qui est une tendance propre au cahiers du cinéma, (a l'époque positif a pour tendance plutot le surréalisme) ce qui revele l'etre meme des choses.
_ Hitchcocko-Hawksiens : ces critiques forments au seins des cahiers cette tendances, ils etaient tous sensibles a ces deux realisateurs. A cette époque ils etaient considérés comme des realisateurs commerciaux par les critiques, ils faisaient des films de divertissement. Mais les 5 les considerent comme des auteurs à part entiere, et tous les articles qu'ils écriront chercheront a montrer en quoi ce sont des auteurs a part entiere.
_Renoir : Parmis les cinéastes Francais est le cinéaste Francais de référence.
_Néoréalisme Italien : Admiration considérablede Rosselini.
=> Ces cinéastes vont pratiquer un cinéma assez différent des auteurs qu'ils ont aimé. Ce ne sont pas des influences dans le sens qu'ils vont vouloir faire le meme type de film mais tel qu'ils pratiqueront un cinéma particulierement différent. Malgré tout ce ne sont pas des revolutionnaires : les premiers films qu'ils vont faire ne ce sont pas fait par ignorence de tout ce qui les précedait : ils ne font pas table rase du cinema.
Politique :
Ils sont marqué plutôt à droite, c'est surtout marqué chez Truffaut qui après avoir écrit Une certaine... est recruté chez Arts, dirigé par Jacques Laurent qui est, ainsi que son journal, clairement à droite ils étaient ce que l'on appellait des "Hussards" : Cela signifie qu'il sont anti communiste, et surtout contre Sartre et son intellectualisme engagé, ils instituent les arts en dehors de la sphere du politique. Ainsi on ne ressent pas leur politique dans leurs oeuvres.
La politique des auteurs est le fait d'etre contre la politique, le film envisagé pour lui même d'un point de vue parfaitement artistique.
Cela compte également pour les 4 autres.
Truffaut a fréquenter en tant que critique Rabatet qui était collaborationiste et antisémite, il s'en mordra les doigts plus tard.
La Réalisation :
Ces jeunes critiques sont désireux de passer a la réalisation. Les 5 ont en commun l'amour de la lecture et pour la littérature du 19eme (Balzac), tous ont a peu pres eu cette intuitique que parce qu'il y avait le cinéma, c'est cet art là qui leur paraissait le plus à même a faire ce que la littérature ne faisait pas : raconter des histoires . Ils avaient tous le désir de littérature qui s'est transformé en désir cinématographique.
Cela apparait d'ailleurs dans leur cinéma.
A l'époque il était très difficile de tourner un film? Il fallait suivre un plan de carrière, un parcours pour devenir cinéaste. Ce qu'ils vont faire est un coup de force, ils vont griller les étapes, court-circuiter ce parcours professionalisant, faire du cinéma le plus vite possible en s'affranchissant de ses regles. Il y a une critique qui leur est commune : le systeme de production des films, le cinéma est une activité professionelle. Cela donne une image du cinéma d'une profession come une autre ou les cinéastes sont comme des techniciens. idée d'un formatage.
Ils pretendent tirer leur legitimité de leur culture cinématographique.
1 CHAPITRE : Une esthétique de la Nouvelle Vague ?
La Nouvelle Vague est une histoire d'amies, les uns et les autres participent aux films des autres. Ca commence comme ca.
Leurs premier films partagent-ils une même esthétique ? Existe t'ils un style commun à leurs films ?
Trois pôles : Le pôle théorique (les principes) que l'ont verra dans le chapitre suivant
La question de la production
La question proprement esthétique.
Ce que l'ont veut montrer c'est que la production légère qui va caractériser la Nouvelle Vague, associée a des dispositifs techniques simples et rudimentaires vont expliquer la naissance d'une esthétique spécifique, particulière.
1/ Production
Budget très inferieurs a ceux des films traditionnels. Il y a eu deux précedants qui les ont beaucoup aidé : Le Silence de la Mer de Melville en 1947 et le La Pointe Courte de Varda en 1954. Ces deux films les ont encouragés car très petit budget.
Leurs premiers films sont autoproduits ( Chabrol et l'héritage de sa femme; Truffaut et l'aide de son beau-père : Morgenstern et la boite de production qu'il créé : Les films du Carrosse)
Trois Producteurs sont importants : Pierre Braunberge; George de Beauregard (les films de Godard, dont A bout de Souffle); Anatole Dauman (Hiroshima mon amour) . Effets, répercussion, sur le choix des lieux, de la technique, choix des acteurs et sur l'écriture des scénarios : tournage rapide : peu de materiels, peu de déplacements, peu de prises, peu de techniciens : "technique de la débrouille" => contraire des grosses productions.
_ La Caméra : La Caméflex. (Utilisée sur A bout de Souffle et les 400 coups. ) Caméra qui peut etre portée à l'épaule => rapidité de mise en place, de tournage, de mouvements. Conséquence sur le son qui n'est pas directe : post-synchronisation. => Pas de percheur.
La nouvelle vague coincide avec une nouvelle pellicule ultra sensible, la Kodak => utilisation de la lumiere naturelle pas besoin d'eclairage. Refus de l'esthétique "du léché", de la "belle photo".
Chefs opérateurs : Raoul Coutard pour Godard, Henri Decae pour Truffaut qui sont des photographes reporter qui sont tres importants pour cette image.
2/ Esthétique : Décor naturel et en extérieur => films d'une plus grande réalité, plus vivants. donc cinéma plus réalistes. Pour les acteurs, le temps de préparation est beaucoup plus rapide mais les textes sont écrits, seulement une spontanéité, une certaine liberté par rapport au texte.
Cet extérieur c'est Paris et ses rues. Les Champs Elysées, la place Clichy, le quartier St Germain, le Luxembourg. Paris ville habité par les cinéastes, est le sujet d'une exploration. Il s'agit de montrer le Paris vécu, et non pas le Paris touristique,le Paris proche de ces jeunes cinéastes contre le Paris poétisé des studios. D'ou cette idée d'un appel d'air. => films balade
Les personnages déambulent, dramaturgie réduite. => L'histoire, le sujet est très mince.
Ce sont biens des films narratifs mais où la narration est sans éclats. Les sequences, les plans ne s'enchainent pas mais se succèdent.
3/ Le Contenu des films : Films de forte teneur autobiographique, Truffaut, Chabrol parlent de soi meme, Godard parle de ce qui lui est proche. Un cinema qui dans son contenu est tout de meme assez neuf par rapport a ce qui le precedait.
4/ Choix des acteurs : La nouvelle vague coincide avec de nouvelle figure, de nouveaux acteurs et actrices : Jean-Pierre Leaud, Brialy. La nouvelle vague commence avec de jeunes acteurs : grande différence du néoréalisme car on utilise des acteurs.
Actrices féminines modèle : Brigitte Bardot dans Et Dieux créa la femme de Vadin, et Bergmann dans Monica de Anderson. C'est ce qu'ils attendent dans la sublimation du corps féminin. Ils refusent Daniel Darieux, Michelle Morgan, Martine Carole... Les acteurs qu'ils refusent : Gabin, Fernandel, Fresnay et Gerard Philippe, des acteurs dans lesquels il leur est impossible de se reconnaitre.
Conclusion : Il est clair que la Nouvelle Vague correspond a l'émergence d'une nouveauté, ou plutot a un style nouveau davantage qu'une esthetique. Un refus commun du cinéma de la qualité. Donc un cinéma plus libre, au plan de la production, dans les dispositifs techniques, les dialogues, les situations, le choix ds sujets, le jeu des acteurs. Il semble que ce serait aller trop loin que de dire qu'il y a une esthétique propre a la nouvelle vague.
CHAPITRE 2 : Le Corpus Théorique.
I/ La Camera-Stylo, de Astruc
Texte de 1948. La caméra-stylo est un texte précurseur. Astruc pressent ce que pourra etre le cinéma nouveau, il trace les lignes de ce cinéma nouveau qui va, qui peut apparaitre. Il en constate déja les effets. Il cite Renoir, Bresson et Orson Welles, réal adulé par les 5 de la NV. Il constate que ces films existent déja. Article sur lequel les critiques des Cahiers vont s'appuyer pour les aider a formaliser certaines idées. Astruc est un parrain de la nouvelle vague.
L'idée générale est que les réalisateurs, les cinéastes doivent devenir auteur de leur film. Le cinéma est un art qui est en passe de s'autonomiser, de devenir un art a part entiere, et donc les réalisateurs sont assimilés à des écrivains. Le cinéma est entré dans une ère nouvelle, il parle d'avant-garde, il s'émancipe du spectacle du divertissement, en s'affranchissant de la littérature et du théatre. Le cinéma doit inventer un "langage" qui lui est propre. idée de "forme cinématographique" afin de s'arracher à la tyrannie du visuel.
Les avant garde aux sens premier du terme rapporte au surnaturel avec par exempe Un Chien andalou de Bunuel.
Astruc reproche a cette avant garde d'avoir voulu inventer des images (surréaliste au lieu de réaliste), meme si cette avant garde s'est affranchie du divertissement elle n'a pas été une caméra stylo.
Pous Astruc les cinéastes doivent écrire leur films au deux sens du terme. => auteur complet. ( Les cinéastes de la nouvelle vague ne sont pas toujours leur propre scénariste).
Ces films doivent renvoyer a une certaine conseption du monde, qui dépasse le récit. un film doit comporter une dimension métaphysique.
II/ La critique du cinéma de la qualité et la politique des auteurs.
a) La "Politique des auteurs".
Forme d'engagement, de militantisme. Idée qu'il s'agit de parler non pas seulement d'un point de vue mais d'affirmer une position.
L'idée de Truffaut est de dire que le seul engagement qu'ils poursuivent ce n'est pas pour un parti ou un autre mais de soutenir les auteurs, peut importe que leurs films soient de gauche ou de droite. Il faut se désengager de tout choix politique, ce qui compte est de savoir si c'est le film d'un auteur ou non.
Il y a donc une forme d'ironie dans cette expression car justement la politique défendue c'est celle qui met entre paranthese tout forme d'engagement. => "auteurisme".
Pour qu'u cinéaste soit un auteur il faut que ces films soient le reflet d'une subjectivité, sous entendu que l'oeuvre ne soit pas le produit d'un système, c'est a dire d'une équipe. Il y a auteur si malgré cette équipe il y a une empreinte de l'auteur. Entre le réalisateur, le scénariste et le prod, l'auteur est le réalisateur.
Ceux qui se prétendent les vrais auteurs au milieu des années 50 ce sont les scénaristes/dialoguistes (Aurenche, Bost, Jeanson).
Il y a une ambiguité : D'un coté Truffaut dans le sillage de la caméra stylo associe l'auteur à celui met en scène mais aussi a celui qui fait le scénario, aux deux fonctions a la fois. Mais d'un autre côté leur point de vue à évolué, c-a-d qu'ils reconnaissent le statut d'auteur a de grands réalisateurs qui n'ont pas écrit leurs scénarios. Hitchcock et Hawks sont deux grands cinéastes qui travaillent au sein des studios sont portant considérés comme des auteurs : ils arrivent a affirmer leur subjectivité malgré les contraintes des studios.
Un auteur se caractérise par le principe de continuité de son oeuvre, un film n'est plus jugé bon ou mauvais mais un film est jugé comme étant l'oeuvre d'un auteur ou bien pas.
La référence : "Ali Baba et la politique des auteurs". Pour Truffaut dans ce texte : Un mauvais film de Becker est préférable a un film réussi d'Autant-Lara.
La politique des auteurs va de paire avec la défense de certains cinéastes. Tous aux Cahiers ne sont pas partisant de la politique des auteurs.
Un film d'un auteur porte tjr sur une idée, une thématique forte qui traverse toute son oeuvre. (La grace chez Besson). Un auteur serait un cinéaste porté par une idée métaphysique.
Comment identifier un auteur ? Rivette : "C'est une évidence".
Est ce qu'un auteur se définit par sa marque de frabrique ? Les films d'Autant-Lara sont parfaitement reconnaisable pourtant ils ne sont pas considérés comme des auteurs. Le concept de marque de fabrique ne permet pas d'identifier un auteur mais pour les films de la qualité : La mise en scène est absente : ce sont des images plaquées sur des scénarios, le cinéaste n'apporte rien de plus que le scénario.
AUcuns des 5 ne reviendra sur le jugement fait au cinema de la qualité.
La plus grande critique adréssée a la politique des auteurs est celle de Bazin : Le risque de la politique des auteurs est le culte de la personnalité sans discernement permettant d'affirmer qu'il y a des oeuvres ratées.
AUjourd'hui il n'y a plus vraiment de politique des auteurs a part pour quelques cinéastes tel que Woody Allen, Clint Eastwood
b) La critique du cinéma de la qualité
A l'écriture de cet article Truffaut a 22 ans. Article de fond qui a été pensé, élaboré, retravaillé (notamment un point, compléter l'article en parlnt des cinéastes qui pourrait remplacer le cinema de la qualité).
Les scénarios :
Le cinéma de la qualité regroupe des films qui ont de l'ambition, qui prétendent etre de grands films. Truffaut s'en prend a des cinéastes qui ont considérés comme des grands cinéastes en france et a l'étranger. Des cinéastes dont les films sont primés dans les festivals, qui illustrent la grandeur du cinéma francais. Si ces cinéastes n'avaient pas eu cette ambition ils n'auraient pas été attaqués.
Truffaut s'en prend surtout aux scénaristes de cette tradition précisement car ce qui caractérise ses films selon lui ce sont les scénarios. Il vise notamment un couple de scénariste : Jean Aurenche/Pierre Bost.
Derriere les scénaristes attaqués les cinéastes sont Autant-Lara, Delannoy, Clément, Allégret.
L'attaque de Truffaut porte sur les sujets abordés, sur la mise en scène (sur la question de l'adaptation d'oeuvre littéraire au cinéma) et sur les dialogues.
Quels sont les thèmes que critique Truffaut ?
L'anti clericalisme, les blasphèmes, l'anti-bourgeois, l'anti-famille, des scénarios qui se veulent "non conformistes" pour épater les bourgeois
Adaptation et mise en scène :
Truffaut n'est pas hostile à l'daptationde roman à l'écran
Principe de l'équivalence : dans un roman des passages sont possible à rendre en tant que tel, d'autre inadaptables. Donc il faut trouver une équivalence visuelle ou sonore
Le film (Le Journal d'un Curé de Campagne) de Bresson pour Truffaut conserve l'esprit littéraire du texte, cela se caractérise par la voix off. Il est ainsi bcp plus proche de la littéralité du texte que Aurenche et Bost.
Truffaut reproche a Autant-Lara de metttre en images des scénarios tout fait ce qui est le contraire de la mise en scène. Ainsi le principe d'équivalence est le refus de la mise en scène, du travail de cinéaste.
Ce texte préfigure les adaptations que fera Truffaut, il trace en creux les films qu'il fera plus tard : Jules et Jim et Les Deux anglais et le continant. Ce qui caractérise ces deux films c'est l'omniprésence de la voix off ( soit du personnage, soit du narrateur). Il cherchait a faire des films "qui ressembleraient a des livres" c'est donc le contraire des films de la qualité francaise.
Il évoque pour terminer les adaptations d'oeuvres théatrales : il est d'accord sur l'adaption de théâtre, mais il considère qu'il ne faut pas chercher a aérer les dialogues en inventant des scènes en extèrieurs pour oxygéner les situation et les dialogues. Il ne faut pas chercher a modifier, a exterioriser les pieces. Il prend comme exemple Guitry.
Visualisations d'oeuvres.
Chiens Perdus sans collier, Jean Delannoy (1955) : Film critiqué très violemment par Truffaut
Les Quatre Cent Coups, Truffaut, scène de la psychologue
Truffaut a tourné ca scène de la psychologue en rapport avec celle de chiens perdus sans collier, au départ il pensait faire qqchose qui serait dans le meme style, avec les dessins, il y renonce tres vite, trouvant plus interessant de montrer le face à face. Au final on ne voit que Antoine Doinel, face caméra. c'est la seule scène du film dont le son a été pris en direct.
Dans le film de Delannoy ce qui est frappant c'est que le perso principal n'est pas l'enfant mais Gabin (le juge pour enfant). Les enfants sont assez insignifiants et filmés comme des animaux dréssés, domestiqués. Ainsi dans LQCC c'est la premiere fois qu'un enfant occupe la place centrale d'un film => dans cette scène il n'y a que Antoine Doinel, comme dans bcp d'autres scènes du film.
Pour Truffaut dans CPSC il s'agit d'une scène classique, attendue et convenue. Ce sont les scènaristes qui rendent la scène dérisoire, font de l'anti-psychanalisme. Il considère également que c'est une scène gratuite qui n'apporte rien a l'histoire et à l'éclairage des personnages => cette séquence est là comme figure imposé pour obtenir une forme d'audace car provocateur. Il s'agirait d'un cliché destiné a faire rire le public sur le dos des persos.
Scène des QCC : spontanéïté de Leaud avec les hésitations et son vocabulaire (Truffaut reprochait a Delannoy de faire parler les enfants comme des adultes) Cette scène n'est pas gratuite car elle nous fait mieux connaitre le perso, nous le rend sympathique. C'est une scène qui se vaut car elle nous donne a connaitre intiment le perso d'Antoine Doinel.
Les dialogues :
Les dialogues sont ce qui caractérise le cine de la qualité francaise, notamment avec Henri Jeanson qui pretend que le dialoguiste est le véritable auteur du film (Hotel du Nord). Quelques années plus tard Audiard s'inscrit dans la même vague (Tontons Flingueurs). Ces dialogues sont des mots d'auteurs, ils sont revendiqués comme tel par ces dialoguistes et sont dénoncés come tel par les critiques de la nouvelle vague. Il n'y a donc pas de quiproquos.
Truffaut, Godard et Rohmer critiquent cette foorme de dialogue et lui subsitue des formes originales qui se veulent des dialogues plus vivant, proches de la réalité, authentique voir improvisé. En réalité se sont des dialogues très écrits, travaillés avec une dimension littéraire de la meme qualité qu'un texte de théâtre.
.Citation de films de la qualité Francaise :
Pépé le Moko "La belotte c'est l'argot du bridge" "t'es pas un homme mais un tiroir caisse"
Manon de Clouzot "Il me croit vierge et dans le civil il est professeur de psychologie"
La Symphonie Pastorale "Tout le monde n'a pas la chance d'être né aveugle" "Une infirme c'est quelqu'un qui fait semblant d'etre comme tout le monde"
Ce sont des mots d'auteurs destinés à faire rire, à plaire. Ils se veulet spirituels, au deux sens du terme, d'une part au sens d'intelligent et au sens amusant. Percutants. Le dialoguiste démontre non pas l'intelligence de celui qui les prononce mais de celui qui les a écrits, c'est ce ui leur ai reproché. ils traduisent davantage l'esprit, la verve, l'impétuosité d'un dialoguiste que celle des perso qui prononcent ces dialogues là. Ce que Truffaut reproche à ses dialoguistes et d'écraser ses personnges sous ses dialogues ou celui qui apparait et se manifeste est le dialoguiste, l'auteur. Ce sont les persos qui les disent mais on ne peut croire que ce sont leurs propre mots. Une critique majeur est que ces dialogues, ces sentences pourrait etre dit par n'importe quel personnage, ils ne font qu'etre les portes paroles des dialoguistes. Ces dialogues sont jugés comme étant purement gratuit, dialogues qui peuvent etre énoncé à n'importe quel moment, dans n'importe quelle situation. Qui produit un effet immédiat, marquant mais qui ne s'inscrivent pas dans l'histoire, la dramaturgie, les actions. Mais ils ne produisent pas forcément un film de qualité. Un mot d'auteur est une phrase qui a du sens en dehors du film.
S'expriment sous forme de Maxime, parole qui a une portée universelle. A travers ces maximes des jugement sont portés, moralisateur.
.Dialogues de la Nouvelle Vague ( A travers Truffaut, Godard et Rohmer) :
Truffaut :
Différentes formes,
La première : Dans Les Quatre cents coup : "C'est ma mère, elle est morte" adéquation entre le perso et ce qu'il dit.
Dialogue très simple, sans effet particulier mais lié au personnage et à l'histoire.
Baisers volés : "Oui, monsieur" dialogue d'une grandé vérité qui fait avancer l'histoire.
La seconde : L'argent de poche, "merci pour ce frugal repas" citation - jeu de mot, qui joue sur la langue.
"Barbara, je suis dans l'embarra"
Domicile conjugale : "Est ce que si l'on dit allo allo il faut dire mushi-mushi mushi-mushi"
"Tu l'as vu la ferme ? La ferme ta gueule" Paroles pas necessairement significative pour la scène mais qui jouent avec les mots.
La troisieme : "Je ne suis pas une apparition, je suis une femme" formules magiques : répliques qui valent moins comme les phrases que l'on trouve dans les QCC mais qui valent par leur aspect poétiques, phrase compréhensible par certains personnages, phrases d'ouverture par lesquels on se fait reconnaitre. Phrases pour lesquels ce n'est pas le sens littérale qui compte, c'est le sens métaphorique, chanté, méldique. Phrase compréhensible seulement par les initiés.
La quatrième : Les deux anglaises et le continent : "il y avait du rouge sur son or." "Ce papier et ta peau, cette encre est mon sang" (que l'on retrouve également Jules et Jim) Influence littéraire car phrases d'Henri pierre Rocher que Truffaut reprend.
"La vie est faite de morceau qui ne se rejoignent pas" Phrases lyriques dites sur une voix blanches.
Godard :
Ce qu'ils ont en commun est ce refus des dialogues de la qualit Fr. Mais chez Godard le langage est pris comme objet de reflexion, Godard s'interesse au dialogue et le triture dans un sens précis. Grande différence avec Truffaut. T. a une grande confiance dans le langage, il croit en l'idée de communication, il est optimiste a cet égard ce qui n'est pas le cas de G. pour qui le langage est ce qui opacifie la relation entre les personnes . Il constitue un obstacle a la compréhension a la personne, grande méfiance a l'égard des mots. Cela se traduit dans ses films par deux manieres. (pas dans ses premiers films)
Tout d'abord par un prima de l'écrit sur la parole : il sature ses films par des caractères écrits en surimpression (paroxysme dans ses histoires du cinéma) travail sur la materialité du mot. ( Alors que chez Truffaut l'écrit est toujours en retrait, dans Jules et Jim on ne voit jamais les lettres)
Le deuxième point est son travail sur les citations littéraires : il ne peut s'empécher de faire dire à ses personnages des morceaux de textes llittéraires, des morceaux assez longs de textes empreintés à la littérature, la philosophie, la poésie sans necessairement que l'auteur soit cité. Dans Une Histoire d'eau, on cite Baudelaire, Petrarque, Balzac. Dans Alphaville on cite Pascal, Céline, Bergson. Registre sacrément différent. On est loin du ciné de la qualité, de Truffaut et même de A Bout de souffle ou de Pierrot le Fou.
Chez Godard l'importance est donné aux grands auteurs plus qu'au personnage, confiance en la littérature
Rohmer :
Son premier film (Le Signe du Lion) contient assez peu de dialogues alors qu'il est connu pour ses dialogues. D'abord par ses contes moraux puis par ses comédies et proverbes. Même admiration pour les lettres, la littératures et les grands écrivans ( c'est un ancien prof de lettres). Dialogues très écrits, élaborés, fignolés. Dialogue proprement littéraire. Les persos de Rohmer s'expriment avec un vocabulaires, des tournures de phrases et des intonations anti-moderne, presque passéiste. Littéraire dans le sens d'une forme de classicisme. Ils ne s'expriment pas avec la trivialité ordinaire, il est parfois question de dialogue philosophique chez Rohmer. Recherche de la belle langue, intemporalité. des persos modernes s'expriment comme au XIX°. Ce ne sont pas des dialogues de théatre. Equation entre les dialogues et l'histoire il n'y a pas d'actions en dehors des dialogues puis que c'est eux qui créent l'action.
ABSENCE (partiel puis correction du partiel)
Comparaison de A bout de souffle et de Tirer sur le pianiste. :
Affaire Portail, a la base du scénario de A bout de souffle écrit par Truffaut.
Comment des l'origine alors que l'on a faire a deux styles tres differents, ces deux styles s'organisent, se deploient, sur un meme fond commun qui definit la nouvelle vague.
Ces deux réal commencent par des thrillers, ce qui n'est pas particulierement réaliste.
Ce qui les interessent ce n'est pas le pistolet mais la course poursuite.
Hommage respectueux mais en meme temps grande distance pour le cinéma thriller tel que celui de Hitchcock ou Hawks. Ces deux films sont des faux films de gangster.
Deux elements : changement de ton et de rythme dans ces deux films et sur le plan des dialogues, des propros décalés.
Chez Truffaut décalage total des dialogues par rapport a la réalité, encore plus que chez Godard.
Une grande partie du film A bout de souffle se trouve dans le scénario et va etre utilisé dans Tirer sur le pianiste. Godard apporte tout d'abord la tres longue scene dans la chambre de Jean Seberg, mais aussi la scene finale Truffaut avait prevu qu'il se fasse arréter et non pas tué.
Ce qui les caractérise est qu'on est tres loin du quotidien qui definisse souvent la nouvelle vague dans la bouche de certains. Caractérisations des deux héros :
Belmondo : Veste, cravate, chapeau et cigarettes. = plus une silhouette qu'un personnage, une figure qu'une personne. Volonté explicite de caractérisation d'une figure.
Aznavour : Imperméable (Humphrey Bogart, contamination l'heroine elle meme est vetue d'une maniere semblable alors qu'il ne se connaisse pas encore).
Daniel Boulanger est un acteur qui apparait dans ces deux films, en policier ou en malfrat c'est tjr celui qui tire.
Extrait de A bout de souffle. Scene de la descente des champs Elysées
Plan plutot d'ensemble
Dialogue sec, abrupte, relation copain copine, grande simplicité
Extrait de Tirer sur le pianiste. Entre Charlie et Lena, descente d'une rue (debut de poursuite)
Plan moyen voir rapprocher sur la fin
registre lyrique, partage d'un sentiment amoureux inavoué. Les femmes dirigent l'action, elles sont plus fortes que les hommes.
Extrait de A bout de souffle, debut, voiture.
Scene tres fabriquée, tres formelle. Il n'y a pas de signification particuliere humaine qui nous eclaire plus particulierement sur l'histoire le perso ou le film qui consiste a mettre en exergue le pistolet qui est un instrument qui semble exister independament de Michel. Rapport de cause a effet non evident de par le decalage du son. Le tir irréalise la situation, le motard reste une forme anonyme, aucune forme de compassion a son égart.
Extrait de Tirer sur le pianiste, voiture.
Sequence dans laquelle le pistolet apparait, est montré comme un jouet. Pistolet qui n'aurait rien de réel et manipulé par des personnes qui ne font paspeur et qui ne ressemblent pas a des gangsters. Charlie obtempere mais plus comme dans un jeu. Il y a la un ton extrement libre, fantaisiste, gaie.
Extrait d'une sequence dns le lit de Tirer sur le pianiste.
Deux lignes chronologiques. la premiere ligne n'a pas de sautes d'images si elle est mise bout a bout contrairement a la deuxieme. Sensation d'extreme douceur. Relation amoureuse evidente dont ils sont tous les deux surpris mais ravis. "Truffaut est un obsédé sentimental"
Question d'une double origine de la nouvelle vague.
Est ce que Godart Truffaut ne constituent pas deux poles qui vont entrainer deux styles, lignes, tendances différentes ?
Il y a au moins quatre de leurs films que l'on peut comparer. : Tirer sur le pianiste et A bout de souffle ; La peau douce (64) et Un femme mariée (64), situation d'adultère; Farenheit 451 (66) et Alphaville (65), science fiction ; La nuit Américaine (73) et Le mépris (63), tournage d'un film. => chacun a essayé dans son registre de traiter ces différents genre mais de facons tres différentes.
Le duo et la séparation en 73 de Truffaut et Godard a marqué le cinéma d'auteur Francais. Pourquoi pas le brésil de Laeticia Masson, il sagit du tournage d'un film, elle évoque la brouille de T et G.
Tournée de Amalric. Il joue le role d'un organisateur de tournée qui a un moment ou il a besoin d'argent demande de l'argent a un ancien collègue en reprenant exactement les mots de Godard dans sa lettre a Truffaut.
Cet echange de lettres vient entériner une cission, une désilusion débutée depuis longtemps.
Truffaut est un cinéaste aimé, populaire, considéré avec une grande bienveillance avec les équipes de tournages, les critiques, les commerciaux. Tres respectueux. Tournages tres agréables. Il s'est toujours présenté comme un artisant, qui travaille.
Godard vis a vis de grand public est apprécié pour ses premiers films (jusqu'aux années 67 - 68) Il a une grande audience aupres des intelectuels et du milieu universitaire mais qui a perdu le contact avec le grand public depuis 68. Il s'est toujours présenté comme un artiste, un génie. La figure de Godard est de plus en plus rapproché a celle d'un peuseur.Godard est quelqu'un qui a tjr été odieux sur ces tournages, sur tous ces tournages. (Voyage en utopie, exposition a Beaubourg sur lui, qui a capoté par sa faute).
Godard procède par jeux de mots et propos ambigue au sens mysterieux. Beaucoup de formule définitive.
Truffaut procède a peu pres a l'inverse, il s'exprime dans un style extrement claire et précis, incisif.
Deux types de cinéma :
Godard : prima accordé a la forme dont on a souvent dit qu'il était l'équivalent en peinture de l'art non-figuratif par rapport a l'art figuratif. La dimension proprement humaine importe peu, les oeuvres de Godard sont totalement hétéroclites constitué de films qui n'ont rien a voir entre eux. Gout de l'experimentation tout azimut surtout de 68 a 80) . Gout pour les livres qui se traduit chez lui par les citations. Godard est totalement indifférent aux spectateurs, l'oeuvre est premiere. Godard apprécie le registre du documentaire.
Truffaut : Le sujet humain prime, est au coeur de ses films, la narration aussi, le romanesque qu'il revendique. Lien tres fort entre sa vie et son oeuvre. Le gout des livres se traduit pour lui sous formes d'hommages respectueux d'adaptations cinématographiques. Le cinéma de Truffaut se veut grand public, il se soucie toujours de son public. Truffaut deteste le documentaire.
Introduction :
1/ Le Problème que pose la nouvelle vague
2/ Le sens de l'expression "Nouvelle Vague"
3/ Equipe des 5
1/Le Problème que pose la nouvelle vague
La nouvelle vague est elle une école esthétique ? un vrai courant ? ou bien n'est elle au fond qu'un slogan journalistique qui ne correponderait, au fond, qu'a un phenomene de fond ?. La nouvelle vague est ce un veritable tournant dans l'hitoire du cinéma ?, a t'elle produit du neuf dans les formes cinématographique est ce un rupture ou le resultat d'une promotion, d'une publicité, d'un battage merveilleusement orchestré par quelques cinéastes ?
La nouvelle vague n'est surement pas une ecole en tant que tel, ce qui est claire c'est qu' un moment donné, un groupe de jeunes critiques, cinéphile, rattachés a un meme journal, les cahiers du cinéma ont réalisé des films neuf, qui rompait la tradition que l'on appelait "le cinéma de la qualité francaise" . Ces 5 ce sont reconnu comme appartenant a un meme groupe, d'abord d'amis, puis appartenant a une memme tendance.
La nouvelle vague veut dire des jeunes cinéastes ayant au moins des idées communes sur le cinéma.
Différentes personnalités.
Dans la mesure ou la nouvelle vague a a rapidement bénéficié d'une aura, d'un label, certains réalisateur ont pu se placer sous se label pour bénéficier d'une certaine audience , il y a pu avoir des abus. Mais la pietre qualité des oeuvres de ces abusateur les a fait tombé dans l'oubli. A l'époque l'utilisation du terme nouvelle vague pour tout ce qui était moderne, lui a valu beaucoup de critiques. Bien distinguer ces jeunes réalisateurs arrivistes des 5 grands de la nouvelle vague : Les 5 ont tous continuer a réaliser des films et a faire carrière.
Ils ont malgré tout fait des films extrement différents, ont va essayer de montrer que cette fracture entre ces différents réalisateurs etait présente des le départ.
Comment malgré ce qui les unit chacun trace un chemin différent ?
2/Le sens de l'expression "Nouvelle Vague"
L'expression nouvelle vague nait dans l'express sous la plume de francoise girou en 1957, une enquete est organisée sur la jeunesse consistant à interroger tout un panel de jeunes sur leurs gouts et idées. Cette enquete va courir sur plusieurs exemplaires, sur plusieurs semaines voir mois. Cela va prendre une telle ampleur qu'en 1958 Francoise Girou regroupe l'ensemble de ces temoignages dans un ouvrage qui s'appelle : La nouvelle Vague, Portrait de la jeunesse. C'est la premiere fois que l'expression est employé. Echoimportant a cette ouvrage qui sera relayé dans la presse. Ce debat de société autour de cette nouvelle vague en 58 - 59. L'expresse prolonge le debat en interrogeant des intellectuels sur ces jeunes. Ils seraient sans culture ni tradition qui ne penserait qu'au bonheur présent.
C'est Pierre Billard qui utilise en fevrier 58 cette expression par rapport au nouveau cinéma francais émergeant.
La nouvelle vague comme courant cinématographique se confond avec l'emergence de cette nouvelle génération qui a des gouts différents à celles de leurs parents. c'est une des conditions de la reussite des premiers films de la nouvelle vague. Elle a reussi directement car ce sont des films réalisé par de jeunes auteurs dans la quelle la jeunesse de l'epoque peut se retrouver. Ce cinéma moderne est en phase avec le public qui se deplace dans les salles, un public de jeunes.
Et Dieu créa la femme a été adoré par les réalisateur de la nouvelle vague, car Bardot parle avec une certaine jeunesse. Monica de Bergman également.
3/ Radiographie de la bande des 5 (Truffaut, Godard, Chabrol, Rivette, Rohmer)
Qui sont ils ? Qu'est ce qui les reunit au moment ou ils vont commencer a réaliser leur premier films ?
Les 5, à l'exeption de Truffaut, ils sont issus de la moyenne bourgeoisie, des jeunes qui ont une vie relativelent insouciante d'un point de vue materiel ou financier. Chabrol l'a dit : C'etait seulement pour T. que faire du cinéma etait vital.
Les 5 avant d'avoir eté réalisateur étaient cinéphiles et critiques. Ils ont vu les memes films et partagent une meme culture cinématographique, celle de la cinematheque. "La vie c'était l'écran". ils voient tous les films qui sortent, les revois et en parle. De cinéphiles ils deviennent critiques et principalement dans la veine des "cahiers du cinema". Le premier a rentrer au cahiers est Truffaut par le biais de Bazin, et par lui les autres suivront. La cinémathèque leur a donné une connaissance du classique.
Des contemporains ne font pas vraiment partie de la nouvelle vague, n'ont rien a voir avec ces cinéastes ( Resnais, Varda, Marker) car ils n'ont pas cette culture, ce besoin de parler ciné.
Truffaut a eu la plus grande carriere critique. Ils ont tracé en pointillé le type de cinéma qu'ils voulaient faire et finalement qu'ils ont fait. Ce n'est pas une école , il n'y a pas de manifeste. En revanche il y a un certainnombre de textes qui constitue les signes avant coureur des films qu'ils réaliseront peu apres, spécificité que l'on ne retrouvera jamais apres. La critique fondamentale de Truffaut est de 1954.
Influences :
_Ce sont tous des "enfants" de André Bazin, qui est leur maitre a penser en matiere de gouts cinématographiques et sur leur écriture. Qu'est cette influence du Bazinisme ? C'est ce réalisme qui est une tendance propre au cahiers du cinéma, (a l'époque positif a pour tendance plutot le surréalisme) ce qui revele l'etre meme des choses.
_ Hitchcocko-Hawksiens : ces critiques forments au seins des cahiers cette tendances, ils etaient tous sensibles a ces deux realisateurs. A cette époque ils etaient considérés comme des realisateurs commerciaux par les critiques, ils faisaient des films de divertissement. Mais les 5 les considerent comme des auteurs à part entiere, et tous les articles qu'ils écriront chercheront a montrer en quoi ce sont des auteurs a part entiere.
_Renoir : Parmis les cinéastes Francais est le cinéaste Francais de référence.
_Néoréalisme Italien : Admiration considérablede Rosselini.
=> Ces cinéastes vont pratiquer un cinéma assez différent des auteurs qu'ils ont aimé. Ce ne sont pas des influences dans le sens qu'ils vont vouloir faire le meme type de film mais tel qu'ils pratiqueront un cinéma particulierement différent. Malgré tout ce ne sont pas des revolutionnaires : les premiers films qu'ils vont faire ne ce sont pas fait par ignorence de tout ce qui les précedait : ils ne font pas table rase du cinema.
Politique :
Ils sont marqué plutôt à droite, c'est surtout marqué chez Truffaut qui après avoir écrit Une certaine... est recruté chez Arts, dirigé par Jacques Laurent qui est, ainsi que son journal, clairement à droite ils étaient ce que l'on appellait des "Hussards" : Cela signifie qu'il sont anti communiste, et surtout contre Sartre et son intellectualisme engagé, ils instituent les arts en dehors de la sphere du politique. Ainsi on ne ressent pas leur politique dans leurs oeuvres.
La politique des auteurs est le fait d'etre contre la politique, le film envisagé pour lui même d'un point de vue parfaitement artistique.
Cela compte également pour les 4 autres.
Truffaut a fréquenter en tant que critique Rabatet qui était collaborationiste et antisémite, il s'en mordra les doigts plus tard.
La Réalisation :
Ces jeunes critiques sont désireux de passer a la réalisation. Les 5 ont en commun l'amour de la lecture et pour la littérature du 19eme (Balzac), tous ont a peu pres eu cette intuitique que parce qu'il y avait le cinéma, c'est cet art là qui leur paraissait le plus à même a faire ce que la littérature ne faisait pas : raconter des histoires . Ils avaient tous le désir de littérature qui s'est transformé en désir cinématographique.
Cela apparait d'ailleurs dans leur cinéma.
A l'époque il était très difficile de tourner un film? Il fallait suivre un plan de carrière, un parcours pour devenir cinéaste. Ce qu'ils vont faire est un coup de force, ils vont griller les étapes, court-circuiter ce parcours professionalisant, faire du cinéma le plus vite possible en s'affranchissant de ses regles. Il y a une critique qui leur est commune : le systeme de production des films, le cinéma est une activité professionelle. Cela donne une image du cinéma d'une profession come une autre ou les cinéastes sont comme des techniciens. idée d'un formatage.
Ils pretendent tirer leur legitimité de leur culture cinématographique.
1 CHAPITRE : Une esthétique de la Nouvelle Vague ?
La Nouvelle Vague est une histoire d'amies, les uns et les autres participent aux films des autres. Ca commence comme ca.
Leurs premier films partagent-ils une même esthétique ? Existe t'ils un style commun à leurs films ?
Trois pôles : Le pôle théorique (les principes) que l'ont verra dans le chapitre suivant
La question de la production
La question proprement esthétique.
Ce que l'ont veut montrer c'est que la production légère qui va caractériser la Nouvelle Vague, associée a des dispositifs techniques simples et rudimentaires vont expliquer la naissance d'une esthétique spécifique, particulière.
1/ Production
Budget très inferieurs a ceux des films traditionnels. Il y a eu deux précedants qui les ont beaucoup aidé : Le Silence de la Mer de Melville en 1947 et le La Pointe Courte de Varda en 1954. Ces deux films les ont encouragés car très petit budget.
Leurs premiers films sont autoproduits ( Chabrol et l'héritage de sa femme; Truffaut et l'aide de son beau-père : Morgenstern et la boite de production qu'il créé : Les films du Carrosse)
Trois Producteurs sont importants : Pierre Braunberge; George de Beauregard (les films de Godard, dont A bout de Souffle); Anatole Dauman (Hiroshima mon amour) . Effets, répercussion, sur le choix des lieux, de la technique, choix des acteurs et sur l'écriture des scénarios : tournage rapide : peu de materiels, peu de déplacements, peu de prises, peu de techniciens : "technique de la débrouille" => contraire des grosses productions.
_ La Caméra : La Caméflex. (Utilisée sur A bout de Souffle et les 400 coups. ) Caméra qui peut etre portée à l'épaule => rapidité de mise en place, de tournage, de mouvements. Conséquence sur le son qui n'est pas directe : post-synchronisation. => Pas de percheur.
La nouvelle vague coincide avec une nouvelle pellicule ultra sensible, la Kodak => utilisation de la lumiere naturelle pas besoin d'eclairage. Refus de l'esthétique "du léché", de la "belle photo".
Chefs opérateurs : Raoul Coutard pour Godard, Henri Decae pour Truffaut qui sont des photographes reporter qui sont tres importants pour cette image.
2/ Esthétique : Décor naturel et en extérieur => films d'une plus grande réalité, plus vivants. donc cinéma plus réalistes. Pour les acteurs, le temps de préparation est beaucoup plus rapide mais les textes sont écrits, seulement une spontanéité, une certaine liberté par rapport au texte.
Cet extérieur c'est Paris et ses rues. Les Champs Elysées, la place Clichy, le quartier St Germain, le Luxembourg. Paris ville habité par les cinéastes, est le sujet d'une exploration. Il s'agit de montrer le Paris vécu, et non pas le Paris touristique,le Paris proche de ces jeunes cinéastes contre le Paris poétisé des studios. D'ou cette idée d'un appel d'air. => films balade
Les personnages déambulent, dramaturgie réduite. => L'histoire, le sujet est très mince.
Ce sont biens des films narratifs mais où la narration est sans éclats. Les sequences, les plans ne s'enchainent pas mais se succèdent.
3/ Le Contenu des films : Films de forte teneur autobiographique, Truffaut, Chabrol parlent de soi meme, Godard parle de ce qui lui est proche. Un cinema qui dans son contenu est tout de meme assez neuf par rapport a ce qui le precedait.
4/ Choix des acteurs : La nouvelle vague coincide avec de nouvelle figure, de nouveaux acteurs et actrices : Jean-Pierre Leaud, Brialy. La nouvelle vague commence avec de jeunes acteurs : grande différence du néoréalisme car on utilise des acteurs.
Actrices féminines modèle : Brigitte Bardot dans Et Dieux créa la femme de Vadin, et Bergmann dans Monica de Anderson. C'est ce qu'ils attendent dans la sublimation du corps féminin. Ils refusent Daniel Darieux, Michelle Morgan, Martine Carole... Les acteurs qu'ils refusent : Gabin, Fernandel, Fresnay et Gerard Philippe, des acteurs dans lesquels il leur est impossible de se reconnaitre.
Conclusion : Il est clair que la Nouvelle Vague correspond a l'émergence d'une nouveauté, ou plutot a un style nouveau davantage qu'une esthetique. Un refus commun du cinéma de la qualité. Donc un cinéma plus libre, au plan de la production, dans les dispositifs techniques, les dialogues, les situations, le choix ds sujets, le jeu des acteurs. Il semble que ce serait aller trop loin que de dire qu'il y a une esthétique propre a la nouvelle vague.
CHAPITRE 2 : Le Corpus Théorique.
I/ La Camera-Stylo, de Astruc
Texte de 1948. La caméra-stylo est un texte précurseur. Astruc pressent ce que pourra etre le cinéma nouveau, il trace les lignes de ce cinéma nouveau qui va, qui peut apparaitre. Il en constate déja les effets. Il cite Renoir, Bresson et Orson Welles, réal adulé par les 5 de la NV. Il constate que ces films existent déja. Article sur lequel les critiques des Cahiers vont s'appuyer pour les aider a formaliser certaines idées. Astruc est un parrain de la nouvelle vague.
L'idée générale est que les réalisateurs, les cinéastes doivent devenir auteur de leur film. Le cinéma est un art qui est en passe de s'autonomiser, de devenir un art a part entiere, et donc les réalisateurs sont assimilés à des écrivains. Le cinéma est entré dans une ère nouvelle, il parle d'avant-garde, il s'émancipe du spectacle du divertissement, en s'affranchissant de la littérature et du théatre. Le cinéma doit inventer un "langage" qui lui est propre. idée de "forme cinématographique" afin de s'arracher à la tyrannie du visuel.
Les avant garde aux sens premier du terme rapporte au surnaturel avec par exempe Un Chien andalou de Bunuel.
Astruc reproche a cette avant garde d'avoir voulu inventer des images (surréaliste au lieu de réaliste), meme si cette avant garde s'est affranchie du divertissement elle n'a pas été une caméra stylo.
Pous Astruc les cinéastes doivent écrire leur films au deux sens du terme. => auteur complet. ( Les cinéastes de la nouvelle vague ne sont pas toujours leur propre scénariste).
Ces films doivent renvoyer a une certaine conseption du monde, qui dépasse le récit. un film doit comporter une dimension métaphysique.
II/ La critique du cinéma de la qualité et la politique des auteurs.
a) La "Politique des auteurs".
Forme d'engagement, de militantisme. Idée qu'il s'agit de parler non pas seulement d'un point de vue mais d'affirmer une position.
L'idée de Truffaut est de dire que le seul engagement qu'ils poursuivent ce n'est pas pour un parti ou un autre mais de soutenir les auteurs, peut importe que leurs films soient de gauche ou de droite. Il faut se désengager de tout choix politique, ce qui compte est de savoir si c'est le film d'un auteur ou non.
Il y a donc une forme d'ironie dans cette expression car justement la politique défendue c'est celle qui met entre paranthese tout forme d'engagement. => "auteurisme".
Pour qu'u cinéaste soit un auteur il faut que ces films soient le reflet d'une subjectivité, sous entendu que l'oeuvre ne soit pas le produit d'un système, c'est a dire d'une équipe. Il y a auteur si malgré cette équipe il y a une empreinte de l'auteur. Entre le réalisateur, le scénariste et le prod, l'auteur est le réalisateur.
Ceux qui se prétendent les vrais auteurs au milieu des années 50 ce sont les scénaristes/dialoguistes (Aurenche, Bost, Jeanson).
Il y a une ambiguité : D'un coté Truffaut dans le sillage de la caméra stylo associe l'auteur à celui met en scène mais aussi a celui qui fait le scénario, aux deux fonctions a la fois. Mais d'un autre côté leur point de vue à évolué, c-a-d qu'ils reconnaissent le statut d'auteur a de grands réalisateurs qui n'ont pas écrit leurs scénarios. Hitchcock et Hawks sont deux grands cinéastes qui travaillent au sein des studios sont portant considérés comme des auteurs : ils arrivent a affirmer leur subjectivité malgré les contraintes des studios.
Un auteur se caractérise par le principe de continuité de son oeuvre, un film n'est plus jugé bon ou mauvais mais un film est jugé comme étant l'oeuvre d'un auteur ou bien pas.
La référence : "Ali Baba et la politique des auteurs". Pour Truffaut dans ce texte : Un mauvais film de Becker est préférable a un film réussi d'Autant-Lara.
La politique des auteurs va de paire avec la défense de certains cinéastes. Tous aux Cahiers ne sont pas partisant de la politique des auteurs.
Un film d'un auteur porte tjr sur une idée, une thématique forte qui traverse toute son oeuvre. (La grace chez Besson). Un auteur serait un cinéaste porté par une idée métaphysique.
Comment identifier un auteur ? Rivette : "C'est une évidence".
Est ce qu'un auteur se définit par sa marque de frabrique ? Les films d'Autant-Lara sont parfaitement reconnaisable pourtant ils ne sont pas considérés comme des auteurs. Le concept de marque de fabrique ne permet pas d'identifier un auteur mais pour les films de la qualité : La mise en scène est absente : ce sont des images plaquées sur des scénarios, le cinéaste n'apporte rien de plus que le scénario.
AUcuns des 5 ne reviendra sur le jugement fait au cinema de la qualité.
La plus grande critique adréssée a la politique des auteurs est celle de Bazin : Le risque de la politique des auteurs est le culte de la personnalité sans discernement permettant d'affirmer qu'il y a des oeuvres ratées.
AUjourd'hui il n'y a plus vraiment de politique des auteurs a part pour quelques cinéastes tel que Woody Allen, Clint Eastwood
b) La critique du cinéma de la qualité
A l'écriture de cet article Truffaut a 22 ans. Article de fond qui a été pensé, élaboré, retravaillé (notamment un point, compléter l'article en parlnt des cinéastes qui pourrait remplacer le cinema de la qualité).
Les scénarios :
Le cinéma de la qualité regroupe des films qui ont de l'ambition, qui prétendent etre de grands films. Truffaut s'en prend a des cinéastes qui ont considérés comme des grands cinéastes en france et a l'étranger. Des cinéastes dont les films sont primés dans les festivals, qui illustrent la grandeur du cinéma francais. Si ces cinéastes n'avaient pas eu cette ambition ils n'auraient pas été attaqués.
Truffaut s'en prend surtout aux scénaristes de cette tradition précisement car ce qui caractérise ses films selon lui ce sont les scénarios. Il vise notamment un couple de scénariste : Jean Aurenche/Pierre Bost.
Derriere les scénaristes attaqués les cinéastes sont Autant-Lara, Delannoy, Clément, Allégret.
L'attaque de Truffaut porte sur les sujets abordés, sur la mise en scène (sur la question de l'adaptation d'oeuvre littéraire au cinéma) et sur les dialogues.
Quels sont les thèmes que critique Truffaut ?
L'anti clericalisme, les blasphèmes, l'anti-bourgeois, l'anti-famille, des scénarios qui se veulent "non conformistes" pour épater les bourgeois
Adaptation et mise en scène :
Truffaut n'est pas hostile à l'daptationde roman à l'écran
Principe de l'équivalence : dans un roman des passages sont possible à rendre en tant que tel, d'autre inadaptables. Donc il faut trouver une équivalence visuelle ou sonore
Le film (Le Journal d'un Curé de Campagne) de Bresson pour Truffaut conserve l'esprit littéraire du texte, cela se caractérise par la voix off. Il est ainsi bcp plus proche de la littéralité du texte que Aurenche et Bost.
Truffaut reproche a Autant-Lara de metttre en images des scénarios tout fait ce qui est le contraire de la mise en scène. Ainsi le principe d'équivalence est le refus de la mise en scène, du travail de cinéaste.
Ce texte préfigure les adaptations que fera Truffaut, il trace en creux les films qu'il fera plus tard : Jules et Jim et Les Deux anglais et le continant. Ce qui caractérise ces deux films c'est l'omniprésence de la voix off ( soit du personnage, soit du narrateur). Il cherchait a faire des films "qui ressembleraient a des livres" c'est donc le contraire des films de la qualité francaise.
Il évoque pour terminer les adaptations d'oeuvres théatrales : il est d'accord sur l'adaption de théâtre, mais il considère qu'il ne faut pas chercher a aérer les dialogues en inventant des scènes en extèrieurs pour oxygéner les situation et les dialogues. Il ne faut pas chercher a modifier, a exterioriser les pieces. Il prend comme exemple Guitry.
Visualisations d'oeuvres.
Chiens Perdus sans collier, Jean Delannoy (1955) : Film critiqué très violemment par Truffaut
Les Quatre Cent Coups, Truffaut, scène de la psychologue
Truffaut a tourné ca scène de la psychologue en rapport avec celle de chiens perdus sans collier, au départ il pensait faire qqchose qui serait dans le meme style, avec les dessins, il y renonce tres vite, trouvant plus interessant de montrer le face à face. Au final on ne voit que Antoine Doinel, face caméra. c'est la seule scène du film dont le son a été pris en direct.
Dans le film de Delannoy ce qui est frappant c'est que le perso principal n'est pas l'enfant mais Gabin (le juge pour enfant). Les enfants sont assez insignifiants et filmés comme des animaux dréssés, domestiqués. Ainsi dans LQCC c'est la premiere fois qu'un enfant occupe la place centrale d'un film => dans cette scène il n'y a que Antoine Doinel, comme dans bcp d'autres scènes du film.
Pour Truffaut dans CPSC il s'agit d'une scène classique, attendue et convenue. Ce sont les scènaristes qui rendent la scène dérisoire, font de l'anti-psychanalisme. Il considère également que c'est une scène gratuite qui n'apporte rien a l'histoire et à l'éclairage des personnages => cette séquence est là comme figure imposé pour obtenir une forme d'audace car provocateur. Il s'agirait d'un cliché destiné a faire rire le public sur le dos des persos.
Scène des QCC : spontanéïté de Leaud avec les hésitations et son vocabulaire (Truffaut reprochait a Delannoy de faire parler les enfants comme des adultes) Cette scène n'est pas gratuite car elle nous fait mieux connaitre le perso, nous le rend sympathique. C'est une scène qui se vaut car elle nous donne a connaitre intiment le perso d'Antoine Doinel.
Les dialogues :
Les dialogues sont ce qui caractérise le cine de la qualité francaise, notamment avec Henri Jeanson qui pretend que le dialoguiste est le véritable auteur du film (Hotel du Nord). Quelques années plus tard Audiard s'inscrit dans la même vague (Tontons Flingueurs). Ces dialogues sont des mots d'auteurs, ils sont revendiqués comme tel par ces dialoguistes et sont dénoncés come tel par les critiques de la nouvelle vague. Il n'y a donc pas de quiproquos.
Truffaut, Godard et Rohmer critiquent cette foorme de dialogue et lui subsitue des formes originales qui se veulent des dialogues plus vivant, proches de la réalité, authentique voir improvisé. En réalité se sont des dialogues très écrits, travaillés avec une dimension littéraire de la meme qualité qu'un texte de théâtre.
.Citation de films de la qualité Francaise :
Pépé le Moko "La belotte c'est l'argot du bridge" "t'es pas un homme mais un tiroir caisse"
Manon de Clouzot "Il me croit vierge et dans le civil il est professeur de psychologie"
La Symphonie Pastorale "Tout le monde n'a pas la chance d'être né aveugle" "Une infirme c'est quelqu'un qui fait semblant d'etre comme tout le monde"
Ce sont des mots d'auteurs destinés à faire rire, à plaire. Ils se veulet spirituels, au deux sens du terme, d'une part au sens d'intelligent et au sens amusant. Percutants. Le dialoguiste démontre non pas l'intelligence de celui qui les prononce mais de celui qui les a écrits, c'est ce ui leur ai reproché. ils traduisent davantage l'esprit, la verve, l'impétuosité d'un dialoguiste que celle des perso qui prononcent ces dialogues là. Ce que Truffaut reproche à ses dialoguistes et d'écraser ses personnges sous ses dialogues ou celui qui apparait et se manifeste est le dialoguiste, l'auteur. Ce sont les persos qui les disent mais on ne peut croire que ce sont leurs propre mots. Une critique majeur est que ces dialogues, ces sentences pourrait etre dit par n'importe quel personnage, ils ne font qu'etre les portes paroles des dialoguistes. Ces dialogues sont jugés comme étant purement gratuit, dialogues qui peuvent etre énoncé à n'importe quel moment, dans n'importe quelle situation. Qui produit un effet immédiat, marquant mais qui ne s'inscrivent pas dans l'histoire, la dramaturgie, les actions. Mais ils ne produisent pas forcément un film de qualité. Un mot d'auteur est une phrase qui a du sens en dehors du film.
S'expriment sous forme de Maxime, parole qui a une portée universelle. A travers ces maximes des jugement sont portés, moralisateur.
.Dialogues de la Nouvelle Vague ( A travers Truffaut, Godard et Rohmer) :
Truffaut :
Différentes formes,
La première : Dans Les Quatre cents coup : "C'est ma mère, elle est morte" adéquation entre le perso et ce qu'il dit.
Dialogue très simple, sans effet particulier mais lié au personnage et à l'histoire.
Baisers volés : "Oui, monsieur" dialogue d'une grandé vérité qui fait avancer l'histoire.
La seconde : L'argent de poche, "merci pour ce frugal repas" citation - jeu de mot, qui joue sur la langue.
"Barbara, je suis dans l'embarra"
Domicile conjugale : "Est ce que si l'on dit allo allo il faut dire mushi-mushi mushi-mushi"
"Tu l'as vu la ferme ? La ferme ta gueule" Paroles pas necessairement significative pour la scène mais qui jouent avec les mots.
La troisieme : "Je ne suis pas une apparition, je suis une femme" formules magiques : répliques qui valent moins comme les phrases que l'on trouve dans les QCC mais qui valent par leur aspect poétiques, phrase compréhensible par certains personnages, phrases d'ouverture par lesquels on se fait reconnaitre. Phrases pour lesquels ce n'est pas le sens littérale qui compte, c'est le sens métaphorique, chanté, méldique. Phrase compréhensible seulement par les initiés.
La quatrième : Les deux anglaises et le continent : "il y avait du rouge sur son or." "Ce papier et ta peau, cette encre est mon sang" (que l'on retrouve également Jules et Jim) Influence littéraire car phrases d'Henri pierre Rocher que Truffaut reprend.
"La vie est faite de morceau qui ne se rejoignent pas" Phrases lyriques dites sur une voix blanches.
Godard :
Ce qu'ils ont en commun est ce refus des dialogues de la qualit Fr. Mais chez Godard le langage est pris comme objet de reflexion, Godard s'interesse au dialogue et le triture dans un sens précis. Grande différence avec Truffaut. T. a une grande confiance dans le langage, il croit en l'idée de communication, il est optimiste a cet égard ce qui n'est pas le cas de G. pour qui le langage est ce qui opacifie la relation entre les personnes . Il constitue un obstacle a la compréhension a la personne, grande méfiance a l'égard des mots. Cela se traduit dans ses films par deux manieres. (pas dans ses premiers films)
Tout d'abord par un prima de l'écrit sur la parole : il sature ses films par des caractères écrits en surimpression (paroxysme dans ses histoires du cinéma) travail sur la materialité du mot. ( Alors que chez Truffaut l'écrit est toujours en retrait, dans Jules et Jim on ne voit jamais les lettres)
Le deuxième point est son travail sur les citations littéraires : il ne peut s'empécher de faire dire à ses personnages des morceaux de textes llittéraires, des morceaux assez longs de textes empreintés à la littérature, la philosophie, la poésie sans necessairement que l'auteur soit cité. Dans Une Histoire d'eau, on cite Baudelaire, Petrarque, Balzac. Dans Alphaville on cite Pascal, Céline, Bergson. Registre sacrément différent. On est loin du ciné de la qualité, de Truffaut et même de A Bout de souffle ou de Pierrot le Fou.
Chez Godard l'importance est donné aux grands auteurs plus qu'au personnage, confiance en la littérature
Rohmer :
Son premier film (Le Signe du Lion) contient assez peu de dialogues alors qu'il est connu pour ses dialogues. D'abord par ses contes moraux puis par ses comédies et proverbes. Même admiration pour les lettres, la littératures et les grands écrivans ( c'est un ancien prof de lettres). Dialogues très écrits, élaborés, fignolés. Dialogue proprement littéraire. Les persos de Rohmer s'expriment avec un vocabulaires, des tournures de phrases et des intonations anti-moderne, presque passéiste. Littéraire dans le sens d'une forme de classicisme. Ils ne s'expriment pas avec la trivialité ordinaire, il est parfois question de dialogue philosophique chez Rohmer. Recherche de la belle langue, intemporalité. des persos modernes s'expriment comme au XIX°. Ce ne sont pas des dialogues de théatre. Equation entre les dialogues et l'histoire il n'y a pas d'actions en dehors des dialogues puis que c'est eux qui créent l'action.
ABSENCE (partiel puis correction du partiel)
Comparaison de A bout de souffle et de Tirer sur le pianiste. :
Affaire Portail, a la base du scénario de A bout de souffle écrit par Truffaut.
Comment des l'origine alors que l'on a faire a deux styles tres differents, ces deux styles s'organisent, se deploient, sur un meme fond commun qui definit la nouvelle vague.
Ces deux réal commencent par des thrillers, ce qui n'est pas particulierement réaliste.
Ce qui les interessent ce n'est pas le pistolet mais la course poursuite.
Hommage respectueux mais en meme temps grande distance pour le cinéma thriller tel que celui de Hitchcock ou Hawks. Ces deux films sont des faux films de gangster.
Deux elements : changement de ton et de rythme dans ces deux films et sur le plan des dialogues, des propros décalés.
Chez Truffaut décalage total des dialogues par rapport a la réalité, encore plus que chez Godard.
Une grande partie du film A bout de souffle se trouve dans le scénario et va etre utilisé dans Tirer sur le pianiste. Godard apporte tout d'abord la tres longue scene dans la chambre de Jean Seberg, mais aussi la scene finale Truffaut avait prevu qu'il se fasse arréter et non pas tué.
Ce qui les caractérise est qu'on est tres loin du quotidien qui definisse souvent la nouvelle vague dans la bouche de certains. Caractérisations des deux héros :
Belmondo : Veste, cravate, chapeau et cigarettes. = plus une silhouette qu'un personnage, une figure qu'une personne. Volonté explicite de caractérisation d'une figure.
Aznavour : Imperméable (Humphrey Bogart, contamination l'heroine elle meme est vetue d'une maniere semblable alors qu'il ne se connaisse pas encore).
Daniel Boulanger est un acteur qui apparait dans ces deux films, en policier ou en malfrat c'est tjr celui qui tire.
Extrait de A bout de souffle. Scene de la descente des champs Elysées
Plan plutot d'ensemble
Dialogue sec, abrupte, relation copain copine, grande simplicité
Extrait de Tirer sur le pianiste. Entre Charlie et Lena, descente d'une rue (debut de poursuite)
Plan moyen voir rapprocher sur la fin
registre lyrique, partage d'un sentiment amoureux inavoué. Les femmes dirigent l'action, elles sont plus fortes que les hommes.
Extrait de A bout de souffle, debut, voiture.
Scene tres fabriquée, tres formelle. Il n'y a pas de signification particuliere humaine qui nous eclaire plus particulierement sur l'histoire le perso ou le film qui consiste a mettre en exergue le pistolet qui est un instrument qui semble exister independament de Michel. Rapport de cause a effet non evident de par le decalage du son. Le tir irréalise la situation, le motard reste une forme anonyme, aucune forme de compassion a son égart.
Extrait de Tirer sur le pianiste, voiture.
Sequence dans laquelle le pistolet apparait, est montré comme un jouet. Pistolet qui n'aurait rien de réel et manipulé par des personnes qui ne font paspeur et qui ne ressemblent pas a des gangsters. Charlie obtempere mais plus comme dans un jeu. Il y a la un ton extrement libre, fantaisiste, gaie.
Extrait d'une sequence dns le lit de Tirer sur le pianiste.
Deux lignes chronologiques. la premiere ligne n'a pas de sautes d'images si elle est mise bout a bout contrairement a la deuxieme. Sensation d'extreme douceur. Relation amoureuse evidente dont ils sont tous les deux surpris mais ravis. "Truffaut est un obsédé sentimental"
Question d'une double origine de la nouvelle vague.
Est ce que Godart Truffaut ne constituent pas deux poles qui vont entrainer deux styles, lignes, tendances différentes ?
Il y a au moins quatre de leurs films que l'on peut comparer. : Tirer sur le pianiste et A bout de souffle ; La peau douce (64) et Un femme mariée (64), situation d'adultère; Farenheit 451 (66) et Alphaville (65), science fiction ; La nuit Américaine (73) et Le mépris (63), tournage d'un film. => chacun a essayé dans son registre de traiter ces différents genre mais de facons tres différentes.
Le duo et la séparation en 73 de Truffaut et Godard a marqué le cinéma d'auteur Francais. Pourquoi pas le brésil de Laeticia Masson, il sagit du tournage d'un film, elle évoque la brouille de T et G.
Tournée de Amalric. Il joue le role d'un organisateur de tournée qui a un moment ou il a besoin d'argent demande de l'argent a un ancien collègue en reprenant exactement les mots de Godard dans sa lettre a Truffaut.
Cet echange de lettres vient entériner une cission, une désilusion débutée depuis longtemps.
Truffaut est un cinéaste aimé, populaire, considéré avec une grande bienveillance avec les équipes de tournages, les critiques, les commerciaux. Tres respectueux. Tournages tres agréables. Il s'est toujours présenté comme un artisant, qui travaille.
Godard vis a vis de grand public est apprécié pour ses premiers films (jusqu'aux années 67 - 68) Il a une grande audience aupres des intelectuels et du milieu universitaire mais qui a perdu le contact avec le grand public depuis 68. Il s'est toujours présenté comme un artiste, un génie. La figure de Godard est de plus en plus rapproché a celle d'un peuseur.Godard est quelqu'un qui a tjr été odieux sur ces tournages, sur tous ces tournages. (Voyage en utopie, exposition a Beaubourg sur lui, qui a capoté par sa faute).
Godard procède par jeux de mots et propos ambigue au sens mysterieux. Beaucoup de formule définitive.
Truffaut procède a peu pres a l'inverse, il s'exprime dans un style extrement claire et précis, incisif.
Deux types de cinéma :
Godard : prima accordé a la forme dont on a souvent dit qu'il était l'équivalent en peinture de l'art non-figuratif par rapport a l'art figuratif. La dimension proprement humaine importe peu, les oeuvres de Godard sont totalement hétéroclites constitué de films qui n'ont rien a voir entre eux. Gout de l'experimentation tout azimut surtout de 68 a 80) . Gout pour les livres qui se traduit chez lui par les citations. Godard est totalement indifférent aux spectateurs, l'oeuvre est premiere. Godard apprécie le registre du documentaire.
Truffaut : Le sujet humain prime, est au coeur de ses films, la narration aussi, le romanesque qu'il revendique. Lien tres fort entre sa vie et son oeuvre. Le gout des livres se traduit pour lui sous formes d'hommages respectueux d'adaptations cinématographiques. Le cinéma de Truffaut se veut grand public, il se soucie toujours de son public. Truffaut deteste le documentaire.